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14 octobre 2025

Je vais comme je peux

Bonjour les amies et amis
La motivation me manque.
L'inspiration aussi.
Moral toujours en berne. 
Trop de soucis qui m'empêchent de dormir.
Je me concentre sur ce qui est important pour moi en ce moment, la famille et survivre tant bien que mal.
Je ne vous oublie pas mais je ne sais pas quand je reviendrai sur ce blog.
Prenez soin de vous.
Bisous
Anne-Marie






24 septembre 2025

Clash

 Lassitude extrême. Angoisse +++. Grosses crises de larmes et encore plein prêtes à couler. peur, poitrine oppressée... Des mots terribles prononcés  par le fils et le père après un clash né de trois fois rien...

Dure journée

12 septembre 2025

Lâcher prise

 Avant d'aller se coucher, en espérant pouvoir s'endormir, lâcher prise, lâcher du lest, lâcher les mots pour dire ras le bol !
Marre de faire semblant que tout va bien quand tout va mal ! Marre de tirer le diable par la queue juste pour survivre, pour garder la tête hors de l'eau.
Parce qu'avec mon mari, c'est ce qu'on fait, on ne vit plus, on survit, on surnage, pas loin de la noyade !
Pourtant, on mène une vie sans excès ! Pas de sortie, pas de ciné, plus de vacances dans notre vieille petite caravane. Une balade pas très loin de temps en temps. Les dernières que nous avons faites, c'était pour ramasser des prunes, puis on est passé au ramassage des pommes et des poires sauvages. Les prochaines, si on peut garder la voiture, ce sera pour aller aux noix et aux châtaignes ! On prend ce que la Nature veut bien nous donner gratuitement. de la promenade utile en somme.
Cette année, nous ne serons pas allés une seule fois à la mer qui n'est pourtant pas si loin de chez nous !
En fait nous passons notre vie à compter le moindre sou et finalement, on se retrouve quand même dans le rouge bien avant la fin du mois. Nous n'arrivons plus à nous en sortir. Et ça dure en fait depuis le mariage de notre fils que nous avons payé en partie et qui a abouti à un divorce 2 ans plus tard. Résultat de ce fiasco, le fiston  est revenu chez nous  sans un sou parce que sa garce d'ex femme l'a saigné à blanc. Ce foutu mariage nous a mis dedans comme dit mon homme et depuis, on n'arrive plus à remonter la pente. Notre fils nous donne un peu d'argent mais il n'a pas un gros salaire alors on ne peut lui en demander plus ! Et comme il est célibataire, il ne parvient pas à obtenir un logement malgré son emploi stabilisé. Pour essayer de nous en sortir, nous avons contracté de petits crédits à la consommation et nous avions réussi à nous maintenir sans incident de remboursement mais là, bing, ça nous est tombé dessus. En 52 ans de vie commune, ça ne nous était arrivé qu'une fois et nous avions pu régler rapidement le problème mais là, c'est le coup de massue. Mon mari a racheté une partie de son assurance vie pour rempoter les comptes mais tous calculs faits, ça bouche à peine une dent creuse. Il me reste à racheter une partie de la mienne mais là encore, c'est un tout  tout petit os à ronger pour nos créanciers. On se demande comment on a pu en arriver à cette extrémité alors qu'on ne fait aucune dépense somptuaire. Juste les courses pour manger ! Et on dit que les retraités sont riches ! Ils n'ont qu'à venir vivre chez nous ne serait-ce qu'un mois ceux qui disent ça et il verront comment vivent les petits retraités aujourd'hui alors que les produits de consommation courante ne cessent d'augmenter !
Voilà , j'ai vidé mon sac ! Qu'on me lise ou pas n'a pas d'importance en réalité ! , j'avais juste besoin de lâcher un peu de lest comme je le dis plus haut !  De mettre noir sur blanc mon mal être et mon angoisse permanente. Peut-être que ça m'aidera à m'endormir et si j'y parviens, j'espère ne pas retomber dans mes cauchemars habituels, parce que ça m'épuise.
Amies ou amis qui passez par ici, je vais me faire absente pendant quelque temps ! Je n'ai plus l'énergie ni l'envie de continuer à donner le change.
Je vous embrasse très fort
Anne-Marie

23 août 2025

Clin d'œil à Gigi...

