Pour faire écho à sa publication sur son logorallye ici https://lesmotsdeghislaine.blogspot.com/2025/08/mon-texte-loggorallye-no-2.html
Pour moi, ragots = ragoût infame de médisance
Il y a des années- ma fille a 52 ans, mon fils 45-, j'avais l'habitude de retrouver les autres mamans devant l'école où nous attendions la sortie de nos enfants en bavardant gentiment.
L'une d'elle habitait mon quartier et je la croyais mon amie jusqu'au jour où, arrivée après elle devant l'école, je l'ai surprise en pleine conversation animée avec une autre maman que je connaissais sans vraiment beaucoup l'apprécier. Très occupées à "blablater", ou plutôt à déblatérer, elles ne m'avaient pas vue. C'est mon nom que j'ai entendu prononcer alors j'ai tendu l'oreille, masquée par les toilettes publiques tandis que ces deux charmantes dames cassaient joyeusement du sucre sur mon dos ! A l'époque, j'étais conseillère municipale. Ceci explique peut-être cela mais ça n'excuse pas la méchanceté gratuite ! Et celle que je croyais mon amie n'était pas la moins virulente ! Je me suis approchée avec un "Bonjour mesdames" innocent. Elles sont devenues rouges comme des coquelicots et celle qui se disait mon amie et dont la fille jouait avec la mienne devant la maison m'a dit d'un air un peu gêné :
- Oh, bonjour madame Lejeune, on ne vous avait pas vue, ça va ?
-Pas trop bien !Je vous écoute depuis quelques minutes, du coup...
Après ça, on ne s'est plus parlé pendant quelque temps. Un jour, elle a frappé à ma porte. Elle voulait s'excuser. J'ai pardonné mais ça n'était plus pareil entre nous. Puis elle a déménagé. Fin de l'histoire. Nous ne nous sommes jamais revues par la suite. Après cela, je n'ai plus essayé de me faire d'amies dans mon quartier. Juste des relations de bon voisinage, ça me suffit ! On papote un peu de jardin à jardin, on cause des de nos enfants, de la pluie et du beau temps... et sitôt que ça dévie vers des "on dit" sur l'un ou sur l'autre, je prétexte une occupation urgente pour couper court !
Les commères
(2001)
Bla bla bla ! Bla bla bla…
Les voici, les voilà !
Sur le pas de leur porte
Elles lancent des mots
Et le vent les emporte
Comme des feuilles mortes.
Que de gentils ragots,
Que de mielleux poisons
Distillent les commères !
Que de soupes amères
Cuisent en leurs maisons !
Qu’elles touillent en chœur,
Qu’elles mangent en sœurs
Bavassant, l’air gourmand !
Quand grondent les orages
Chargés de commérages,
N’écoute pas le vent
Qui enfle la rumeur !
Barricade ton cœur
Puis ferme tes volets
Et d’un coup de balai,
Chasse donc les sorcières,
Les commères !
©A-M Lejeune
Coucou chère Anne-Maï,
RépondreSupprimerEXCELLENTISSIME !
Personne n'y échappe !
Il y aurait long à dire !
Je me garderai de tout commérage !
Des bisous lumineux, emma-mfm
J'ai la même tactique, je ne copine pas dans le village.
RépondreSupprimerSi je veux m'éclipser, j'ai comme excuse de devoir aller aux toilettes et ça fonctionne.
Bon week-end.
Ce serait presque rassurant que cela existe, heu, de partout... bouh ! bisous.
RépondreSupprimerC'était Emma l'anonyme !
RépondreSupprimerBonjour ma copine
RépondreSupprimerHé oui comme tu écris on a toutes ces petites commères chez nous...
Merci d'avoir si bien répondu à mon écrit
Bises de samedi ma copine
Idem, des relations de bon voisinage, sans plus.... la pluie le beau temps, comme on dit.... voire un menu service à l'occasion.... amitiés, jill
RépondreSupprimerla perfidie hélas fait partie de la vie
RépondreSupprimerEt c'est heureux que l'on entende pas tout ce qui est dit sur nous!
Tu lui a accordé un pardon: c'est ainsi que tu t'ai guérie
amitiés JAK
Ah ! Ces commères hypocrites, hélas personne n'y échappe malheureusement !!! Bravo pour ton texte, Anne-Marie ! Bon début de semaine. Bisous
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