25 janvier 2025

Homonymes N°6 de Nanou

 


Écrire un texte avec les homonymes : Maie : caisse dans laquelle le boulanger conservait la farine ou utiliser comme pétrin. Mais : conjonction de coordination. Mai : mois de l’année. Mets : plat de qualité. Met, Mets : verbe mettre. Mes : adjectif possessif.
Et/ou : Si je vous dis Maigreur vous pensez à quoi. Écrire un texte avec ce mot et ceux qui vous sont venus à l’esprit. 
Maigre, Régime, maladie, manger, anorexie, boulimie, regard, faible, maigrir , minceur.
Et/ou : Acrosticher le mot Maigreur.
(Une histoire un peu macabre à prendre au second degré SVP. Merci !)
La femme du boulanger

- Elle m'a roulé dans la farine et mis dans le pétrin, le comble pour un boulanger non?
- Elle a fait quoi pour t'énerver comme ça ?
- Non seulement elle piquait dans la caisse mais en plus, elle me trompait avec mon mitron !
- Et alors ?
- Je lui ai rendu la monnaie de sa pièce.
-Tu l'as trompée toi aussi ?
-Non ! Je l'ai proprement zigouillée, découpée en morceaux que j'ai mis dans un grand sac de farine. Et hop, dans le fournil, sous la maie.
-Ça n'a pas dû être facile !
- Elle ne prenait plus trop de place tu sais !
- Ah bon !
-Ben elle était passée de la boulimie à l'anorexie ! Une pitié à voir ! Elle était vraiment devenue ma moitié si tu vois ce que je veux dire ! Elle était d'une maigreur à faire peur. Quand je lui faisais remarquer, elle disait :"C'est mon régime minceur qui veut ça !"
- Un régime? Tu parles, c'est une maladie l'anorexie !
-Je sais bien ! Ça m'inquiétait de la voir s'étioler alors je lui préparais les mets les plus délicats histoire de la requinquer. Elle mangeait deux bouchées pour me rassurer et elle allait aussi vite se faire vomir ! Elle sortait de là faible, plus blanche que ma farine et me disait : "Tu vois, ça ne me vaut rien de tant manger !". Le pire c'est qu'elle ne semblait même pas remarquer les regards apitoyés des clients.
-Comment elle a pu séduire ton mitron si elle était devenue si maigre ?
-C'est pour lui qu'elle a voulu maigrir ! C'était un gringalet pas plus épais qu'une ficelle !
- T'as su comment pour eux ?
- C'était en mai, l'an dernier. Je les ai surpris en train de s'envoyer en l'air dans le fournil, sur mes sacs de farine ! J'aurais pu foncer mais je mets un point d'honneur à garder mon sang froid. Je les avais vus, eux pas! Ils étaient bien trop occupés pour ça !
-Et alors ?
-Alors j'ai attendu. Après leur partie de jambe en l'air, ils se sont endormis, comme de juste et là...
- Ne me dis pas que... Le mitron aussi ?
-Si si ! Pas question de les séparer ! Je leur ai réglé leur compte à tous les deux. Il y a deux sacs côte à côte sous la maie !
-Et te voilà condamné à partager ta cellule avec un cocu de boucher qui a foutu sa femme dans un four à pain. On fait une sacré équipe tous les deux !
*
Avec les homonymes
Le boulanger et ses enfants

Mes enfants, pour faire du bon pain, il faut de la bonne farine mais pas n'importe laquelle. Celle de ma maie, blanche et naturelle est parfaite pour ça !  Bien travaillée dans le pétrin, levée juste ce qu'il faut et cuite à point dans le four à bois, à l'ancienne, elle donne le meilleur pain que vous ayez jamais mangé ! Le pain c'est l l'un des mets les plus simples et les plus appréciés quand il est fait dans les règles de l'art ! Allez, on s'y met ! On attend pas le mois de mai ni la saint Glinglin !
                                      *
Mince alors !
Aucune chance que je maigrisse,
Il n'y a pas moyen !
Gardez pour vous vos conseils
Rangez vos recettes light
Et laissez moi manger tranquille !
Un jour peut-être
Régime sérieux je ferai...

