08 février 2025

Poèmes d'adolescence

En 1967, j'ai commencé à recopier dans ce cahier tous les poèmes que j'écrivais pendant l'étude au lieu de faire mes devoirs ou d'apprendre mes leçons.
J'ai commencé ce premier recueil  le 8 octobre 1967
Je l'ai intitulé "A travers bois, à travers cœur". Il débutait par ces quelques vers d'une jeune fille de 16 ans :

Ces quelques vers 
Que je compose,
Je les préfère
A toute chose

Il sont le fruit de ma jeunesse
Un peu bête, qu'importe
Car il m'ont ouvert la porte
D'un monde beau, plein de sagesse

Et je signais AMB (Anne-Marie Brouard)
*
Dans cette nouvelle rubrique, je vous livrerai les poèmes de cette époque, sans retouche
Voici le premier:

Mon village

Où es tu mon village,
Mon univers d'enfant ?
Toi que j'aime d'avantage
Encor que mes seize ans.

Ô toi qui m'a vu vivre
Mes plus tendres années,
Vois désormais le livre
D'une âme infortunée !

En pleurant je médite
Au destin qui m'est dû
Et parfois je m'irrite
De mon bonheur perdu.

Ô mon ami, mon village,
Toi ma douce joie d'antan,
Pourrais-je encore après l'orage
Te retrouver le cœur content ?

8 octobre 1967
AMB

5 commentaires:

  1. Bonsoir chère An-Maï, tes vers de jeunette sont magnifiques. Merci pour ce beau partage.
    Je me connecte très tardivement, absente aujourd'hui après une semaine très chargée.
    Je n'ai pas eu le temps de me pencher sur les différents défis mais je ne vous oublie pas.
    Doux bisous lumineux et bonne nuit.

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  2. L'école, parfois d'un ennui.... en 67 j'avais 12 ans et je dessinais dans la marge de mes cahiers, toi, plus grande, c'était les vers..... préférés à tout autre chose, prometteurs... amitiés, JB

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  3. Il était où ce village, dans la Somme ?
    Je ne faisais pas de poésie, ça n'a jamais été mon style, par contre je pouvais faire 3 ou 4 textes différents avec un sujet de dissertation.
    Bonne semaine.

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  4. Non c'était dans ce qu'on appelait encore la Seine et Oise, un petit village à 8 km de Giverny et à environ 15km de Vernon. En revanche quand j'ai écrit ce poème souvenir, j'habitais à Rue, en nourrice et j'étais pensionnaire à la Sainte Famille à Amiens. Je me débrouillais pas mal non plus en dissertation. le français était ma matière de prédilection.
    Bonne semaine à toi aussi
    PS au fait qu'en est-il pour ton pied ?

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  5. Super, Anne-Marie, comme c'est BON !!! Gros bisous

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J'aime vos petits mots et j'y réponds avec plaisir. Merci