 Pour faire écho à sa publication sur son logorallye  ici https://lesmotsdeghislaine.blogspot.com/2025/08/mon-texte-loggorallye-no-2.html
Pour moi, ragots = ragoût infame de médisance
Il y a des années- ma fille a 52 ans, mon fils 45-, j'avais l'habitude de retrouver les autres mamans devant l'école où nous attendions la sortie de nos enfants en bavardant gentiment.
L'une d'elle habitait mon quartier et  je la croyais mon amie jusqu'au jour où, arrivée après elle devant l'école, je l'ai surprise en pleine conversation animée avec une autre maman que je connaissais sans vraiment beaucoup l'apprécier.  Très occupées à "blablater", ou plutôt à déblatérer, elles ne m'avaient pas vue. C'est mon nom  que j'ai entendu prononcer alors j'ai tendu l'oreille, masquée par les toilettes publiques tandis que ces deux charmantes dames cassaient joyeusement du sucre sur mon dos ! A l'époque, j'étais conseillère municipale. Ceci explique peut-être cela mais ça n'excuse pas la méchanceté gratuite ! Et celle que je croyais mon amie n'était pas la moins virulente ! Je me suis approchée avec un "Bonjour mesdames" innocent. Elles sont devenues rouges comme des coquelicots et celle qui se disait mon amie et dont la fille jouait avec la  mienne devant la maison m'a dit d'un air un peu gêné  : 
- Oh, bonjour madame Lejeune, on ne vous avait pas vue, ça va ? 
-Pas trop bien !Je vous écoute depuis quelques minutes, du coup...
Après ça, on ne s'est plus parlé pendant quelque temps. Un jour, elle a frappé à ma porte. Elle voulait s'excuser. J'ai pardonné mais ça n'était plus pareil entre nous. Puis elle a déménagé. Fin de l'histoire. Nous ne nous sommes  jamais revues par la suite. Après cela, je n'ai plus essayé de me faire d'amies dans mon quartier. Juste des relations de bon voisinage, ça me suffit ! On papote un peu  de jardin à jardin, on cause des de nos enfants, de la pluie et du beau temps... et sitôt que ça dévie vers des "on dit" sur l'un ou sur l'autre, je prétexte une occupation urgente pour  couper court !


Les commères (2001)

Bla bla bla ! Bla bla bla…
Les voici, les voilà !
Sur le pas de leur porte
Elles lancent des mots
Et le vent les emporte
Comme des feuilles mortes.
Que de gentils ragots,
Que de mielleux poisons
Distillent les commères !
Que de soupes amères
Cuisent en leurs maisons !
Qu’elles touillent en chœur,
Qu’elles mangent en sœurs
Bavassant, l’air gourmand !
Quand grondent les orages
Chargés de commérages,
N’écoute pas le vent
Qui enfle la rumeur !
Barricade ton cœur
Puis ferme tes volets
Et d’un coup de balai,
Chasse donc les sorcières,
Les commères !

©A-M Lejeune

08 juillet 2025

Bonjour !




Bonjour !

Bonjour ...

Bonjour ?