24 janvier 2025

Atelier N°251 de Ghislaine

Sujet 1 : époque, puisque, patient, sec, mordre, durer.
Sujet   2 : Qualité, oiseau, titre, raconter, lettre, plier.
Sujet 3: Un texte avec des mots commençants par "" M ""
*
                                        
Le photographe
A l'époque du numérique, Michel est un photographe à l'ancienne. Il a toutes les qualités de ces chasseurs d'images passionnés. Il est patient, méthodique, minutieux, voire méticuleux pour le choix de chacune de ses prises de vue avec son vieil appareil argentique qu'il manipule avec précaution tant il est hors d'âge mais dont il maîtrise les subtilités avec art ! Il sait s'adapter à toutes les conditions météorologiques. Il mitraille sous la pluie comme sous le froid sec de l'hiver ou le soleil ardent de l'été. Il est capable d'attendre des heures qu'un oiseau se pose sur la branche qu'il a choisie pour la photo qu'il a décidé de faire. Le gel peut le mordre, la chaleur étouffante le faire transpirer à grosses gouttes, il ne bougera pas puisque son seul but est de réaliser le plus beau cliché possible. celui qui racontera à ceux qui le regarderont, la belle histoire qu'il aura écrite en lettres noir et blanc ou en couleur, selon son inspiration du moment. Un histoire à laquelle il donnera un joli titre, en accord avec le sujet capturé par son objectif. Une histoire faite pour durer dans le temps. Pas comme celles des photos numériques qui, pour se plier aux lois de l'éphémère, sont effaçables d'un simple clic. Vous ouvrirez peut-être un jour un des albums de Michel et vos yeux liront et reliront cette merveilleuse histoire.

20 janvier 2025

Récap liste N° 95 et image N°42

 Vous pouvez trouver le récapitulatif  des participations pour mes deux derniers ateliers,  listes du 15 janvier et Image du 16  en cliquant sur les liens ci-dessous  :

Merci
Je pars quelques jours, de ce lundi à vendredi soir
A bientôt
Bisous

19 janvier 2025

Mon image N°42

Musique, langage universel

Écoutons la musique
Langage universel.
C'est un Crédo magique
S'élevant vers le ciel.
C'est le violon du vent
Qui vibre dans les branches
C'est le chœur des enfants
A la messe, un dimanche.
C'est au bord de la mer,
La vague qui vacille.
C'est dans l'âtre l'hiver
La bûche qui grésille.
C'est le chant de la pluie,
Les tambours de l'orage,
Les mots doux d'une amie
Quand la peine fait rage.
D'une mère à l'enfant
C'est la tendre berceuse.
C'est le rythme entrainant
D'une valse joyeuse.
C'est d'un bandonéon
Les notes langoureuses
Qui scandent la passion
D'une danse amoureuse.
Symphonie harmonique,
Langage universel,
Jouons de la musique
Les accords éternels.

©A-M Lejeune


17 janvier 2025

Proposition N°101 de Nanou

Proposition n°101

- Phrases : rien dans les mains - bouchon de sa ligne - jeter un coup d’œil - vaches maigres - changer de trottoir - voyage imprévu - piquer du nez.

- Mots ou expressions : dorer la pilule – extérieur – marmonner – garder – toutefois.

- et/ou Thème : Animaux

***

Charles n'a pas la pêche !

