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13 septembre 2025

Sujet N°152 de Mil et une suite-Hector et Caroline


Hector et Caroline

Un guéridon usé dont la peinture blanche quelque peu défraîchie. s'écaille, comme celle du mur derrière lui. Sur un livre posé, un vase où trois fleurs finiront fanées. Deux chaises de bistrot et leur galette bleue sur un parquet ancien qui ne dépare pas avec le reste... Le décor est brossé. Il attend les acteurs de la pièce qui va se jouer ici. Ils se sont donnés rendrez vous en ce lieu suranné qui les attend pour se réveiller.
Hector sera assis bien droit sur la chaise contre le mur. Pour la circonstance, il aura revêtu son costume le plus chic : noir à fines rayures blanches, chemise au col empesé rehaussé d'un nœud papillon. Sur la table, il posera son chapeau melon et ses gants, assortis à son complet des grands jours. Il aura apporté un bouquet de roses rouges, comme celle en bouton qui ornera la pochette de sa veste, côté cœur. En face de lui, Caroline émue, attendra le rouge aux joues qu'il se déclare. Plus belle que jamais dans son ensemble vieux rose, un adorable bibi à voilette sur son chignon dont quelques boucles blondes encadreront son visage, elle posera ses mains gantées de dentelle blanche sur ses genoux pour les empêcher de trembler.
Ce sera leur premier vrai rendez-vous, celui qui décidera de leur avenir commun à une époque où les codes très stricts, clament haut et fort qu'on ne badine pas avec l'amour.
Bientôt, les trois coups vont retentir et va pouvoir commencer l'histoire de Caroline et d'Hector.

30 août 2025

Participation au défi N°150 de Mil et une-Suite

 


Les mots inventés d'Emma
pour le Sujet 150 

La fugue de Bouclette

A force de barnouiller à toutes lertes par monts et par vaux pour retrouver ma fugueuse cabrette j'avais les didettes en codron et je grinfalais comme une feuille secouée par mille vents. J'avais eu beau parcourir la collouste dans tous les sens, pas la moindre trace de ma Bouclette ! Cette barnouille m'épuisait autant que l'angoisse qui m'étreignait à l'idée que peut-être le loup avait fait un festin de Bouclette. La calorte était étouffante et j'avais le fifalin qui battait la breloque. Soudain, j'entendis stricader à quelques jerses devant moi ! Un bêlement léger dans les gruniers environnants, touffus et chargés de baies en cette saison.

-Bouclette, c'est toi ma belle ? Criais-je, remplie d'espoir.

Nouveau bêlement plus fort cette fois ! Et je la vis sortir toute grinfalante de derrière les gruniers ma Bouclette chérie ! J'en aurais pleuré de soulagement ! «Quelle idée de se faire autant de mouron pour une cabrette aventureuse ! » Me dis-je tandis que mon fifalin malmené reprenait un rythme normal.

- Ne me rejoue jamais la petite chèvre de Monsieur Seguin ma follette, tu as bien compris ? Grondai-je gentiment ! Elle me gratifia d' un «bêêê !» que je pris pour un oui mais comme je connais Bouclette, qui n'en fait qu'à sa tête, ça pouvait tout aussi bien dire «Cause toujours, tu m'intéresses !»

