Lire , partir
Voyager dans un fauteuil
Lire et vivre
Mille aventures, mille existences
Lire, découvrir
Le monde, l'univers entre les pages
Lire des livres
Pour délivrer l'imaginaire
J'ai choisi les deux images qui me parlent autant l'une que l'autre mais je vous en mets d'autres qui illustreraient bien mon propos elles aussi...
Un enfant
Derrière un grillage ou dans sa maison
On ne doit pas mettre un môme en prison.
Il faudrait punir tous les tortionnaires
Qui font aux enfants les pires misères.
Ceux qui qui leur font mal ou qui les font taire,
Tous ceux qui les tuent partout sur la Terre,
Je leur jette un sort de malédiction,
Les feux de l'Enfer comme punition.
Un enfant c'est fait pour rire et jouer
Aller à l'école en traînant les pieds,
Découvrir la vie penché sur un livre
Parce qu'on lui dit que lire délivre.
De joie, de tendresse, un enfant s'enivre
Ainsi protégé, il apprend à vivre,
A pousser heureux,riche de projets,
De précieux trésors, de rêves secrets...
"Qu'il soit né d'amour ou par accident,
Malheur à celui qui blesse un enfant "
Enrico Macias, chantait l'évidence :
"Il a le cœur pur, il est toute innocence..."
Il est le symbole de l'insouciance,
Il est l'avenir, donnons lui la chance
De rester enfant encore longtemps !
Il a bien le temps de devenir grand.
©A-M Lejeune
Liste 94 : Dévoiler, royaume, disparition, prestigieux, illusions, admettre, implacable, rebondissements, experts, promesses
Avec ressenti sur image 41
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Ouvrir un livre
Dès que j'ouvre un livre,je redeviens la petite fille si fière d'avoir appris à lire.
Les livres ont éveillé ma curiosité. Ils m'ont beaucoup appris et grâce à eux, je continue à apprendre. Ils permettent tant de découvertes, font vivre tant d'aventures !
Tourner les pages d'un livre, c'est éclairer le ciel étoilé de mille mondes inconnus. C'est franchir la porte d'univers imaginaires ou réels où se côtoient les personnages qu'ils soient princes prestigieux ou misérables souillons, fées aux pouvoirs magiques ou implacables assassins, soldats héroïques ou Judas prêts à trahir pour quelques deniers. Entre les pages d'un livre, on peut passer de la fureur de vivre au silence de la mort, du printemps de l'enfance à l'hiver de la vieillesse, d'un château fabuleux à une pauvre masure, d'un royaume d'autrefois à une cité futuriste, des illusions perdues à la vérité retrouvée, du rire aux larmes, de la colère à la sérénité. Je suis rarement tombée sur un livre qui ne tienne pas ses promesses. S'ils ne sont pas tous riches en rebondissements, chacun des livres que je choisis de lire, offre à mon esprit des tas d'autres richesses insoupçonnées. Je dois admettre que ma préférence va aux romans : aventure, policier ,saga historique, ésotérisme, anticipation...Je ne lis pas, je dévore ! Je parviens toutefois à réfréner cette furieuse envie de dévoiler la fin qui me ferait courir trop vite jusqu'à la dernière page !
Bien des experts prédisent la disparition du livre papier à relativement brève échéance, j'espère qu'ils se trompent. J'ai lu sur tablette mais à mes yeux rien ne vaut l'incomparable odeur d'un livre, son poids entre mes mains, le doux bruit des pages que je tourne une à une.
Dès que j'ouvre un livre, je redeviens Alice au pays des merveilles.
Neige
Assise bien au chaud
Dans sa blanche fourrure
Elle voit de là-haut
Descendre la froidure.
Il tombe par millier
Des flocons en cortège.
Dehors tout va geler
Sous le manteau de neige.
Le beau sapin hier
Décoré de guirlandes
De blanc est recouvert,
Neigeuse houppelande.
Moi je suis à l'abri
Doit penser la minette
Douce sera sa nuit
Un bon lit, une couette...
Combien de chats perdus
Combien d'ombres errantes
Demain ne verront plus
La blancheur aveuglante
De la neige qui tombe?
Lorsque s'en vient l'hiver
Un devoir nous incombe
Garder nos cœurs ouverts.
©A-M Lejeune
La complainte du sans-abri
« J’ai froid ! » dit l’homme seul, sur son bout de trottoir,
Tu vas pouvoir dormir bien au chaud sous ta couette…
Je n’ai pour me couvrir, qu’un carton sur ma tête,
Je ne veux pas mourir, comme un chien dans le noir,
J’ai froid…Je tends la main…Tu ne veux pas me voir
Ils sombrent dans l’oubli, les mots de l’Abbé pierre
Combien ferment les yeux, face à notre misère
Alors qu’un seul regard peut nous rendre l’espoir
J’ai froid, j’ai faim j’ai mal… je quête un peu d’amour,
Pas juste une piécette au fond de ma sébile.
J’ai tout perdu tu sais, mon toit et ma famille…
Regarde-moi, veux tu, un instant, sans détour.
Regarde-moi, j’ai froid, tu peux me réchauffer
En me tendant la main comme à l’un de tes frères
En m’offrant de tes yeux la radieuse lumière.
Je ne serai plus seul si tu sais t’arrêter.
Je ne veux pas des gens, charité ni pitié
Ce qui me fait souffrir, c’est leur indifférence
Ou qu’ils fassent semblant d’ignorer la souffrance
De tous les sans-abris qui peuplent leurs cités.
« J’ai froid ! » Dit l’homme seul sur son bout de trottoir…
Combien d’indifférents vont détourner la tête ?
Merci toi l’inconnu, pour cette cigarette,
Pour cette main tendue, pour ce regain d’espoir.
01-11-2019
©Anne-Marie Lejeune
Les allumeurs d'étoiles
En chaque enfant sommeille
Un monde de merveilles.
Ils cueillent des lucioles
Qu'ils mettent en bouteille.
Petites girandoles
Jusqu'au soir enfermées
Elles sont libérées
Lorsque revient le soir.
Ne vous faites pas voir
Mais ouvrez grand les yeux
Alors après la lune
Vous verrez les étoiles
S'allumer une à une
Sous la voûte sans voile.
Si vous faites un vœu
Vous serez cet enfant,
Ce rêveur éternel,
Cet allumeur d'étoiles
Au cœur du firmament.
04/10/2024
©A-M Lejeune
Sur les rails
"Aujourd'hui plus qu'hier
Et bien et moins que demain"
Je t'aimerai toujours !
Sur les rails de la vie
Et dans le même train,
Mon amour je l'espère
Nous roulerons ensemble
Jusqu'à l'heure dernière
Et jusqu'au terminus.
©A-M Lejeune
Notre mère Nature
Elle porte en son sein les enfants de La Terre
Notre mère Nature si belle autrefois
Ses prairies, ses forêts, ses montagnes altières
Dont nous sommes les hôtes et non pas les rois.
Nous oublions souvent que pour la garder belle
Nous lui devons respect, amour et protection.
A trop lui infliger des blessures cruelles
Nous risquons de subir un jour sa punition.
Je l'aime et la chéris comme on chérit sa mère
Éternel nourrisson dans son ventre accueillant,
Bercée à l'infini par le chant des rivières
Ou par celui des vagues de ses océans.
Mais la où je renais et où je me ressource
C'est auprès de ses arbres, mes si chers amis.
Quand je suis fatiguée, que ralentit ma course
J'écoute leur cœur battre. En moi l'enfant revit.
21/07/2024