Sujet 153 - semaine du 13 au 20 septembre
Les
flots de l'amer
J'ai souvent navigué
Sur les flots de l'amer
Mon esquif malmené
En a beaucoup souffert.
Le souffle des grands vents
L'a tant fragilisé
Que sa coque se fend,
Que son mât est brisé
Et sa voile autrefois
Si joliment gonflée,
Giflée par le noroît,
S'affale, déchirée.
Sur la toile les mots
Par les embruns trempés,
S'effaceront bientôt
Ou seront oubliés.
A l'angoisse enchaînée
Comme au banc de galère
Je rame fatiguée
Sur les vagues amères.
An'Maï
***
Ce poème, tristement d'actualité, fait écho à un autre, écrit en 2007
Les années se suivent et finissent toujours par se ressembler
Vague à l’âme
Je me sens mal,
Je vague à l’âme.
Je vogue triste
Sous les embruns
De mes larmes.
L’amer me griffe,
Mon cœur, fragile
Et frêle esquif
Craque et chavire.
Sa voile blanche
Que le vent déchire
En lambeaux sales,
S’affale.
Je coule,
La houle
M’avale…
Bonjour An-Maï, la vie est loin d'être rose, une mer trop houleuse et c'est galère.... comment ne pas aspirer à du changement.... amitiés, jill
RépondreSupprimerChère An-Maï, je t'entoure infiniment de mes douces prières ; quoi que la vie nous réserve, accueillons-la, le mieux possible, dans sa globalité, avec ses moments de bonheur, ses croix de tristesse, ces marques de tendresse et d'affection que l'on reçoit les un(e)s des autres... dans une confiante espérance, en communion, par la pensée.
RépondreSupprimerBisous lumineux, Emma-mfm.
Comparer la vie à un voyage marin est très approprié.
RépondreSupprimerParfois c'est le calme plat et d'autres fois la tempête.
Je trouve que c'est de plus en plus souvent la forte houle.
Bon week-end.