©An'Maï

16 août 2025

N°149 -Mil et une-Suite

Sujet 149 - QUINZAINE du 9 au 23 août

 Luna mater

Suis-je née de la Lune,
Si belle Séléné
Qui berce tendrement
Bien trop de mes nuits blanches?
Parfois si blond croissant
Qu'enfant je voulais mordre
Et parfois médaillon
Sur un collier d'étoiles,
Qu'un pierrot amoureux
Offre à sa Colombine,
Je voudrais tant l'atteindre
Mais je suis prisonnière.
Sous la charpente obscure
De ma prison nocturne,
Mon lit est la cellule
Où les yeux grands ouverts
Je rêve d'évasion.
Et pendant que certains,
Croyant faciliter
Leur endormissement,
Recomptent les moutons
Épargnés par le loup,
Qui n'est qu'un chien courant
sur une morne plage,
Moi je compte les arbres
Pour trouver le sommeil.
Un deux trois...tous pareils !
Des arbres alignés
Sur fond de gris nuages...
Tourne tourne ma vie
Sur les rubans usés
D'une vieille cassette
Tournent tournent les pages
Avant que tout s'arrête...
Avant qu'au bout du bout,
Je traverse le pont
Qui mène à cet ailleurs
Auquel je crois si peu.
En attendant je nage
Comme tant d'autres nagent
Dans l'océan profond
De ces bizarres nuits
Où le sommeil me fuit.
Et quand enfin pourtant,
La cruelle me prend,
Je rêve en souriant
Que je suis un enfant
Endormi et confiant
Dans les bras de la Lune.

An'Maï


20 juillet 2025

N° 148, troisième édition pour Mil et une Suite

Sujet 148 - QUINZAINE du 12 au 26 juillet (ter)

Le temps d'une vie


Le temps la pique
Tic -tac
Et fatidique
La moud plus fin que du café

Bourdonnement
Sans fin,
Tumultueux
Dans la coquille de son crâne,

Le temps l’abime
La fripe
Et il éclipse
La jeune fille quelle était

Et l'araignée
Tranquille
Tisse sa toile
Sur sa vie morne qui défile

Elle est si seule !
Le banc
Sans elle hélas
Bientôt ne verra plus personne.

Un quai de gare..
Départ...
Le dernier train
Est sur le point de l'emporter.

An'Maï

 

18 juillet 2025

Mil et une -Suite- N°148

***

Participation N°1

(avec les 5 images et les 5 mots)

Le temps


Passe passe le temps, au cadran de la vie
Et s'il en reste à moudre, c'est beaucoup moins qu'avant
Notre planète bleue un jour ne sera plus qu'une coquille vide
On n'y entendra plus le bourdonnement tumultueux
De notre humanité brouillonne et destructrice !
*
Profite jeune fille de ta belle jeunesse
Avant qu'elle ne se fane comme fanent les roses
Avant que la vieillesse n'éclipse ta fraîcheur
Avant que tes cheveux si blonds ne se ternissent...
Goûte de chaque instant la saveur éphémère
Profite de la vie, ce don inestimable
*
Le bonheur est fragile, qu'on le connaisse seul ou qu'on le vive à deux
Un triste jour hélas, le banc où l'on se pose
Pour rêver un instant ou pour se reposer
Reste vide et se meurt de ne voir plus personne
*
Tout comme l'araignée, le Temps tisse sa toile,
Nous piège entre ses fils et nous dévore tous
En dépit de nos peurs, nous nous y laissons prendre
Insectes consentants au cœur de l’œuvre magnifique
*
Dans le train qui nous mène au terme du voyage,
A l'heure fatidique où nous ne serons plus
Que poussière endormie au sein de l'éternel,
Défile de la vie, les mille paysages.
Sachons les regarder, sachons les savourer tant que roule le train,
Tant que tournent au cadran les aiguilles du Temps
Tant que coule en nos veines le sang qui nous fait vivre.
An'Maï
***

Participation N°2

(Avec les 5 images et les 5 mots


Vite, vite !


