31 mai 2025

Récap liste 102 et image 49


 Liste  N°102

"Le tapis rouge" De Ghislaine
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et  "Souffle d'un détour" Chez Marie-Sylvie
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"La fifty " Chez Jill Bill
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"Une belle déconvenue" Chez Annick Lotus
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"Le scénario" Chez Claudie
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"Porter  un masque" De Rose-Golondrina 63 
(postée en commentaire sous ma participation. je vous la joins telle quelle) :

"Ce printemps, le glamour a débarqué une fois de plus sur la Croisette, pour l’ouverture très attendue du Festival de Cannes. Stars et cinéastes se sont présentés dans leurs plus beaux atours, foulant le tapis rouge avec une élégance indémodable.
Mais cette année, derrière les projecteurs, une polémique a éclaté : faut-il encore porter un masque dans les salles ? La question, bien que jugée absurde par certains, relance le débat sur la santé publique. Le comité n’a pas hésité à convier les médias à une conférence, abordant le sujet sans détour.
Et si le cinéma est le miroir de notre époque, alors Cannes reflète complètement ses contradictions — entre tradition et modernité, paillettes et prise de conscience."
***
Image N°49

Mil et une -Suite-Sujet N°141

 Sujet 141 - semaine du 24 au 31 mai


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Le jeu de l'amour et du hasard

C'est le jeu de l'amour et celui du hasard...
Il suffit d'un instant, d'un geste d'un regard
Pour qu'en deux cœurs croisés de tendres liens se tissent
Et qu'en un seul enfin, les deux se réunissent.

Hier ils était seuls et chacun d'eux vivait
Sans se soucier du temps qui si vite passait.
C'était chacun pour soi, chacun ses habitudes
Puis la foudre a frappé, brûlant leurs certitudes.

Est-ce elle que j'attends? Est-ce lui le bonheur ?
Je tremble devant elle... Il fait battre mon cœur...
C'est elle je le sais ! C'est lui sans aucun doute !
Et c'est main dans la main qu'ils vont prendre la route.

Désormais côte à côte, ils fixent l'horizon
Deux regards et deux vies enfin à l'unisson.
Qu'importe si le vent agite l'eau mouvante
Pour elle il est l'amant, pour lui elle est l'amante.

C'est le jeu du hasard si le je devient nous.
C'est le jeu de l'amour qui vient au rendez-vous.
Il suffit d'un instant pour que des liens se tissent
Et qu'en un seul enfin, deux cœurs se réunissent.

An'Maï

26 mai 2025

Homonyme n°9 de Nanou

Homonyme n°9
Écrire un texte avec les homonymes : Ni – n’y – nid – nie(s/nt)
et/ou
Si je vous dis niaiserie vous pensez à quoi. Écrire un texte avec ce mot et ceux qui vous sont venus à l’esprit.
et/ou
Acrosticher le mot niaiserie
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Correspondance

Mon cher fils,
Si je te dis qu'Alice est un peu niaise, n'y vois ni méchanceté, ni jalousie d'une mère abusive. Je ne nie pas que je ne la porte pas vraiment dans mon cœur mais c'est ton choix et je le respecte. Pour autant j'aimerais te voir ouvrir les yeux sur sa propension à une naïveté qui frise la bêtise ! Rappelle-toi ! Quand vous êtes venus me voir à Pâques, elle m'a soûlée avec ses enfantillages ! Quand je l'ai vue grimper à l'échelle, avec ses talons hauts, jusqu'au nid dans le cerisier, juste pour vérifier si les œufs étaient de toutes les couleurs comme ceux des paquets qu'on achète pour les gosses, je me suis dit qu'avec elle, la niaiserie gagnait ses lettres de noblesse ! Et toi idiot, tu étais tellement ému par sa candeur que tu paraissais aussi niais qu'elle à rire comme un gamin attardé. Tu avais l'air béat du crétin satisfait aurait dit ton pauvre père ! Tant de sottise, tant de crédulité me confondent ! Je suis sûre qu'elle croit encore que le Père Noël existe. Quand vous aurez des enfants, je crains le pire ! Hériteront ils de la stupidité de leur mère ?
Mon Jérémy, toi si intelligent, je pense que tu es devenu plus sot que le bredin du village le jour où tu t'es entiché de cette donzelle de la ville plus bête qu'une oie. J'aurais tellement aimé que tu épouses une fille de chez nous !
Je suis triste pour toi mais je t'aime mon fils !
 
