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18 mars 2025
Billet d'humeur : les influenceurs
13 mars 2025
Conlang ? Qu'est-ce ?
Qu'est-ce qu'une «Conlang» pour constructed language en anglais) ?
C'est une langue construite ou planifiée (ou idéolangue), parfois dénommée langue artificielle. Une conlang peut être créée par une ou plusieurs personnes dans un temps relativement bref, contrairement aux langues naturelles dont l'élaboration est en grande partie spontanée et sans plan d'ensemble. Il est donc parfois difficile de cloisonner les langues dans ces deux catégories. Généralement, on trouve une grande part d'arbitraire et d'exceptions dans les langues naturelles, ce qui est plus rare parmi les langues construites, puisqu'elles sont généralement consciemment faites pour être accessibles, et donc exemptes d'exceptions.
La conlang peur être une une langue de fiction
La création d'une langue imaginaire (comme celle d'une mythologie ou d'une histoire) permet de donner une profondeur à une civilisation. Plusieurs auteurs ont ainsi créé des langues pour les héros de leur œuvre (par exemple les langues elfiques de J. R. R. Tolkien qui avait appris l'espéranto, ou le klingon de Star Trek)
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Voici un poème écrit dans cette langue totalement issue de mon imagination. Il est signé de Lëewëelïn son auteur dans le monde étrange des Duals.
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Traduction :
Duale
Je suis la fleur qui s'épanouit
Et la pluie qui inonde.
08 mars 2025
Evolution de la langue française
Un joyau de la vieille langue française que voici :
Lettre de P.-P. Riquet à Colbert, en date du 15 novembre 1662, par le secrétaire de Riquet.
Photographie de la lettre, Archives du canal, Toulouse.
« Monseigneur,
Je vous escrivis de Perpinian le XXVIII du mois dernier au subject de la ferme des gabelles du Rouissillhon et aujourd’huy je fais mesme chose de ce village, mais sur un subject bien esloigné de cette matière là. C’est sur celle du dessein d’un canal qui pourroit se faire dans cette province du Languedoc pour la communication des deux mers Océane et Méditerranée, vous vous estonnerés Monseigneur que j’entreprenne de vous parler d’une chose qu’apparemment je ne cognois pas et qu’un homme de gabelle se mesle de nivellage…
Mais vous excuserez mon entreprise lors que vous saurés que c’est de l’ordre de monseigneur l’archevesque de Tolose que je vous écris. Il y a quelque temps que ledit seigneur me fit l’honneur de venir en ce lieu, soit à cause que je luy suis voisin et omager ou pour savoir de moi les moyens de fere ce canal, car il avoit ouy dire que j’en avoit faict une estude particulière, je luy dis ce que j’en savois et luy promis de l’aller voir à Castres à mon retour de Perpinian, et de le mener sur les lieux pour lui en fere voir la possibilité.
Je l’ay fait, et ledit seigneur en compagnie de Monsieur l’évesque de Saint-papoul et de plusieurs autres personnes de condition a esté visiter toutes choses qui s’estant trouvées comme je les avois dites, ledit seigneur archevesque m’a chargé d’en dresser une rellation et de vous l’envoyer, elle est icy incluse mais en assez mauvais ordre, car, n’entendant ni grec ni latin et à peyne sachant parler françois, il ne m’est possible que je m’explique sans bégayer ; aussi ce que j’entreprens est par ordre et pour obéyr et non pas de mon mouvement propre.
Touttesfoix Monseigneur s’il vous plaic de vous donner la peine de lire ma rellation vous jugerés qu’il est vray que ce canal est faisable, qu’il est à la vérité difficille à cauze du coust mais que regardant le bien qui doibt en arriver l’on doibt fere peu de concidération de la despence. Le feu roy henry quatriesme ayeul de notre Monarque désira passionnement de fere cet ouvrage, feu Monsieur le Cardinal de Joyeuse avoit commansé d’y fere travailler et feu Monsieur le Cardinal de Richelieu en souhaitoit l’achèvement, l’histoire de France, le recueil des œuvres dudit Cardinal de Joyeuse et plusieurs autres éscrits justiffient cette vérité ; mais jusques à ce jour l’on n’avoit pas pansé aux rivières propres à servir ni sceu trouver de routtes aizées pour ce canal, car celles qu’on s’estoit alors imaginées estoient avec des obstacles insurmontables de rétrogradation de rivières et de machines pour élever les eaux.
Aussi je crois que ces difficultés ont tousjours cauzés le dégoût et recullé l’exécution de l’ouvrage mais aujourd’huy Monseigneur, qu’on trouve de routtes aizées et de rivières quy peuvent estre facillement destournées de leur anciens lits et conduites dans ce nouveau canal par pente naturelle et de leur propre inclination, touttes difficultés cesent, excepté celle de trouver un fond pour servir aux frais du travail.
Vous avez pour cela mille moyens Monseigneur, et je vous en présente encore deux dans un mien memoire cy-joint afin de vous porter plus de considérer que la facilité et l’assurance de cette nouvelle navigation fera que les destroits de Gilbratar cessera d’estre un passage absolument nécessaire, que les revenus du Roy d’Espaigne à Cadix en seroit diminués et que ceux de notre Roy augmanteront d’aultant sur les fermes des entrées et sorties des marchandises en ce royaume, oultre les droicts qui se prendront sur ledit canal qui monteront à des sommes immenses, et que les subjects de sa Majesté en general proffiteront de mille nouveaux commerces et tireront de grands avantages de cette navigation, que sy j’aprans que ce dessein vous doibve plaire je vous l’envoyeré avec le nombre des ecluses qu’il conviendra fere et un calcul exact des toises dudit canal, soit en longueur soit en largeur. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_du_Midi
02 mars 2025
La liste 98 générée par IA
Clara vivait dans une métropole où chaque instant de vie était enregistré, analysé, et partagé. Une contrainte invisible pesait sur ses épaules, celle de répondre aux attentes d'un monde en constante évolution. Il lui était difficile d'explorer ses propres rêves, tant la pression pour s'adapter à cette réalité était forte. Mais au fond d'elle-même, elle savait qu'elle devait endosser le rôle d'une pionnière.