Oupssss ! Déjà c't'heure là ! Vite, vite ! Un p'tit kawa bien fort et j'y go ! Faut pas qu'j'fasse attendre ma blonde !
J'la connais, ! Pas du genre patient mon pt'it bout d'sucre ! Cinq minutes de r'tard et elle s'éclipse, c'est sûr ! Vite, vite mon Jeannot, sinon le banc s'ra vide quand tu te pointeras ! Ou alors elle sera encore là mais vu son tempérament tumultueux, tu risques plus qu'une engueulade ! Purée, j'ai du mal à sortir de ma coquille ce matin ! Et c'foutu bourdonnement dans ma tête qui veut pas s'arrêter ! J'me sens comme un moucheron englué dans une toile d'araignée. Ça balance et j'ai mal au cœur ! J'aurais pas dû boire autant hier soir ! J'ai bien peur que ce retard de plus ne soit fatidique ! Ho la là, vl'a que j'cause comme mon pote François qu'est prof de français ! J'ai vraiment, vraiment trop bu à c'te soirée d'anniv' ! Pas une excuse qu'elle me dira ma Julie ! Vite, vite !
Et voilà ! J'avais raison d'm'en faire, elle m'a pas attendu ! Sûr qu'elle est dans l'train et qu'elle le reprendra pas d'sitôt pour venir me voir ! T'as fait l'mariole une fois de trop mon Jeannot !
Bon ben faut qu'j'appelle mes potes ! J'vais avoir besoin d'noyer mon chagrin.

An'Maï


12 juillet 2025

Mil et une Suite-N°147


***


Aspiration

Quelle est l'aspiration de cette pâle enfant
A la robe si rouge, au visage si blanc
Qu'on le dirait vidé, de sa vie, de son sang,
Qu'on le croirait privé du moindre sentiment ?

Le souvenir d'avant, dans sa tête défile...
Entre les quatre murs de sa prison hostile,
Les mains sur les genoux, silencieuse, immobile
Son regard semble fixe mais au loin s'exile.

Accroupie devant elle, une femme-robot
Attentive l'observe. Elle cherche les mots.
Elle en connait si peu ! On ne parle pas trop
Sur la planète froide du peuple Techno.

Dans sa grise cellule, à jamais prisonnière
Privée de sa famille, arrachée à le Terre
La fillette prostrée décidée à se taire
Pour la femme-robot, demeure un grand mystère.

A son roi insensible elle doit obéir
Qu'importe que l'enfant finisse par souffrir
Des mauvais traitements qu'on lui fera subir
Des Technos en danger, l'Humain est l'avenir.

Elle ignore pourquoi, tout son Monde décline,
Et s'arrête de battre le cœur des machines
De ce mal qui les tue, nul ne sait l'origine
Mais ce sang pur et jeune en est la médecine.

C'est l'huile des rouages de leur corps d'airain
Une goutte suffit pour qu'il vive sans fin,
Privé de l'élixir, le mécanisme geint
Il vibre encore un peu puis d'un seul coup s'éteint.

Alors peu leur importe la tendre fillette
Qui finira sa vie au fond d'une oubliette
En aspirant en vain retrouver sa planète,
Cette Terre qui tourne et tourne dans sa tête.

©An'Maï

06 juillet 2025

Mil et une suite N°146,deuxième version

 

Cette fois, j'ai respecté l'itinéraire des mots du "logo-rallye". Est-ce ainsi que ça doit être fait ?

Déception 2

- Me trainer dans la boue au saut du lit après notre nuit de passion, ce n'est vraiment pas prudent Vanessa !
-Ben, c'est que tu n'as pas été très lumineux mon pauvre Fred ! On était loin de la folie promise !
- Tu abuses là Vanessa ! T'as de la chance que je ne sois pas un violent parce que du coup, je pourrais te battre là, tellement je suis vénère !
-Désolée pour toi si ça te vexe, mais crois moi, le souvenir de cette nuit va vite s'évanouir et tu sais très bien pourquoi !

05 juillet 2025

Mil et une suite-Sujet N°146

 