*
Ma chère mère
Une fille de chez nous dis-tu. Je ne suis ni aussi candide ni aussi idiot que tu sembles le croire. Je sais bien que tu aurais préféré que je choisisse Blanche, la fille du boulanger qui m'a pourtant roulé dans la farine ! Mais ça, tu l'ignorais pas vrai ? Elle me faisait les yeux doux, se refusait à moi et couchait avec Jeannot. C'est même la raison pour laquelle je suis parti, désespéré de m'être fait avoir par cette oie pas si blanche que ça ! Oui, Alice est une fille de la ville. Oui, elle s'émerveille de tout ce qu'elle ne connaît pas de notre campagne: les champignons, les arbres, les fleurs sauvages, les oiseaux et leurs nids.. Elle te paraît niaise alors qu'elle est juste ignorante de notre monde comme j'étais ignorant du sien. Quand je suis arrivé à Paris, j'étais aussi perdu que le Petit Poucet dans la forêt ! Puis j'ai rencontré Alice dans son pays aux merveilles ! Je l'aime et tout ce que tu dis ou penses d'elle n'y changera rien !
Au fait, tu vas être grand-mère d'un petit gamin d'Paris !
Je suis triste pour toi mais je je t'aime maman.
***
N'est pas niais le campagnard
Ignorant de la ville
Alors que dans  son monde
I est le plus habile.
Sa science merveilleuse
En fait le roi des champs.
Respectant les saisons
Il cultive la terre
Et nourrit ses semblables.

24 mai 2025

Mil et une -Suite - Sujet 140- Lecture

Semaine du 17 au 24 mai

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Lecture


Style :décontracté.
Les genoux relevés,
Deux sommets arrondis,
Installée sur son lit
Un livre entre les mains,
Elle se sent si bien !
Isolée, loin du Monde
Et des bruits à la ronde,
Tranquille elle voyage
Rien qu'en tournant les pages.
Elle lit

©A-M Lejeune

22 mai 2025

La boîte aux souvenirs

 

Souvenirs, souvenirs

Parfois je voudrais être une boîte vide
De regrets,
De souvenirs sépia…
Je voudrais que mes pas
Jamais
Ne retournent là-bas,
Vers ce passé brumeux
Qui souvent me fait mal.
Je voudrais que le vent
Sauvage
Balaie toutes les feuilles
Jaunies,
Bien trop mouillées de larmes
De pluie.
Je voudrais dire adieu
À l’enfance fanée,
À ces années gâchées
Si loin
De tous ceux que j’aimais.
Je voudrais avancer, guérie
Enfin !
Sans regard en arrière
Amer.
Pourtant,
Les yeux piquants, le cœur meurtri,
Tremblant,
Défiant le chagrin de m’engloutir
Encore,
J’ouvre la boîte lourde
De regrets,
De souvenirs sépia.

Anne-Marie Lejeune
(2008)
Extrait du recueil  : "De la source à la mer"

19 mai 2025

N°307

Zaza nous propose !

Pensez à un objet usuel de la maison et écrivez une petite histoire en le faisant vivre et en insérant éventuellement des dialogues savoureux! L’humour est vivement conseillé.

