22 avril 2025

Atelier N°254 de Ghislaine


Sujet 1 : Texte avec des mots finissant par "aire"

Sujet 2. Texte sur le thème du "temps"

Sujet 3. Soupçon, indices, coïncidence, présumer, constater, sembler.

Sujet 1, 2 et 3

Philomène

Plus le temps passait, plus les soupçons de Philomène s'intensifiaient. Et du temps, elle en avait dépensé plus que son salaire à faire et à refaire l'inventaire des indices qui s'accumulaient au fur et à mesure que son équipe progressait dans l'enquête en cours; Ce n'était pas une coïncidence si son itinéraire dans la police l'avait menée au prestigieux statut de commissaire. Quand elle était sur une affaire compliquée, des préliminaires jusqu'à la conclusion, elle mettait en batterie tout ce qu'elle avait appris à l'école de police. Loin du côté formulaire et paperasserie, Philomène Larivière était une femme d'action, dotée qui plus est d'une rigueur toute militaire !. Ses mots d'ordre étaient :« Flaire, présume, constate, analyse et tu trouveras les coupables..» Les hommes de sa promo avaient toujours dit d'elle qu'elle avait une sacrée paire de c..... pour une nana ! A la fois solaire et téméraire, elle suscitait leur admiration autant que leur envie de lui plaire ! Mais elle leur semblait intouchable !

Philomène vient de résoudre le mystère de la mort de Claire Beauchamps, soigneuse titulaire du parc animalier dont le corps a été retrouvé dans l'enclos du pensionnaire le plus âgé : Clothaire le dromadaire. La petite amie du maire avait découvert que son amant trempait dans des affaires louches, fraude, corruption, délit d'initié., détournement des fonds de la commune... Et pour enfoncer le clou, il la trompait avec la secrétaire de mairie. Elle avait menacé de le dénoncer alors, il l'avait fait taire.

***

Sujet 2



Passe, passe le Temps

Passe, passe le Temps qui nous rouille les os
Nous mange la mémoire et nous casse le dos
Fait fuir notre passé, nous vole la jeunesse…
Faut-il se contenter des miettes qu’il nous laisse ?

Passe, passe le Temps, l’ennemi éternel.
Tandis que nous mourrons, il demeure immortel,
Tandis que nous dansons notre éphémère ronde
Il impose sa Loi, seconde après seconde.

Passe, passe le Temps du printemps à l’hiver
Qui nous ronge la vie comme il ronge le fer
Qui blanchit nos cheveux et fait tomber les feuilles
Éphéméride vain que notre main effeuille…

Passe, passe le Temps, implacable tyran
Qui empile les heures, les jours et les ans..
Le Temps se moque bien de notre course folle
Lui qui passe, impassible, coule et puis s’envole…

26/11/2018
© Anne-Marie Lejeune

3 commentaires:

  1. C'est réussi et encore plus le 2ème sujet sur le temps.
    Bonne journée.

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  2. Bonjour ma Copine
    J'arriveeeeeeeeeeeeeee enfinnnnnnnnnnnnn.....
    C'est la course au rdv chez nous. Désolée de ne venir te lire que maintenant !
    J'adore ce poème sur le temps, tellement vrai, telle réaliste !!
    Ta Philomène pourrait aisément résoudre une enquête avec mon Pierrick Mandal !!
    Elle est efficace et tenace ! Une super histoire policière comme je les aime !
    Merci ma copine
    Comment allez vous ?? Donne moi un peu de nouvelles, écris moi...
    Plein de bisous affectueux.....
    Toujours pas de nouvelles de Arlette, ni Janedeau....Ni Evy.....

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  3. Waouh ! Je ne suis pas déçue d'avoir fait le tour des participants pour arriver chez toi, An'Maï !
    Non seulement j'ai beaucoup aimé ton 1er texte dressant le portrait de la commissaire Philomène, mais en plus je me suis régalée en lisant ton beau poème à propos du temps qui passe.
    Décidément, je confirme : j'adore ta poésie.
    Amitiés

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J'aime vos petits mots et j'y réponds avec plaisir. Merci