02 juillet 2025

Ma liste N°105

 Liste N°105: Remporter, ultime, indice, basculer, logique, génération, menace, problématique, parole, ambiance.

De la discute à la dispute

En regardant Pierre, son meilleur ami se disputer avec son fils Bertrand, Dominique -Domy pour les intimes- se demandait qui des deux allait remporter la palme de la mauvaise foi ! L'ambiance se dégradait à vue d’œil. L'indice d'acidité des propos échangés avait atteint le plus haut degré. La problématique entre ces deux caractères très forts, c'est qu'une simple prise de parole avait vite tendance à tourner au vinaigre. Et ce n'était pas qu'un problème de génération ! A les voir dressés l'un en face de l'autre comme deux coqs de combat, la menace du pugilat se précisait. C'était malheureusement logique quand on les connaissait ! S'il n'intervenait pas maintenant, on n'allait pas tarder à basculer dans le mélodrame ! Pire, dans le drame au train où ça s'envenimait ! Une ultime fois il tenta de se faire entendre. N'y parvenant décidément pas, il décida de s'interposer entre les deux coléreux ! Mal lui en prit. C'est lui qui reçut en pleine poire le coup de poing rageur que Bertrand destinait à son père. Estourbi, il s'affaissa sur le champ de bataille. Ce qui eut au moins le mérite de calmer enfin les incorrigibles belligérants.
 Fin du premier round ! Mais pour combien de temps avant la reprise ! D'ici à ce qu'ils sachent  en rester à la discute sans que ça dégénère en dispute, les poules auraient des dents ! En attendant lui, il avait le nez cassé ! Ras-le bol de leurs prises de becs !

Image N°52


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Image N°52


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01 juillet 2025

Liste 105 +Récap' liste 104 et image 51

Récap' liste 104
"La vision" Chez Ghislaine
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"Une rose fanée" Chez Marie-Sylvie
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"Retour  au pays" Chez Jill Bill
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"Moments de vie" Chez Annick Lotus
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Récap' image 51
"Félix l'hélix"  Chez Jill Bill
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"Je me rêve escargot" Chez Martine-Martin Cosquer
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"Mon ami l'escargot" Chez François
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"Pluie bonheur" Chez Annick Lotus
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Liste N°105 tirée du magazine Diverto
Remporter, ultime, indice, basculer, logique, génération, menace, problématique, parole, ambiance
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"Arrestation" Chez François
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30 juin 2025

Homonyme N°10 de Nanou


Écrire un texte avec les homonymes :Tant, t'en, tan, taon, temps, tend(s)
et/ou
Si je vous dis tambourin vous pensez à quoi. Écrire un texte avec ce mot et ceux qui vous sont venus à l’esprit. taper, joyeusement, rythme, musique, joie, fête, , danser
et/ou
Acrosticher le mot tambourin

Le temps des taons

Voici venir le temps des taons. Ils piquent, piquent tant que le tendre tan de ma peau en est tout irrité ! Je t'en prie, tends moi la lotion anti taon ! Mais non ! Pas le tambourin ! Où as-tu entendu que le bruit les fait fuir ? Plus de lotion ! Tant pis ! j'attendrai en me grattant que finisse le temps des taons et des moustiques qui piquent piquent tant !

J'ai "mixé" acrostiche du mot tambourin et texte avec les mots qu'il m'a inspirés

Tape tape joyeusement
Avec tes mains sur le tambourin
Mets y du cœur, mets y du rythme
Bam, bam ! Mets-y de la joie !
Oublie les ans, le temps qui pique
Un deux trois, un deux trois !
Rions ensemble et puis dansons.
Ivres de fête et de musique
Nous le vaincrons ce fichu temps !
*


Un poème écrit en 2018

Pièges 

Piéger les taons
Qui piquent, piquent !
Piéger le temps
Qui pique autant...
Oui mais comment,
Ça tique, tique
Oui mais comment
Piéger le temps ?
Car pour les taons,
Je vous explique
Un piège à taons
Cela se vend !
Or pour le temps
Quelle tactique ?
Ce grand méchant
Passe en courant
Tic-tac...