        - Vanessa, dis moi pourquoi après notre nuit d'amour tu me traînes ainsi dans la boue ? J'aurais presque envie de te battre tellement je suis vénère !
        - Ben mon pauvre Fred, comment t'expliquer sans te froisser ? En fait, tu n'as pas été très lumineux ! Tu m'avais promis la folie au lit, du coup je m'attendais à beaucoup mieux, genre atteindre le septième ciel, s'évanouir de plaisir, grimper aux rideaux.. Enfin tout ce qu'on dit sur le sujet quoi ! Je t'imaginais en fougueux capitaine au milieu de la tempête de nos draps emmêlés, je n'ai eu droit qu'à un piéton hyper prudent, qui s'arrête trois plombes au passage protégé et qui regarde douze fois avant d'oser traverser ! Je voulais la passion qui explose, à la place je n'ai eu qu'un ballon dégonflé !
        -Là tu exagères Vanessa !
      -A peine ! De la part d'un pilote d'essai, j'aurais pu espérer un vol en Rafale, je n'ai même pas eu droit à un petit looping en Mirage, tout juste à un survol rapide en avion furtif ! Grosse déception pour quelqu'un qui aime les sensations fortes ! Dire que j'ai quitté mon pilote de ligne pour toi, parce que je le trouvais trop père tranquille ! Je ne suis pas loin de penser que j'ai perdu au change !

28 juin 2025

Mil et une-Suite-Sujet N°145

Sujet 145 - semaine du 21 au 28 juin

Le caprice de Marianne

-Marianne, cesse tes caprices, on n'a pas les moyens !
-Ce n'est pas un caprice , ce château sera mien !
-Tu as vu cette bâtisse, imagine l'entretien !
-Que toi tu ne puisses, je comprends Adrien !
Au diable l'avarice ! A faire, tu n'auras rien !
J'engagerai Patrice pour les travaux et le jardin,
-Tes rêves sont factices ! Prends garde aux lendemains !
Tu as beau être actrice , dis toi que tout a une fin !
Quant à ton cher Patrice, c'est un sacré vaurien !
D'après son amie Béatrice, il a un poil dans la main !
-Je sais qu'il te hérisse mais c'est mon cousin
Le fils de tante Alice et de tonton Lucien
Gentils et sans malice, ce sont des gens de bien !
- Oui, mais lui, c'est le vice, l'alcool, les larcins...
-Tu es de la police ? Non ! Alors ne lâche pas les chiens !
Tout le monde n'est pas lisse comme toi, Adrien !
-Bon ! Signons l'armistice jusqu'à demain matin !
Faut que je réfléchisse si devenir chatelain
De ton foutu caprice, finalement me convient !
En attendant, tentatrice, à table, moi j'ai faim !
-Tu veux l'aile ou la cuisse de ce poulet de grain ?

An'Maï

21 juin 2025

N°143 et 144

 A toute la communauté de Mil et une-Suite, mille fois  pardon !
J'ai bien participé au N°143, qu'on peut lire sur le récap chez Mil et une mais j'ai complètement zappé la publication sur mon blog ! Oupsssss !
Je rectifie le tir en publiant donc ce 143 en même temps que le 144
Je ne suis pas encore habituée mais je promets de faire attention pour les prochains sujets
Bises à toutes et tous.
***
Puzzle

Petit puzzle en huit images..
C'est un rébus bien compliqué ! 
Sur un plat rond, citron pelé,
Chien blanc couché à l'air très sage.
Suit un grand lustre théâtral.
Tout ça m'intrigue et me questionne,
Je me triture les neurones
Devant ce rébus peu banal !

Où vont ces rouges voiturettes
Avec leur jaune numéro ?
Et sur la cinquième photo
D'où vient ce masque qui nous guette ?
Nous voici à présent au jardin
Avec cette sixième image.
Un peu fouillis, un peu sauvage
Où poussent de mauves lupins.

Sur les galets des chaussons roses
Faits pour la danse, assurément,
Posé dessus en noir et blanc,
Un vieux portrait. L'homme en impose !
Enfin ces ombres dessinées
Sur le sable blond d'une plage
Terminent l'étrange voyage
Qui laisse les questions posées.

©A-M Lejeune

***

Sujet 144 - semaine du 14 au 21 juin

Quelle valise ?