Pas de réponse ?
Me voyez-vous ?
Pas de réponse.
Apparemment, vous ne me voyez pas !
Normal, j'ai perdu la face.
Pas dans le vrai sens du terme hein ! Mais c'est tout comme puisque vous ne me voyez pas. Ou du moins, vous me voyez mais vous ne me regardez pas.
Pour vous, je ne suis qu'une ombre anonyme au milieu du nombre anonyme. Une silhouette indistincte, à peine entrevue, déjà oubliée.
Je suis transparent(e), invisible ou le mot que vous voulez pour décrire ce fantôme que je suis devenu(e) à vos yeux.
Je ne suis pas muet(te) mais je suis inaudible, puisqu'aussi vrai que vous que vous ne me voyez pas, vous ne m'entendez pas.
Vous ne voyez pas mon regard perdu. Je n'ai plus de visage
Vous ne voyez pas ma main tendue. Une ombre n'est pas tangible.
Vous n'entendez pas mes cris silencieux, mes appels au secours, lancés à travers ce bonjour timide que je vous offre. Vous êtes sourds. Votre cœur est sourd;
Vous n'en faites pas exprès ! Á vrai dire, vous ne vous en rendez même pas compte.
Vous n'avez pas le temps ! La vie vous presse, vous bouscule. Vos propres préoccupations quotidiennes vous submergent et finissent par vous noyer.
Et lorsque l'on se noie, on ne voit plus rien, on n'entend plus rien. On ne pense plus qu'à une chose, survivre !
Bonjour !
Je suis la femme de ménage qui part au boulot puis qui en revient, harassée. J'ai encore la force de vous dire bonjour mais vous ne m'avez pas vue, pas entendue.
Bonjour !
Je suis le ramasseur de détritus, le balayeur, l'éboueur. Je vous ai souri, salué de la main mais vous ne m'avez pas vu.
Bonjour !
Je suis le SDF du coin de la rue là-bas. J'ai tendu la main vers vous mais vous avez évité de croiser mon regard.
Bonjour !
Je suis le gamin à qui ses parents ont appris qu'on doit dire bonjour. Je l'ai fait mais vous ne m'avez pas répondu.
Bonjour !
Je suis le facteur qui dépose le courrier dans votre boîte à lettres, le distributeur de prospectus, la dame-pipi, le monsieur qui promène son chien, la maman qui emmène son bambin à l'école, la caissière du supermarché, votre voisin (e).
Je suis, je suis, je suis....Toutes ces personnes que vous croisez sans les voir, sans les entendre, sans vous arrêter ne serait-ce qu’une seconde.
Je suis tous ces passants, ces ombres anonymes, ces fantômes sans visage qui n'attendent qu'un mot, un regard pour exister : BONJOUR !
Je demande pardon à toutes les personnes que j’ai croisées sans leur offrir ce bonjour pourtant si simple à dire.
Je vous demande pardon pour toutes ces fois où je l’ai lancé si vite que je n’ai pas eu le temps de penser à ce qu’il veut réellement dire: « Bonne journée »
Á toi, à toi, à toi… Á vous toutes et tous aujourd’hui, je le dis du fond du cœur ce joli mot si rempli de sens  : BONJOUR !
Bisous