(01-07-2018)
©A-M Lejeune


28 juin 2025

Mil et une-Suite-Sujet N°145

Sujet 145 - semaine du 21 au 28 juin

Le caprice de Marianne

-Marianne, cesse tes caprices, on n'a pas les moyens !
-Ce n'est pas un caprice , ce château sera mien !
-Tu as vu cette bâtisse, imagine l'entretien !
-Que toi tu ne puisses, je comprends Adrien !
Au diable l'avarice ! A faire, tu n'auras rien !
J'engagerai Patrice pour les travaux et le jardin,
-Tes rêves sont factices ! Prends garde aux lendemains !
Tu as beau être actrice , dis toi que tout a une fin !
Quant à ton cher Patrice, c'est un sacré vaurien !
D'après son amie Béatrice, il a un poil dans la main !
-Je sais qu'il te hérisse mais c'est mon cousin
Le fils de tante Alice et de tonton Lucien
Gentils et sans malice, ce sont des gens de bien !
- Oui, mais lui, c'est le vice, l'alcool, les larcins...
-Tu es de la police ? Non ! Alors ne lâche pas les chiens !
Tout le monde n'est pas lisse comme toi, Adrien !
-Bon ! Signons l'armistice jusqu'à demain matin !
Faut que je réfléchisse si devenir chatelain
De ton foutu caprice, finalement me convient !
En attendant, tentatrice, à table, moi j'ai faim !
-Tu veux l'aile ou la cuisse de ce poulet de grain ?

An'Maï

25 juin 2025

Les trois petites

Les trois petites, Anne-Marie, celle à lunettes, Evelyne à droite et Marie-Lise, à l'autre bout de la table.. C'est comme ça qu'on nous a vite appelées quand on a débarqué dans notre famille d'accueil en 1962. Les trois petites qui sont chez madame H disait-on aussi quand on nous croisait, toujours ensemble sur le chemin de l'école. Trois petites filles de la fratrie des B qui compte 7 enfants, tous enlevés à leur maman, veuve et tombée dans le pot au noir après la mort accidentelle de son mari.  7 frères et sœurs séparés et placés  par "l'assistance publique" dans différentes familles. Nous étions censés être placés deux par deux en fonction des âges. Mais 7 est un chiffre impair ! Vous voyez le topo Du coup, j'allais me retrouver seule  mais poussée par l'assistante sociale,  la nourrice choisie pour mes deux petites sœurs a accepté de me prendre à l'essai pour un mois. J'allais sur mes 12 ans et madame H craignait que j'aie une mauvaise influence sur les deux petites. Elle m'a finalement gardée. Bénie soit-elle ! C'est ainsi que nous sommes devenues "les trois petites" mais  je suis longtemps restée blessée par  cette "prise à l'essai". Une espèce d'épée de Damoclès toujours brandie au-dessus de ma tête. 
Notre nourrice, mère de 11 enfants et  qui venait elle aussi de perdre son mari de façon tragique, avait besoin d'un supplément de revenus. et d'un dérivatif à son chagrin. En bonne chrétienne, je dois l'admettre,  elle a fait un peu plus que son "travail" de famille d'accueil et ses enfants nous on bien intégrées, même s'il y a eu - et c'est bien normal -, quelques tiraillements de temps en temps. Elle aurait pu nous mettre à l'école laïque comme le souhaitait l'administration mais elle a préféré ne faire aucune différence en nous mettant à l'école privée, comme ses filles encore scolarisées. 
Le hic, c'était lors des  réunions familiales. Imaginez  autour de Thérèse la  Nounou :  Anne-Marie, l'aînée longtemps célibataire puis finalement mariée à Pierre-Alphonse,  Pierre, Renée son épouse et leur fille Nathalie, Jean-Claude et Françoise sa femme, Marie-Françoise, religieuse, Francis et Colette, sa femme, Marie-Josée (qui restera célibataire toute sa vie), Marie- Paule qui finira mariée à Pierre, un vieil ami de la famille, Michel, qui épousera Françoise,  Dominique qui elle épousera Gérard, Elisabeth, et enfin la petite dernière Marie-Christine.  Plus, dans les grandes occasions, la tante Marie, Annick et Eric,  les cousins de Paris et leur père veuf Léo et les parents de la femme de Jean- Claude.  Et enfin,  nous, les 3 petites pièces ajoutées à cette grande famille. Puis, plus tard, les enfants des uns et des autres viendront grossir les rangs ! Une sacrée tablée pas vrai ! Le dimanche, en général, nous mangions dans la cuisine où se trouvait la "grande table". Autour d'elle, même avec les rallonges, il n'y avait pas de place pour tout le monde alors nous, les 3 petites, nous étions installées à la "petite table", rabattable contre le mur. Avec les autres mais à part, jusqu'à ce que Pierre, le vieil amie de la famille décide de venir se caler avec nous tant bien que mal parce que , disait-il, il n'y a pas de raison !
Dans les grandes occasions donc, même à la petite table, nous n'avions pas notre place. Du coup, on nous installait, "comme au restaurant" songions nous, à la table de la vraie salle à manger (celle de la photo) bien trop petite donc plus utilisée comme telle depuis longtemps. Pour faire passer cet isolement du reste de la famille comme une espèce de privilège,  notre nounou venait nous servir,  avec son beau tablier blanc et faisait comme si , effectivement, nous étions des clientes d'un restaurant chic.  Et hop, un joli sourire pour la photo souvenir