Ce matin-là, sentant un souffle d'urgence la pousser à agir, Clara décida de quitter son appartement et d'arpenter les rues animées de la ville. Les visages passants, tous absorbés par leurs écrans, reflétaient les enjeux d'une humanité connectée mais isolée. Elle observa les jeunes, rivés sur leur réalité augmentée, perdus dans des mondes virtuels, tandis que les anciens, tels des fantômes d'une époque révolue, regardaient avec mélancolie.
Plongée dans ses pensées, Clara se remémora les paroles de son père : "Accepter ce que nous sommes tout en ayant le courage de changer ce que nous pouvons." C’était un équilibre délicat entre la nécessité de s’adapter et le désir de préserver son essence. À cet instant précis, elle comprit que sa mutation personnelle ne passerait pas par l'intégration des normes imposées, mais par une réinvention de soi.
Elle se mit alors en quête d'un espace, fût-il physique ou mental, où elle pourrait redécouvrir sa voix. Clara entra dans une librairie alternative, un sanctuaire de mots et d'idées, loin du tumulte numérique. Ici, entourée de livres, elle ressentit une connexion authentique avec l'humanité, une pulsation vibrante qui lui rappela pourquoi elle se battait.
Les heures passèrent, et chaque page tournée lui révélait des perspectives nouvelles, des histoires de luttes et de triomphes. Dans cette bibliothèque de souvenirs, elle sut qu'accepter sa condition humaine ne signifiait pas renoncer à ses aspirations. Au contraire, c'était une invitation à explorer l'inconnu et à embrasser les incertitudes.
Finalement, Clara sortit, le cœur léger. Elle savait maintenant que l'être humain d'aujourd'hui était en pleine transformation, tiraillé entre tradition et modernité. Sa mission serait de trouver cet équilibre, de transmettre l’importance de comprendre nos racines tout en avançant vers le futur.
Ainsi, son portrait, à côté de celui de son père, ne serait plus seulement un souvenir, mais une célébration de toutes les métamorphoses possibles. Clara était prête à écrire son propre chapitre dans cette histoire collective d'être humain.
(Ce texte ressemble au mien pourtant totalement sorti de ma tête)
Dans un monde en perpétuelle mutation, le portrait de l'être humain d'aujourd'hui se dessine sous des formes inédites. À l'ère du numérique, chaque individu est connecté non seulement à ses pairs, mais également à une myriade d'informations qui le façonnent et l'influencent. Cette connectivité, bien que porteuse d'opportunités, entraîne également des contraintes importantes sur la manière dont les individus interagissent et perçoivent leur réalité.
Les enjeux de cette époque moderne sont multiples. D'une part, l'accès immédiat à l'information permet d'explorer des connaissances inégalées, d'approfondir des compétences et d'élargir des horizons. Les jeunes générations, souvent qualifiées de "digital natives", se retrouvent baignées dans un univers où chaque souffle d'air semble être drainé par l'angoisse de manquer une notification cruciale ou d'être déconnecté du monde virtuel. Dans ce contexte, l'urgence de maintenir une présence en ligne devient un impératif social.
Cependant, il est important de s'interroger : quel prix l'être humain paye-t-il pour cette connectivité incessante ? Endosser le rôle de participant actif dans cette sphère numérique peut engendrer un état d'épuisement. La nécessité de se conformer aux standards imposés par une société hyperconnectée pèse lourdement sur les épaules d'individus en quête d'authenticité. Accepter cette réalité exige de faire face à des défis psychologiques, parfois insurmontables.
Les réseaux sociaux, par exemple, se présentent comme des outils à double tranchant. Ils favorisent la création de liens et permettent des échanges enrichissants, mais ils peuvent également transformer le rapport à soi et aux autres. La quête de validation à travers des "likes" et des commentaires peut masquer un profond besoin d'acceptation, transformant les interactions humaines en transactions superficielles. Ainsi, qu’advient-il de l’authenticité dans nos relations lorsque chaque interaction est désormais filtrée par un prisme numérique ?
La mutation des comportements humains face à cette nouvelle réalité soulève des interrogations éthiques. Les individus sont-ils encore maîtres de leur destin ou deviennent-ils des marionnettes, manipulées par des algorithmes et des tendances éphémères ? Loin d’être résignée, la société doit apprendre à naviguer entre ces deux extrêmes, en explorant des moyens de rétablir un équilibre entre le virtuel et le réel.
Pour répondre à ces défis, un changement de perspective est nécessaire. Il devient essentiel d’adopter une posture critique face aux outils qui nous entourent. Reconsidérer notre rapport à la technologie ne doit pas signifier renoncer à ses bénéfices, mais plutôt apprendre à l’utiliser de manière judicieuse. En acceptant les enjeux qui naissent de cette transformation, les individus peuvent redécouvrir la beauté des interactions humaines dans leur forme la plus pure.
Ainsi, le portrait de l’être humain contemporain se construit dans cet espace complexe, où chaque mutation apporte son lot de promesses et de périls. En fin de compte, il appartient à chacun de définir sa place dans ce tableau mouvant, d’endosser la responsabilité de son existence numérique tout en préservant le souffle d’humanité qui nous lie les uns aux autres. Ce défi, bien que redoutable, est également une invitation à redéfinir ce que signifie véritablement être humain à l'ère de la connectivité.