25 juin 2025

Les trois petites


Les trois petites, Anne-Marie, celle à lunettes, Evelyne à droite et Marie-Lise, à l'autre bout de la table.. C'est comme ça qu'on nous a vite appelées quand on a débarqué dans notre famille d'accueil en 1962. Les trois petites qui sont chez madame H disait-on aussi quand on nous croisait, toujours ensemble sur le chemin de l'école. Trois petites filles de la fratrie des B qui compte 7 enfants, tous enlevés à leur maman, veuve et tombée dans le pot au noir après la mort accidentelle de son mari.  7 frères et sœurs séparés et placés  par "l'assistance publique" dans différentes familles. Nous étions censés être placés deux par deux en fonction des âges. Mais 7 est un chiffre impair ! Vous voyez le topo Du coup, j'allais me retrouver seule  mais poussée par l'assistante sociale,  la nourrice choisie pour mes deux petites sœurs a accepté de me prendre à l'essai pour un mois. J'allais sur mes 12 ans et madame H craignait que j'aie une mauvaise influence sur les deux petites. Elle m'a finalement gardée. Bénie soit-elle ! C'est ainsi que nous sommes devenues "les trois petites" mais  je suis longtemps restée blessée par  cette "prise à l'essai". Une espèce d'épée de Damoclès toujours brandie au-dessus de ma tête. 
Notre nourrice, mère de 11 enfants et  qui venait elle aussi de perdre son mari de façon tragique, avait besoin d'un supplément de revenus. et d'un dérivatif à son chagrin. En bonne chrétienne, je dois l'admettre,  elle a fait un peu plus que son "travail" de famille d'accueil et ses enfants nous on bien intégrées, même s'il y a eu - et c'est bien normal -, quelques tiraillements de temps en temps. Elle aurait pu nous mettre à l'école laïque comme le souhaitait l'administration mais elle a préféré ne faire aucune différence en nous mettant à l'école privée, comme ses filles encore scolarisées. 
Le hic, c'était lors des  réunions familiales. Imaginez  autour de Thérèse la  Nounou :  Anne-Marie, l'aînée longtemps célibataire puis finalement mariée à Pierre-Alphonse,  Pierre, Renée son épouse et leur fille Nathalie, Jean-Claude et Françoise sa femme, Marie-Françoise, religieuse, Francis et Colette, sa femme, Marie-Josée (qui restera célibataire toute sa vie), Marie- Paule qui finira mariée à Pierre, un vieil ami de la famille, Michel, qui épousera Françoise,  Dominique qui elle épousera Gérard, Elisabeth, et enfin la petite dernière Marie-Christine.  Plus, dans les grandes occasions, la tante Marie, Annick et Eric,  les cousins de Paris et leur père veuf Léo et les parents de la femme de Jean- Claude.  Et enfin,  nous, les 3 petites pièces ajoutées à cette grande famille. Puis, plus tard, les enfants des uns et des autres viendront grossir les rangs ! Une sacrée tablée pas vrai ! Le dimanche, en général, nous mangions dans la cuisine où se trouvait la "grande table". Autour d'elle, même avec les rallonges, il n'y avait pas de place pour tout le monde alors nous, les 3 petites, nous étions installées à la "petite table", rabattable contre le mur. Avec les autres mais à part, jusqu'à ce que Pierre, le vieil amie de la famille décide de venir se caler avec nous tant bien que mal parce que , disait-il, il n'y a pas de raison !
Dans les grandes occasions donc, même à la petite table, nous n'avions pas notre place. Du coup, on nous installait, "comme au restaurant" songions nous, à la table de la vraie salle à manger (celle de la photo) bien trop petite donc plus utilisée comme telle depuis longtemps. Pour faire passer cet isolement du reste de la famille comme une espèce de privilège,  notre nounou venait nous servir,  avec son beau tablier blanc et faisait comme si , effectivement, nous étions des clientes d'un restaurant chic.  Et hop, un joli sourire pour la photo souvenir

Ma communion solennelle.
Ce jour-là, pour caser tout le monde, on avait débarrassé la chambre de  la nounou et on y avait installé la tablée de fête avec de grands draps blancs en guise de nappes.

*
Une partie de ma famille d'accueil, plus mon parrain (frère de ma mère) à côté de ma nounou(en noir), et sa femme, tante Giselle, une main sur mon épaule. C'est la seule fois en 10 ans où ils sont venus nous voir

*
Elles ont poussé les 3 petites

Je n'avais pas encore pris mon vol.
***

16 mai 2025

Ch'tit clin de cœur pour Séverine



 Des pensées amicales pour toi Séverine, en attendant ton retour

Je les ai postées sur mon blog créas mais à tout hasard, je les dépose ici aussi à ton intention. Bisous

11 juillet 2024

Ouf !!!!

 Notre petite Bobine retrouvée, apeurée, assoiffée, affamée mais elle va bien !

Où es-tu Bobine ?

C'est la plus âgée des 4 chats qui vivent chez nous. Elle ne va plus jamais très  loin depuis qu'elle a pris de l'âge (presque 14 ans) mais elle n'a pas reparu depuis hier soir. Elle est partie faire son petit tour après notre repas, comme d'habitude. Comme nous laissons une porte entr'ouverte quand il fait bon pour que les chats puissent sortir même la nuit (ils aiment dormir sur la terrasse, sous la pergola),  mon mari qui leur donne leurs croquettes le matin, s'attendait à les voir tous  devant leur gamelle. Mais Bobine qui est pourtant la plus gourmande, n'était pas là ! Il a donc commencé à l'appeler et à la chercher sans résultat. Puis nous avons espéré la revoir ce midi à l'heure du repas, d'autant plus qu'il y avait du poulet à notre  menu et qu'elle adore ça !
Mais toujours pas de Bobine au rendez-vous !
Je crains le pire et ça me désespère ! Je n'avais déjà pas trop le moral alors là, ça commence à faire beaucoup