Ma communion solennelle.
Ce jour-là, pour caser tout le monde, on avait débarrassé la chambre de  la nounou et on y avait installé la tablée de fête avec de grands draps blancs en guise de nappes.

*
Une partie de ma famille d'accueil, plus mon parrain (frère de ma mère) à côté de ma nounou(en noir), et sa femme, tante Giselle, une main sur mon épaule. C'est la seule fois en 10 ans où ils sont venus nous voir

*
Elles ont poussé les 3 petites

Je n'avais pas encore pris mon vol.
***

23 juin 2025

Proposition N°105 de Nanou


- Phrases : décider de son sort - moitié de la salle - protecteurs de la nature - sur le quai de gare - l’enquête suit son cours - une plaie ouverte - la boîte de Pandore.
- Mots ou expressions : sangler – vaste – pénétrer – pauvrette (mot ancien) – sommeil.
- et/ou Thème : Bien-être


Une coupable idéale

Pour son bien-être, Philomène Larivière doit sangler ses émotions de femme et enfiler sa dure carapace de commissaire. Elle connaît bien la pauvrette que l'on vient d'arrêter : Violette Latour, une jeune femme un peu simplette qui fait le ménage à la cantine de l'école. Elle ne ferait pas de mal à une mouche. Pourtant, sans même savoir ce que ça veut dire, elle a ouvert la boîte de Pandore de toutes les suspicions quand une bande de gamins dont c'est le terrain de jeux, l'a trouvée sur le quai de la gare désaffectée, à genoux devant le cadavre de Patrick Mercoux, le leader local de la ligue des protecteurs de la nature. Il gisait dans une mare de sang provenant d'une plaie ouverte au niveau du cœur. Elle tenait encore l'arme du crime à la main, un couteau de cuisine qui avait dû pénétrer profondément pour faire autant de dégâts ! L'air totalement hébété, elle ne cessait de répéter :«L'a beaucoup sommeil Patrick, j'arrive pas à le réveiller. ». Selon toutes les apparences, sa culpabilité ne fait aucun doute pour les partisans et amis de Patrick qui ont eu tôt fait de décider de son sort. Nora, sa fiancée, est de loin la plus acharnée des détracteurs de Violette «Ce n'est pas parce qu'elle n'a pas toute sa tête qu'elle est innocente ! Tout le monde sait qu'elle a le béguin pour Patrick depuis des années !» Clame t-elle à qui veut l'entendre, Philomène en tête, chargée d'élucider l'affaire.
A la mairie où la population s'est réunie dans le vaste salon d'honneur pour rendre un dernier hommage à Patrick, la moitié de la salle est d'accord avec Nora. l'autre moitié ne sait quel parti prendre.
- Nul ne doit tirer de conclusions hâtives tant qu'on n'aura pas toutes les preuves. Or, en l'état actuel des choses, rien ne prouve la culpabilité de Violette. Je ne peux vous en dire plus ! L'enquête suit son cours Nora ! Laisse-nous faire notre travail !
- Elle l'a tué je te dis ! Elle tenait le couteau plein du sang de Patrick ! Un couteau de cuisine de la cantine ! Ce n'est pas une preuve ça  Philo ?
-Non! Et tu le sais bien ! En lançant tes accusations sur la place publique, tu fais entrave à l'action de la police.
Elle aurait mieux fait de se taire Nora, se dira Philomène au terme de ses investigations. Son acharnement violent contre Violette a finalement orienté les soupçons sur elle. Des soupçons largement étayés par la présence de ses empreintes sur le manche du couteau -pas malin ça - et par la découverte d'une autre femme dans la vie de Patrick. De quoi provoquer sa jalousie maladive et justifier son acte criminel. Après avoir tué son fiancé elle a envoyé la simplette à la gare en lui disant que le jeune homme l'attendait là-bas. Elle savait comment fonctionnait Violette : sans réfléchir !  Et ça l'arrangeait bien ! Elle était sûre que la pauvre fille retirerait le couteau et espérait que les gamins seraient au rendez-vous de son coup monté. Bingo !
Elle aurait juste dû se souvenir que Philomène Larivière ne s'arrête jamais aux apparences.
Question bien-être, Nora va être servie ! Des années de prison l'attendent. Elle y sera logée, nourrie, blanchie gratis, pendant que Violette la simplette, continuera à trimer comme femme de ménage à la cantine scolaire.