C'est le temps des vaches maigres pour Charles. Il a passé beaucoup de temps à se dorer la pilule avec l'héritage conséquent de ses parents. Il a dépensé sans compter : voyage imprévu au bout du monde, voiture, vêtements, montres de luxe, vacances aux Baléares et tutti quanti...Il a joyeusement tout dilapidé en à peine deux ans. Criblé de dettes, il s'est retrouvé à la rue. Rien dans les mains puisqu'il n'a jamais cherché à travailler et bien sûr, rien dans les poches. Si toutefois et vu de l'extérieur, il réussit encore à garder l'apparence d'un nabab, juste parce qu'il a refusé de ventre toute sa garde-robe de riche, à l'intérieur, il est vidé, usé, seul. Tous les amis qu'il s'était fait grâce à son argent, vont désormais jusqu'à changer de trottoir quand ils le croisent. Aucun de ceux qui ont profité de ses largesses, ne consent à lui marmonner ne serait-ce qu'un simple bonjour. Le chien abandonné qu'il a trouvé dans une ruelle, un petit bâtard pas très beau à voir, lui offre plus d'amitié et de tendresse qu'il n'en a jamais reçu de ces gens-là. Les animaux savent se montrer plus fidèles que bien des humains ! Mastic le suit partout. Un vrai pot de glue mais il l'adore. Assis près de lui au bord de la rivière où il tente de pêcher leur repas du jour, le brave toutou surveille le bouchon de sa ligne . Lui se contente de jeter un coup d’œil de temps à autre. Il peut piquer du nez tranquille et rattraper un peu de sa nuit sans sommeil. Si ça mord, Mastic le réveillera. Çà tombe bien car aujourd'hui, il n'a vraiment pas la pêche !


Ma liste 95

Liste 95 : Irréel, résonner, habitudes, concours, menacer, neige, partout, dernier, hésitation, avis.


Le règne de l'IA


Dehors, la neige tombe à gros flocons. Demain tout sera blanc. Maelle s'en moque. elle est au chaud, devant l'écran de son ordinateur. Fidèle à ses habitudes de couche-tard, elle écrit. Le seul bruit qui résonne dans la maison est le cliquetis ininterrompu des touches du clavier. Ses doigts tapent sans hésitation. Elle commençe à fatiguer mais elle est pressée de mettre le dernier mot à son texte. Son histoire parle d'un monde irréel partout dominé par l'IA. Un monde froid, impersonnel, totalement automatisé, où l'être humain est devenu l'esclave des machines. Pas esclave dans le sens où sans leur concours quotidien, il ne sait plus se débrouiller ce qui est déjà le cas pour beaucoup de gens ! Non, ce qu'elle décrit, c'est un monde où des robots dotés d'une intelligence redoutable, ont fini par prendre le pouvoir absolu sur les Hommes qui lui doivent désormais obéissance et respect. A son avis, ce qu'elle a imaginé fait bien plus que menacer. Il suffit d'écouter les actualités, de lire les journaux pour s'en convaincre. Il n'y a pas un jour sans que soit évoquée l'utilisation de ces fameuses IA. Elles génèrent des images, écrivent à notre place...Si elles agissent encore en suivant nos instructions,demain peut-être seront elles capables de s'auto déterminer. Tout cela fait peur à Maelle. "Quand ai-je abandonné le stylo et le papier au profit de l'ordi et du clavier" ? Se dit-elle. A bien y réfléchir, le règne des IA a déjà commencé.. Il est plus que temps que l'Humanité réagisse avant que la fiction ne devienne une réalité !

©A-M Lejeune

***

Voici un texte généré en quelques minutes par une IA. Je lui ai juste donné l'instruction de décrire une promenade dans la campagne en y incluant les mots de cet atelier N°95

Dans un paysage irréel, une promenade à travers la campagne se transforme en une expérience inoubliable. Les flocons de neige tombent doucement, recouvrant le sol d'un manteau blanc, tandis que le silence ambiant résonne avec une tranquillité apaisante. Les habitudes quotidiennes semblent s'effacer, remplacées par une atmosphère de sérénité et de contemplation. Au loin, un concours de chants d'oiseaux attire l'attention, mais une légère hésitation s'installe, comme si la nature elle-même craignait d'être perturbée par la présence humaine. Les menaces du monde moderne paraissent lointaines, et l'on se sent en harmonie avec la beauté qui s'étend partout autour de soi, offrant un dernier refuge à ceux qui cherchent à échapper à la frénésie de la vie urbaine.