-Je dois faire ma valise...Un choix s'impose : quelle valise ? Et combien ? Une ? Deux ? Une seule et un sac à dos ?
- Non ! Pas quelle valise, plutôt quel voyage ? Parce que du lieu où tu pars, dépendra le contenu de ta ou de tes valises.
-C'est sûr mais dans tous les cas de figure on m'a prévenue que je dois faire attention au coût du supplément de bagage !
-Perso, ça ne m'inquiète pas trop ! Je voyage léger !
-Ah bon ? Et tu vas où comme ça ?
-A la fois loin et tout près !
- Cesse donc de parler par énigme et dis moi où tu pars !
-Le pays des rêves, qui ne m'impose ni valise ni moyen de transport et qui de surcroît, ne me coûte rien !
- Vous ne partez pas cette année ?
-Hélas non ! Et crois-moi, on n'a pas le choix !


07 juin 2025

Mil et une-Suite. Sujet N°142

 Sujet 142 - semaine du 31 mai au 7 juin


Exil

De là-haut j'ai appris en lisant le journal
De la Terre flétrie, l'effondrement fatal
Je croyais un beau jour pouvoir y redescendre
Et respirer enfin sans ce maudit scaphandre !

Atterrée je feuillette au fond mon fauteuil
Un livre d'autrefois et mon cœur est en deuil.
Humains, qu'avons nous-fait ? Mon Dieu qu'elle était belle
Avant de devenir cette immense poubelle !

Ce livre me décrit les arbres , l'eau, les fleurs
Et de chaque saison les subtiles senteurs.
J'y vois océans bleus, rivières et montagnes,
Vallons paisibles, lacs, champs et vertes campagnes.

J'y vois aussi hélas, des plages polluées,
Le désert qui avance, les forêts brulées,
Les fleuves asséchés, la guerre, le saccage...
La laideur peu à peu, remplit toutes les pages.

C'était la perle bleue de notre galaxie
Rêver de la rejoindre était une utopie.
En exil, éperdue sur ma boule lointaine
Je sais que plus jamais je ne serai terrienne.

Je me réveille en pleurs. C'était un cauchemar
Souffle court je me dis :"Est-il vraiment trop tard ?"
La Terre est un joyaux, il nous faut la défendre
Pour n'avoir pas besoin d'y survivre en scaphandre.

©A-M Lejeune


31 mai 2025

Mil et une -Suite-Sujet N°141

 Sujet 141 - semaine du 24 au 31 mai


***

Le jeu de l'amour et du hasard

C'est le jeu de l'amour et celui du hasard...
Il suffit d'un instant, d'un geste d'un regard
Pour qu'en deux cœurs croisés de tendres liens se tissent
Et qu'en un seul enfin, les deux se réunissent.

Hier ils était seuls et chacun d'eux vivait
Sans se soucier du temps qui si vite passait.
C'était chacun pour soi, chacun ses habitudes
Puis la foudre a frappé, brûlant leurs certitudes.

Est-ce elle que j'attends? Est-ce lui le bonheur ?
Je tremble devant elle... Il fait battre mon cœur...
C'est elle je le sais ! C'est lui sans aucun doute !
Et c'est main dans la main qu'ils vont prendre la route.

Désormais côte à côte, ils fixent l'horizon
Deux regards et deux vies enfin à l'unisson.
Qu'importe si le vent agite l'eau mouvante
Pour elle il est l'amant, pour lui elle est l'amante.

C'est le jeu du hasard si le je devient nous.
C'est le jeu de l'amour qui vient au rendez-vous.
Il suffit d'un instant pour que des liens se tissent
Et qu'en un seul enfin, deux cœurs se réunissent.

An'Maï

24 mai 2025

Mil et une -Suite - Sujet 140- Lecture

Semaine du 17 au 24 mai

***

Lecture


Style :décontracté.
Les genoux relevés,
Deux sommets arrondis,
Installée sur son lit
Un livre entre les mains,
Elle se sent si bien !
Isolée, loin du Monde
Et des bruits à la ronde,
Tranquille elle voyage
Rien qu'en tournant les pages.
Elle lit

©A-M Lejeune