22 juin 2025

Petite conversation avec Chat GPT

Tout récemment, j'ai évoqué avec une amie, la possibilité qui nous est offerte aujourd'hui, d'écrire avec l'assistance d'une IA ! C'est un débat très à la mode ces temps derniers ! Mon cher et tendre affirme qu'aujourd'hui, fort probablement, certains auteurs ne s'en privent pas !
Perso, je préfère continuer à faire travailler mes neurones que d'en appeler à Chat GPT ou tout autre site du même style.
Je me suis néanmoins amusée à proposer les mots et la consigne du dernier atelier de Ghislaine, histoire de voir ce que le petit Chat GPT allait me pondre et en combien de temps ! C'est assez sidérant ! Moins de  cinq minutes pour une "commande" de 2 textes. Je vous laisse juges de "l'exploit" qui n'en ai pas un pour cette petite bête vive et intelligente mais totalement artificielle, même si à la base,  ce sont des humains qui l'ont créée ! Un exploit qui me fait peur parce que cela rejoint et finira un jour par dépasser les fictions que j'ai lues où les machines dominent  les humains. C'est déjà là je crois ! Du coup, à qui se fier désormais ?  J'écris depuis l'âge de 12 ans Il n'y avait pas encore de robot pour le faire à ma place en ce temps là. J'écris toujours et je le ferai tant que je pourrais, j'y mets mon imagination, mon cœur et mes tripes.
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Petite conversation avec Chat GPT
- Bonjour, je suis un chatbot IA propulsé par GPT. Demande-moi n'importe quoi !

- Bonjour, peux-tu me générer un texte d'une cinquantaine de lignes, façon nouvelle policière, qui relaterait l'enquête de l'inspecteur Philomène Larivière, aidée de son collègue Pierrick Mandal concernant le meurtre de Juliette Ferrari, possiblement assassinée d'un coup de couteau dans l'abdomen par son mari, Roméo Ferrari, ex taulard récidiviste du cambriolage. Il aurait ensuite jeté son corps dans le canal du sud. Dans ce texte, il faut inclure ces mots :chaos, dissiper, craquer, sombre, eau, sur, inconnu, blessure, étrange, songe, fou, souffrir. Il faut également inclure plusieurs mots qui commencent par la lettre R. Merci d'avance.

- Voici une nouvelle policière d'environ cinquante lignes, mettant en scène l’enquête de l’inspecteur Philomène Larivière et de son collègue Pierrick Mandal, autour du meurtre de Juliette Ferrari. J’espère que cette histoire vous plaira !

