Ma chère Gigi, ne pas faire un de tes ateliers, ce serait comme te faire faux bond alors que tu as toujours été là pour moi, du coup je m'y suis mise pour te faire plaisir même si mon histoire est aussi noire que mes pensées.
Bisous à toi ma copine.
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L'assassin
de la Saint -Jean
Subtile et sagace, telle est Philomène Larivière, chacun s'accorde à le dire. A cela, on peut ajouter tenace et dotée d'une patience à toute épreuve pour dénouer les fils d'une enquête difficile. Ces qualités conjuguées à la sagesse avec laquelle elle sait maintenir la cohésion dans son équipe, font d'elle une adversaire redoutable pour les voleurs, violeurs et assassins de tous poils qui ont le malheur de se retrouver un jour entre ses griffes acérées. L'auteur du crime sauvage qui venait d'être commis dans la petite station balnéaire ou elle se reposait d'une année difficile, ne savait pas encore que sa pire ennemie était dans la place, alors il dormait heureux son horrible forfait accompli.
Il n'en était pas à son premier meurtre et comme pour les quatre autres femmes qu'il avait déjà froidement trucidées, il s'était montré très habile. Il ne tuait jamais sur un coup de tête. Sans honte ni aucun état d'âme qui puisse le gêner aux entournures, il choisissait méthodiquement sa proie puis, aussi méthodiquement, il programmait sa mise à mort, à la Saint Jean, jour de la foire annuelle qui rassemblait une cohorte de colporteurs susceptibles de diriger sur eux les soupçons de la police. A dessein, il ne s'attachait pas à un style particulier, ni à une tranche d'âge définie. De la jeune fille à peine nubile à la mamie au dos voûté, de la très belle à la très moche, pourvu que ce soit une femme, il décidait qui serait sa prochaine victime et il s'en tenait là ! Premier magistrat de la commune, il n'avait pas besoin de se cacher pour les observer à loisir tout en échafaudant le plan machiavélique qui lui permettrait de commettre son crime en toute impunité. Paul Baraton était un quinquagénaire sympathique, pas mal de sa personne, liant, très aimé de ses administrés parce que toujours à l'écoute de leurs difficultés. Voilà quinze ans qu'il était marié à Jeannine Montout, la fille unique de l'ancien maire auquel il avait succédé. Ils avaient quatre enfants très bien élevés, deux garçons et deux filles qui faisaient leur fierté de parents. Il avait tout pour être heureux alors pourquoi le besoin de tuer des femmes sans aucun mobile apparent, s'était il emparé de lui sans crier gare cinq ans auparavant ?
Quand il s'est fait arrêter pour le meurtre de Mélanie Durieux, célibataire de 40 ans et secrétaire de la mairie, au terme des investigations poussées de Philomène et de son équipe, le lieutenant Xavier Baudry et sa coéquipière Agathe Clermont, il a été incapable de répondre à cette question. Pour le reste, son avocat a bien tenté de lui conseiller de se taire, il a tout déballé d'un coup comme on vomit un flot de bile : les quatre premiers féminicides et celui là, le dernier de la série, élucidé par une femme qui plus est. Un comble pour lui.
Quand
les gendarmes l'ont emmené pour le conduire en détention, il hurlait des
injures ordurières à faire rougir la plus coriace des
commissaires.
Durant
son procès, la défense a plaidé la folie. Les jurés ne l'ont pas
suivi. Paul Baraton a écopé de la perpétuité.
Un homme bien sous tous rapports et pourtant..... un assassin ! Oui une histoire noire comme il en existe vraiment.... merci, amitiés jill
RépondreSupprimerUne histoire très bien racontée. Pourvu qu'il ne ressorte jamais de prison, il récidiverait. Belle semaine. Martine Martin
RépondreSupprimerBonjour ma Copine
RépondreSupprimerEn voilà un qui mérite son sort ! Ce n'est pas comme certains qui ne sont jamais puni
La justice n'est pas égale on le sait !
Merci d'avoir pris le temps de faire ce no 3 ma copine car je sais que ton esprit est occupé par bien des soucis et crois moi je suis avec toi de tout ceir. Je t'embrasse.........
Il ne faut pas se fier aux apparences.
RépondreSupprimerIl est bien où il est et pourvu qu'il y reste.
Bonne semaine.