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12 février 2025

la mer et moi...


Côte sauvage-Morbihan
Janvier 2019
 
Mon âme, comme la mer

Mon âme comme la mer,
Gouffre infini mais plus amer
Gronde et mugît tout bas
Sans savoir pourquoi elle se bat.

Comme le flot qui se déchaîne
Lorsque le vent souffle trop fort,
Elle crie son désespoir, sa peine
Et se révolte de son sort.

Puis tout à coup, elle se tait,
Plus rien ne reste qu'une faible rumeur,
Elle recouvre enfin sa paix
Et son soleil et sa douceur.

Mon âme est comme la mer,
Elle se trouble et se tourmente,
Elle tempête à sa manière,
Capricieuse et changeante

AMB
12 octobre 1967

11 février 2025

Premières amours

 Reviendra-t-il le temps

Reviendra-t-il le temps
Où nous allions main dans la main
Sans nous soucier des lendemains
Parce que nous étions des enfants ?

Dieu, qu'elle était belle
La route de l'école !
Et je ne sais lequel
De nos deux cœurs était le plus frivole.

Nous chantions insouciants
Les airs de ce temps-là
Mais un beau jour pourtant,
La vie nous sépara.

Nous nous sommes retrouvés,
Es tu toujours le même ?
Moi je n'ai pas changé
Et comme jadis, je t'aime.

Dis, reviendra-t-il le temps
Où nous irons main dans la main,
Pour vivre à deux nos lendemains
Tout comme avant ?

A M B
11 octobre 1967

09 février 2025

Un pétale dans un livre

Un pétale

Un pétale dans un livre
C'est comme un cœur abandonné,
Entre deux pages on le laisse vivre, 
Il est là mais il est oublié.

Arraché un beau matin 
A la fleur de sa jeunesse,
Une main, sans pitié pour son chagrin
A son pauvre destin le laisse.

Il est fané et le temps passe,
Il vit dans l'ombre et dans l'oubli.
Un jour pourtant, un cœur se lasse,
Qui ouvre un livre pour effacer l'ennui.

Et c'est alors qu'une main tremble,
Une vieille main toute ridée.
Tant de souvenirs se rassemblent
Devant un pétale de rose oublié.

A M B
8 octobre 1967

 

08 février 2025

Poèmes d'adolescence

En 1967, j'ai commencé à recopier dans ce cahier tous les poèmes que j'écrivais pendant l'étude au lieu de faire mes devoirs ou d'apprendre mes leçons.
J'ai commencé ce premier recueil  le 8 octobre 1967
Je l'ai intitulé "A travers bois, à travers cœur". Il débutait par ces quelques vers d'une jeune fille de 16 ans :

Ces quelques vers 
Que je compose,
Je les préfère
A toute chose

Il sont le fruit de ma jeunesse
Un peu bête, qu'importe
Car il m'ont ouvert la porte
D'un monde beau, plein de sagesse

Et je signais AMB (Anne-Marie Brouard)
*
Dans cette nouvelle rubrique, je vous livrerai les poèmes de cette époque, sans retouche
Voici le premier:

Mon village

Où es tu mon village,
Mon univers d'enfant ?
Toi que j'aime d'avantage
Encor que mes seize ans.

Ô toi qui m'a vu vivre
Mes plus tendres années,
Vois désormais le livre
D'une âme infortunée !

En pleurant je médite
Au destin qui m'est dû
Et parfois je m'irrite
De mon bonheur perdu.

Ô mon ami, mon village,
Toi ma douce joie d'antan,
Pourrais-je encore après l'orage
Te retrouver le cœur content ?

8 octobre 1967
AMB