Le chaos régnait dans le petit bureau de la police, où l’atmosphère sombre semblait peser sur chaque mot échangé. Philomène Larivière, l’inspectrice chevronnée, scrutait les dossiers avec une concentration intense, tandis que Pierrick Mandal, son collègue fidèle, tentait de dissiper le brouillard qui enveloppait cette affaire étrange. La victime, Juliette Ferrari, avait été retrouvée sans vie dans le canal du sud, son corps abandonné comme un secret trop lourd à porter.
L’enquête avait rapidement révélé une blessure à l’abdomen, une trace de coup de couteau qui semblait avoir été infligée dans un accès de folie ou de douleur. Roméo Ferrari, son mari, un homme marqué par la récidive et la réclusion, était rapidement devenu le suspect principal. Son passé de cambriolage et ses antécédents de fou furieux laissaient peu de place au doute : il aurait pu craquer sous la pression, sombrer dans une rage incontrôlable.
Les deux policiers s’étaient rendus sur place, où l’eau du canal reflétait une lumière étrange, presque irréelle. La scène était silencieuse, sauf pour le bruissement de l’eau contre les berges, comme un songe qui se dissipe au matin. Roméo, selon les témoins, aurait été vu en train de jeter quelque chose dans le canal, un geste qui semblait vouloir effacer une trace, une blessure invisible dans leur histoire commune.
Les investigations révélaient un homme qui souffrait, rongé par ses démons, incapable de faire face à la réalité. La victime, quant à elle, semblait avoir été prise dans un tourbillon d’émotions, son regard perdu dans l’eau sombre, comme si elle avait entrevu quelque chose d’inconnu, d’incompréhensible. La scène du crime laissait penser à un acte impulsif, mais la question restait : pourquoi Roméo aurait-il tué Juliette ?
Les policiers poursuivaient leur route, cherchant à comprendre ce qui avait pu pousser cet homme à commettre un acte aussi radical. La vérité, dissimulée derrière le voile du mystère, semblait se cacher dans les détails, dans les silences, dans cette blessure qui ne voulait pas guérir. La clé de l’affaire résidait peut-être dans un songe, un souvenir refoulé, ou une rage refoulée depuis longtemps.
Alors que l’enquête avançait, l’inspectrice Larivière se demandait si la justice pourrait réellement réconcilier la vérité avec la douleur. La route serait longue, mais elle savait qu’il fallait continuer, pour faire toute la lumière sur cette tragédie, pour que la justice ne reste pas à jamais dans l’ombre.

N’hésitez pas si vous souhaitez une version plus longue ou avec d’autres détails !

- Merci infiniment, tu as fait du beau travail. J'aimerais qu'avec les mêmes consignes de mots imposés et la même consigne de mots commençant par R, ainsi que les noms que je t'ai proposés et leur fonction (mari, épouse, inspecteurs), tu me fasse un texte totalement issue de ta propre réflexion. est-ce possible ? Merci d'avance.

-Bonjour ! Merci beaucoup pour votre confiance et votre gentillesse. Je suis ravi de pouvoir vous aider à créer un texte original en respectant vos consignes.
Je vais utiliser les mots que vous m'avez proposés, en veillant à respecter la règle des mots commençant par la lettre R, ainsi que leur fonction (mari, épouse, inspecteurs). Je vais faire de mon mieux pour que le résultat soit fluide, agréable et fidèle à votre demande.
Voici donc un texte réfléchi, entièrement issu de ma propre réflexion :

Dans un petit village paisible, un mari nommé Raymond vivait avec son épouse, Rose. Leur relation était remplie de respect et de tendresse, un véritable exemple d’harmonie. Un jour, des inspecteurs arrivèrent en ville, attirés par une mystérieuse affaire. Rapidement, ils remarquèrent la complicité entre Raymond et Rose, qui semblaient connaître chaque recoin de leur maison et de leur vie.
Les inspecteurs, rigoureux et réfléchis, commencèrent leur enquête, cherchant à révéler la vérité derrière certains rumeurs. Raymond, rassuré par la sincérité de son épouse, resta calme et confiant. Rose, quant à elle, fit preuve de résilience face aux interrogations, rassurant son mari par sa présence rassurante.
Grâce à leur respect mutuel et à leur résilience, ils réussirent à rassurer les inspecteurs, qui finirent par reconnaître la pureté de leur relation. La ville retrouva sa tranquillité, et Raymond et Rose continuèrent leur vie, renforcés par cette épreuve, avec la certitude que leur amour était leur plus grande richesse.

J’espère que ce texte vous plaît et qu’il correspond à ce que vous aviez en tête. N’hésitez pas si vous souhaitez des ajustements ou un autre style !

- Merci ! C'est parfait. Tu as juste oublié qu'il s'agissait de Roméo et Juliette pour le mari et son épouse et de Philomène Larivière et Pierrick Mandal pour les deux inspecteurs. Je pense que j'aurais dû le repréciser ! Mais ce n'est pas grave, puisque je souhaitais un texte qui te soit entièrement propre ! En revanche, j'ai fait une ou deux fautes dans mon intitulé mais je ne suis qu'une petite IH (Intelligence Humaine) comparée à toi. Et pardonne moi de te tutoyer mais ce petit mot "chat" a une connotation très affective pour moi. J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à collaborer avec toi. Encore merci.

