Sujet 1 : Texte avec des mots finissant par "aire"
Sujet
2. Texte sur le thème du "temps"
Sujet
3. Soupçon,
indices, coïncidence, présumer, constater, sembler.
Sujet
1, 2 et 3
Philomène
Plus
le temps passait, plus les soupçons de Philomène s'intensifiaient.
Et du temps, elle en avait dépensé plus que son salaire à faire et
à refaire l'inventaire des indices qui s'accumulaient au fur et à
mesure que son équipe progressait dans l'enquête en cours; Ce
n'était pas une coïncidence si son itinéraire dans la police
l'avait menée au prestigieux statut de commissaire. Quand elle était
sur une affaire compliquée, des préliminaires jusqu'à la
conclusion, elle mettait en batterie tout ce qu'elle avait appris à
l'école de police. Loin du côté formulaire et paperasserie,
Philomène Larivière était une femme d'action, dotée qui plus est
d'une rigueur toute militaire !. Ses mots d'ordre étaient :«
Flaire, présume, constate, analyse et tu trouveras les coupables..»
Les hommes
de sa promo avaient toujours dit d'elle qu'elle avait une sacrée
paire de c..... pour une nana ! A la
fois solaire et téméraire, elle suscitait leur admiration autant
que leur envie de lui plaire ! Mais elle leur semblait intouchable !
Philomène
vient de résoudre le mystère de la mort de Claire Beauchamps,
soigneuse titulaire du parc animalier dont le corps a été retrouvé dans
l'enclos du pensionnaire le plus âgé : Clothaire le dromadaire. La petite amie du maire
avait découvert que son amant trempait dans des affaires louches,
fraude, corruption, délit d'initié., détournement des fonds de la
commune... Et pour enfoncer le clou, il la trompait avec la
secrétaire de mairie. Elle avait menacé de le dénoncer alors, il
l'avait fait taire.
***
Sujet
2
Passe,
passe le Temps
Passe,
passe le Temps qui nous rouille les os
Nous
mange la mémoire et nous casse le dos
Fait
fuir notre passé, nous vole la jeunesse…
Faut-il
se contenter des miettes qu’il nous laisse ?
Passe,
passe le Temps, l’ennemi éternel.
Tandis
que nous mourrons, il demeure immortel,
Tandis
que nous dansons notre éphémère ronde
Il
impose sa Loi, seconde après seconde.
Passe,
passe le Temps du printemps à l’hiver
Qui
nous ronge la vie comme il ronge le fer
Qui
blanchit nos cheveux et fait tomber les feuilles
Éphéméride
vain que notre main effeuille…
Passe,
passe le Temps, implacable tyran
Qui
empile les heures, les jours et les ans..
Le
Temps se moque bien de notre course folle
Lui
qui passe, impassible, coule et puis s’envole…
26/11/2018
©
Anne-Marie Lejeune