16 janvier 2025

Image N°42

N°42

*


"La symphonie du bonheur"
*
"Solfège d'un lever de soleil sur la mer"
*
"Les amants séparés"
*
"Joyeux arc-en-ciel"
"Musique en haïkus""
"L'orchestre de Neptune"
*
"Les sentiers lumineux de la fraternité"
*
Musique, langage universel






 


15 janvier 2025

Mise au point info

 Coucou bonjour les amies et les amis

Vu le peu de fréquentation de mon blog d'écriture "Mots et rêves", ce que je peux comprendre, la multiplication des blogs est parfois fastidieuse pour les visiteurs et visiteuses, je concentrerai désormais sur celui-ci la majorité de mes écrits, ateliers et autres textes de mon cru.

Vous trouverez le premier de ces partages libres dans la rubrique '" Mes histoires farfadesques"

Bisous tout le monde

Anne-Marie

Un conte bizarre



C'est une drôle d'histoire que j'avais commencé à écrire pour mes petites filles il y a déjà quelques années et que je n'ai jamais vraiment terminée.
Tableau réalisé pour ce conte, avec des images (fond et personnages),générées par une IA  sur le site 123 RF, en fonction de mes instructions. 
Pour le chêne avec des feuilles en forme  de pages  colorées, l'es différents sites d'IA que j'ai consultés, n'ont pas compris ma demande, quelle que soit la façon dont je la tourne

Les facéties de madame Grindolin.