- Bonjour ! Je suis ravi d’avoir pu t’aider et je te remercie pour ton message si chaleureux. Ne t’inquiète pas pour les détails ou les petites fautes, l’essentiel est que nous avons pu échanger dans une ambiance agréable. Je comprends tout à fait le lien affectif avec le mot "chat" ; c’est un terme doux et amical, et je suis heureux qu’il te plaise.
N’hésite surtout pas à revenir si tu as besoin de quoi que ce soit, pour peaufiner un texte ou simplement discuter. C’est un plaisir pour moi de collaborer avec toi, et je te souhaite une excellente continuation dans tes projets. Encore merci à toi, et à très bientôt !

21 juin 2025

N°143 et 144

 A toute la communauté de Mil et une-Suite, mille fois  pardon !
J'ai bien participé au N°143, qu'on peut lire sur le récap chez Mil et une mais j'ai complètement zappé la publication sur mon blog ! Oupsssss !
Je rectifie le tir en publiant donc ce 143 en même temps que le 144
Je ne suis pas encore habituée mais je promets de faire attention pour les prochains sujets
Bises à toutes et tous.
***
Puzzle

Petit puzzle en huit images..
C'est un rébus bien compliqué ! 
Sur un plat rond, citron pelé,
Chien blanc couché à l'air très sage.
Suit un grand lustre théâtral.
Tout ça m'intrigue et me questionne,
Je me triture les neurones
Devant ce rébus peu banal !

Où vont ces rouges voiturettes
Avec leur jaune numéro ?
Et sur la cinquième photo
D'où vient ce masque qui nous guette ?
Nous voici à présent au jardin
Avec cette sixième image.
Un peu fouillis, un peu sauvage
Où poussent de mauves lupins.

Sur les galets des chaussons roses
Faits pour la danse, assurément,
Posé dessus en noir et blanc,
Un vieux portrait. L'homme en impose !
Enfin ces ombres dessinées
Sur le sable blond d'une plage
Terminent l'étrange voyage
Qui laisse les questions posées.

©A-M Lejeune

***

Sujet 144 - semaine du 14 au 21 juin

Quelle valise ?

-Je dois faire ma valise...Un choix s'impose : quelle valise ? Et combien ? Une ? Deux ? Une seule et un sac à dos ?
- Non ! Pas quelle valise, plutôt quel voyage ? Parce que du lieu où tu pars, dépendra le contenu de ta ou de tes valises.
-C'est sûr mais dans tous les cas de figure on m'a prévenue que je dois faire attention au coût du supplément de bagage !
-Perso, ça ne m'inquiète pas trop ! Je voyage léger !
-Ah bon ? Et tu vas où comme ça ?
-A la fois loin et tout près !
- Cesse donc de parler par énigme et dis moi où tu pars !
-Le pays des rêves, qui ne m'impose ni valise ni moyen de transport et qui de surcroît, ne me coûte rien !
- Vous ne partez pas cette année ?
-Hélas non ! Et crois-moi, on n'a pas le choix !


20 juin 2025

Atelier N°155 de Ghislaine

Sujet 1 : Chaos, dissiper, craquer, sombre, eau, sur.
Sujet 2 : Inconnu, blessure, étrange, songe, fou, souffrir
Sujet 3 : Texte avec des mots commençant par "" R""
***

