Si belle Séléné
Qui berce
tendrement
Bien trop de mes
nuits blanches?
Parfois si blond
croissant
Qu'enfant je
voulais mordre
Et parfois
médaillon
Sur un collier
d'étoiles,
Qu'un pierrot
amoureux
Offre à sa
Colombine,
Je voudrais tant
l'atteindre
Mais je suis
prisonnière.
Sous la
charpente obscure
De ma prison
nocturne,
Mon lit est la
cellule
Où les yeux
grands ouverts
Je rêve
d'évasion.
Et pendant que
certains,
Croyant
faciliter
Leur
endormissement,
Recomptent les
moutons
Épargnés par
le loup,
Qui n'est qu'un
chien courant
sur une morne
plage,
Moi je compte
les arbres
Pour trouver le
sommeil.
Un deux
trois...tous pareils !
Des arbres
alignés
Sur fond de gris
nuages...
Tourne tourne ma
vie
Sur les rubans
usés
D'une vieille
cassette
Tournent
tournent les pages
Avant que tout
s'arrête...
Avant qu'au bout
du bout,
Je traverse le
pont
Qui mène à cet
ailleurs
Auquel je crois
si peu.
En attendant je
nage
Comme tant
d'autres nagent
Dans l'océan
profond
De ces bizarres
nuits
Où le sommeil
me fuit.
Et quand enfin
pourtant,
La cruelle me
prend,
Je rêve en
souriant
Que je suis un
enfant
Endormi et
confiant
Dans les bras de
la Lune.
C'est parfait et ça ressemble à mes nuits.
RépondreSupprimerBon week-end.
un très joli texte quireveille la rêverie
RépondreSupprimerFrançois
Bonjour Anne-Marie,
RépondreSupprimerSuper !!! Bravo et bon week-end,
Bisous
Bonjour MA copine
RépondreSupprimerTiens on dirait que ce poème me va pour certaines nuits que je passe avec les 2 yeux ouverts !
C'est joliment écrit ma copine