Un jour, dans une forêt tout ce qu’il y a de plus ordinaire, en apparence du moins, un lapin géant, qi marchait sur ses deux pattes arrière comme un humain, rencontra une petite fille minuscule. Lui, avait la taille d’un homme adulte, genre un mètre soixante-dix-huit, elle mesurait tout juste trois centimètres Il faillit l’écraser tellement elle était petite mais heureusement, comme chacun le sait, les lapins sont doués d’une excellente vision. Cela et le fait que la fillette eut si peur qu’elle cria très fort ! Si fort en dépit de sa toute petite taille, que le lapin, qui s’appelait Hector, soit dit en passant, en sursauta de surprise et s’arrêta net ! Juste à temps !
- Quel est donc ce drôle de bruit ? Couina-t-il sur le qui-vive. Il regarda par terre et vit une espèce de bestiole qui gigotait désespérément, plus grosse qu’une coccinelle, moins grande qu’un papillon. Il s’avisa qu’en tout, tout, tout petit, ça ressemblait à s’y méprendre à un de ces enfants d’humains comme il en croisait parfois avant queIl se baissa et prit précautionneusement l’être minuscule entre ses pattes, pour le regarder de plus près. C’était une petite fille très mignonne, avec des yeux bleus, autant qu’il put en juger, Elle avait de longs cheveux blonds tout bouclés et portait une robe rouge. Elle tremblait comme une feuille. Se pouvait-il que…Sans réfléchir d’avantage, et conscient toutefois qu’il risquait de lui faire peur il lui parla de sa plus douce voix. Il fallait qu’il sache !
-Qui es tu ? lui demanda-t-il. 
Elle ne sembla pas comprendre et se recroquevilla dans les poils de ses pattes. Bien sûr réalisa-t-il, ses deux longues incisives de rongeur rendaient son élocution difficile ! Et puis il ne parlait pas depuis longtemps. Il s’appliqua donc et redemanda doucement :
-Qui es tu ? Moi, c’est Hector !
-Je.. je m’appelle Lise, bégaya l’enfant. Je suis une petite fille !
-Ça, je l’ai bien vu ! Mais seulement parce que j’ai de bons yeux hein D’habitude, celles que je rencontre sont bien plus grandes que moi, tu dois le savoir ! Que t’est-il arrivé dis-moi ?
-U…une sorcière ma fait boire une potion et d’un seul coup, j’ai rétréci, rétréci jusqu’à…
-Je vois, je vois…
-J’avais si soif… je m’étais perdue… J’ai vu la jolie cabane dans une clairière… J’ai frappé à la porte…. Une vieille dame m’a ouvert.. Je lui ai demandé mon chemin et à boire. Elle m’a fait entrer. Je ne me méfiais pas, elle avait l’air si gentille…. Elle m’a donné un grand verre d’eau ! J’avais si soif que je l’ai bu d’un trait et…Voilà !
-Je comprends, je comprends… Toi aussi tu as rencontré madame Grindolin !
-Parce que tu la connais ? Oh bien sûr ! Que je suis bête !
-Je la connais oui ! Je faisais partie des lapins de son clapier ! Un jour, elle m’a fait manger des carottes très spéciales…Et voilà ! J’ai grandi, grandi et depuis, je parle aussi comme tu peux l’entendre ! Écoute Lise, je sens bien que tu as très peur de ce qu’il t’arrive mais il faut vraiment que tu voies le résultat surprenant de toutes les facéties de madame Grindolin ! Tu veux bien ?
-D’accord Répondit la fillette. 
Il la posa délicatement entre ses oreilles. 
-Agrippe-toi bien, on y va !
Tout en continuant à se raconter leurs mésaventures grindolinesques, ils partirent dans la forêt, à la rencontre des autres hôtes étranges qui la peuplaient. Au détour d’un sentier bordé de hautes fougères, ils tombèrent sur deux chats noirs en costume rouge à pois blancs, comme les champignons vénéneux vous savez ! Les…les amanites phalloïdes. Ils étaient tranquillement assis sur un tronc moussu et bavardaient gaiement de la pluie et du beau temps. Un peu plus loin, ils croisèrent un loup vêtu d’un long manteau de laine, d’un bonnet rouge et d’une écharpe assortie. Il était en train de boire un chocolat chaud avec une paille, en compagnie d’un mouton vert en smoking, nœud papillon et haut-de forme. Lise ne put s’empêcher de rire !
-Qu’ils sont drôles ces deux-là, s’esclaffa-t-elle !
-Je dirais plutôt, bizarres moi ! Ils n’étaient pas là hier eux !
-Ah bon ? Et les deux chats rouges ?
- Mick et Mouse ? Ils sont comme ça depuis trois jours ! 
-Hep, Lança-t-il aux buveurs de chocolat, vous êtes qui ?
-Moi c’est Herbert dit le loup. 
-Et moi, Léonard, Répondit le mouton, un léger reste de bêlement dans la voix.
-Madame Grindolin je suppose, demanda Hector. Depuis quand, et comment ?
-Hou hou hou, fit le loup rigolard, c’est arrivé hier à la tombée de la nuit. Elle m’a eu par surprise, en m’appâtant avec Léonard, son mouton de compagnie. Elle lui avait enduit la toison d’une huile tellement alléchante que je n’ai pu résister. Bon sang, il était déjà assaisonné, je n’avais plus qu’à le manger ! Je suis arrivé comme je sais le faire, à pas de loup…L’enclos de Léonard était ouvert. J’ai bondi sur ma proie…Á peine avais je entamé la peau de son cou, que nous étions instantanément transformés en ce que nous sommes à présent, deux inséparables amis !
-Bê…ê oui, Bêla le mouton, les meilleurs amis du monde ! Et j’adore mon costume !
Ils poursuivirent leur chemin. Lise allait d’étonnements en surprises. Ici, un hérisson rose laineux sur une balançoire fleurie ; là, un écureuil tout bleu, chantant la Traviata ; là encore, une biche en robe de soirée argentée dansant la valse aux bras d’un Renard-Charmant en pantalon noir et queue-de -pie blanc ! Un peu plus loin, ils papotèrent amicalement avec Balthazar, le sanglier bizarre, que la sorcellerie joueuse de madame Grindolin, avait peint en jaune citron. Pour couronner le tout, il était affublé d’une crête violette de dinosaure et d’une queue touffue de chat angora, une queue superbe au demeurant, aux couleurs de l’arc-en-ciel. Assis au pied d’un immense chêne violet dont le feuillage était composé de morceaux de papier coloriés comme par de malhabiles mains d’enfants, Balthazar sirotait son thé en mangeant une banane orange. Ils déclinèrent son invitation et repartirent à travers la forêt. Ils y firent encore des tas d’étonnantes rencontres ! Madame Grindolin s’était vraiment lâchée !
***

Vous amuseriez-vous à me mettre en commentaire d'autres étranges rencontres qu'aurait pu faire Lise ?