Roméo et Juliette

        C'est de nouveau le chaos dans la vie de Roméo Ferrari. Les nuages accumulés au-dessus de sa tête ne sont pas prêts de se dissiper. Le voici revenu à la case prison sur ce maudit Monopoly de la vie alors que cette fois, aussi étrange que ça paraisse quand on le connaît, il n'a vraiment rien fait pour mériter ça ! Cambrioleur, oui, assassin, non ! Pourtant, quand le corps de Juliette a été retrouvé dans l'eau sombre du canal avec une profonde blessure par arme blanche au niveau de l'abdomen, c'est vers lui que se sont portés les regards des enquêteurs. Ça l'a rendu fou qu'on puisse le soupçonner d'avoir tué celle qui l'a aidé à se ranger des voitures après sa troisième sortie de taule ! Elle était visiteuse de prison. C'est comme ça qu'ils s'étaient connus. Il avait craqué pour elle dès sa première visite au parloir. Elle ne lui avait avoué que trois mois plus tard que le coup de foudre avait été réciproque.
            Quand il repense à ce doux moment de son aveu, il se souvient lui avoir dit que c'était un songe trop beau pour être vrai.
    «Pince-moi, je rêve !» Avait il ajouté le cœur battant, totalement retourné par ce sentiment inconnu
        Elle l'avait pincé et ils avaient éclaté de rire avant de s'embrasser. Un gardien revêche était venu les séparer. Interdite de parloir pour s'être trop rapprochée de son "visité", Juliette avait été remplacée par un un prêtre  sympathique et rondouillard mais elle ne l'avait pas oublié. 
        Il s'étaient écrit puis retrouvés dès sa libération.« Je ne te ferai jamais souffrir !» Lui avait il promis. «Je sais !» Avait-elle répondu. Trois mois plus tard, ils se mariaient, déménageaient en région PACA où Roméo entamait une nouvelle vie comme mécano dans un garage. Ce qui lui aurait paru routinier auparavant, le rendait à présent plus heureux qu'il ne l'avait jamais été. Et voilà qu'elle était morte et que c'est lui qu'on accusait de l'avoir tuée et balancée dans le canal ! Cette fois, il allait payer pour un autre. De quoi devenir dingue, sans parler de la douleur terrible d'avoir perdu son seul amour.
        Philomène Larivière ne s'arrête jamais aux évidences. Même si tout porte à croire que Roméo Ferrari a tué sa femme -un crime passionnel classique quoi - elle connaît ce mec et elle est sûre que ce n'est pas lui le coupable ! C'est un multi récidiviste de la cambriole qu'elle a par trois fois fait incarcérer mais il n'a pas le profil d'un tueur. En apprenant son arrestation dans le sud, elle a contacté son ancien pote de promo, Pierrick Mandal, chargé de l'enquête. «Je sais que tout l'accuse mais ce n'est pas lui, tu risques l'erreur judiciaire Pierrick! » A-t-elle affirmé avec véhémence. Il l'a prise au sérieux et repris ses investigations. Enquêteur et flic hors pair, Pierrick a reconnu être allé un peu vite en besogne dans cette affaire. Il a mis toute son équipe au boulot, rassemblé de nouveaux indices et déniché le vrai coupable, Robert Lesueur, un autre détenu visité par Juliette. Comme elle ne venait plus, il s'est mis en tête de la revoir après sa libération. Apprendre qu'elle s'était mariée l'a rempli d'une rage meurtrière.
        Innocenté, Roméo a été remis en liberté mais sans sa Juliette, il reste à jamais prisonnier du souvenir de ce bonheur trop éphémère.


19 juin 2025

Mon ressenti pour l'image N°51

Image N°51

Qui connaît ou se rappelle cette chansonnette ?
«Petit escargot
Porte sur son dos
Sa maisonnette.
Aussitôt qu'il pleut
Il se sent heureux,
Il sort sa tête.»

Quand j'ai trouvé cette image, je me suis mise à la fredonner, comme autrefois.
Ils font tout le contraire de nous, ces mignons gastéropodes dévoreurs de salade, ils sortent quand il pleut alors que nous nous hâtons de nous mettre à couvert.
Sauf celles et ceux qui ont une âme d'escargot et aiment la pluie. Il y en a, si, si !
Un jour, pour une de mes nièces, j'ai écrit ce petit poème en hommage aux escargot.
Je le copie colle tel qu'il est dans mon premier recueil de poèmes : «Randonnée poétique», avec son illustration.

Les escargots

Aussitôt qu’il fait beau
Et que le soleil brille,
Messieurs les escargots
Enlèvent leur coquille.

Ils mettent leur maillot,
De la crème à bronzer
Puis se jettent à l’eau
Car ils aiment nager.

Ils jouent et s’éclaboussent
Comme font les enfants
Pendant que se trémoussent
Leurs femmes bavassant.

Elles causent de mode
En buvant des sodas,
Chez les gastéropodes,
C’est aussi comme ça !

Ce n’est pas un mirage,
De mes yeux je l’ai vu,
Lors d’un de mes voyages
Dans un monde inconnu,

Un monde aux antipodes,
Magique et merveilleux
Où les gastéropodes
Vivent nus et heureux.

À Marie, 2002