L’heure du bain

Ouf ! C'’est l’heure du bain, enfin ! Après cette longue journée de boulot, c’est largement mérité ! Je suis sale comme mon pote Peigne qui vit à l’étage au-dessus et que je n’ai rencontré qu’en de rares occasions, tout à fait par hasard ! Soit dit en passant, je suis heureuse et soulagée que nous n’utilisions pas la même baignoire (Lol !)
Un vrai hippy celui- là ! Toujours plein de cheveux comme Brosse, sa meuf qui est encore plus chevelue que lui !
Bon, revenons-en à nos moutons ! Vous voulez savoir pourquoi je suis si dégueu en fin de journée ? C‘est à cause de mon taf : je suis touilleuse. C’est ma principale fonction même si mes patrons m’utilisent à d’autres tâches de bouche à l’heure du dessert en particulier, comme cela aurait dû être le cas aujourd’hui.
Que je vous raconte ma journée à présent.
Aujourd’hui donc, c’était réception des Grandes Occasions dans l’entreprise : le repas du nouvel an que les patrons fêtent chaque année avec toute la famille. Mes copines et moi, tout comme les autres membres de l’honorable confrérie de la Ménagère en Argent à laquelle je suis si fière d’appartenir, nous avons été sorties très tôt du grand dorbuffet quatre étoiles de la Salle-à-manger, puis retirées une à une avec beaucoup de ménagement, de la mallette-lit très confortable que nous partageons. Passage en revue des troupes, obligatoire !
La tenue se devait d’être parfaite : propreté impeccable, teint brillant, dos droit. Les tordus ou les ternis finissent inévitablement dans les casiers-lits de métal du dortiroir de la cuisine, réservé aux subalternes Un lieu horrible d’après que j’en sais par ouï-dire, où règne une abominable promiscuité ! Les exclus de la Ménagère en Argent y finissent leurs jours sans plus jamais connaître ces moments de gloire et d’intense satisfaction que nous autres, employés exclusivement pour ces grands moments, sommes les seuls à vivre !
Ouf, j’étais nickel chrome ! Les autres aussi ! Nous avons donc été disposés comme il se doit à la place qui nous revient. De même que mes amies Petites Cuillères d’Argent, on m’a installée au pied de deux potes des grandes occasions, Verre à Vin et Verre à Eau qui font partie de la confrérie des Verres en Cristal. Les membres particuliers de la joyeuse famille des Verres à Apéritif, ont été installés à part dans le salon. Quant aux gracieuses Flûtes à Champagne, elles ne nous ont rejoints qu’à la fin des agapes.
Verres en Cristal et Couverts en Argent, nous étions tous au garde-à-vous autour de celles qui dominent généralement la tablée de leur incontestable majesté, ces dames Assiettes en Porcelaine à Liseré d’Or, héritage sacré légué à son fils par la mère du patron.
Nous étions prêts pour le service ! Certains officièrent seuls, comme les Cuillères à Soupe, les Cuillères à Dessert et les Petites Cuillères, d’autres en doublon, comme les Fourchettes et les Couteaux, par catégorie et en respectant l’ordre donné.
Pour ma part, afin que vous compreniez mieux mon état de saleté avant ce bain tant attendu, il faut que je vous raconte finalement à quoi j’ai servi et à qui surtout !
J’étais à la disposition d’un enfant ! Ceci explique cela ! Il ne connaissait pas les règles en usage pour une Petite Cuillère en Argent digne de ce nom ! Il m’a trempée dans la mayonnaise, vous vous rendez compte ! Moi, dans de la mayonnaise ! Beurk ! Et plusieurs fois je vous prie ! Quel petit malotru ! Ils auraient dû lui prêter une des Cuillères en inox de la cuisine ! Pour pouvoir continuer à se servir de moi à sa guise, il m’a trempée dans son verre d’eau. Gloupsss ! J’ai horreur d’être ainsi baignée dans de l’eau froide sans savon ! Ensuite, il m’a essuyée sans délicatesse avec un coin de sa serviette !
Et ça a continué ! Après le saumon mayonnaise, j'ai eu droit au foie-gras généreusement tartiné par le sale gosse -avec mon aide bien sûr- de compotée de figue et d'oignons confits et hop, trempette dans le verre d'eau !
Puis ce fut la sauce du civet de sanglier "Grand-Veneur"! Nouvelle baignade forcée ! Pomme de terre en papillote tout juste sortie du four, ouille ! Ça brûle ! Vinaigrette, aïe ! Ça pique ! Il y a même un chien qui m’a léchée ! Dégoûtant ! Et chaque fois un tour dans Verre à Eau dont le contenu devenait de plus en plus infâme ! J’étais écœurée, lui aussi ! Pauvre Verre à Eau bafoué de la plus horrible des façons ! Servir de baignoire occasionnelle à une petite cuillère fût elle en argent, quelle indignité pour un verre en pur cristal de Baccarat !
Et je ne vous dis pas l’état de Serviette Blanche ! Tachée de partout, humide, froissée ! Comme tous les employés temporaires de ce sale gamin, elle avait hâte que ça se termine. Même Verre à Vin n’en pouvait plus ! Censé ne pas servir pour cet invité-là, on l’avait rempli d’un infâme jus de fruit trop sucré qui l’avait rendu aussi poisseux qu’un pot de miel ! Il déteste ça ! Quel déshonneur pour lui qui n’aime rien autant qu’être rempli comme il se doit, de grands crus millésimés  !
Pour en revenir à moi, j’ai terminé barbouillée de mousse au chocolat, de coulis de framboise et de crème Chantilly ! Je n’ai même pas eu droit à un bon café bouillant qu’on amène aux grands invités dans ces jolies demoiselles Tasses à Café, en porcelaine blanche assortie à celle de leurs aînées Assiettes ! J’aurais touillé avec un plaisir intense ce délicieux breuvage fumant !
Le petit sagouin m'a posée sans ménagement dans Assiette à son service, encore pleine de reliquats peu ragoûtants, en compagnie de Fourchette et de Couteau aussi sales que moi ! Il s’est essuyé une dernière fois avec Serviette Blanche si crasseuse qu’elle en aurait pleuré de honte, comme nous tous ! Puis il a quitté la table sans attendre d’en avoir la permission, en faisant tomber Chaise et en hurlant comme un goret qu’on égorge !
Vous comprenez mieux à présent, je l’espère, pourquoi j’ai attendu l'heure du bain avec impatience ! Un bain de luxe réservé uniquement à nous autres, dignes membres du Service des Grandes Occasions ! Dans une jolie baignoire remplie d’eau chaude, parfumée, savonneuse à souhait. Nous y sommes lavés puis essuyés avec une délicatesse infinie, avant d’être déposés dans nos mallettes-lits capitonnées de satin champagne, elles -mêmes ramenées avec moult précautions jusqu’à l’imposant dorbuffet fleurant bon la cire d’abeille. Là, nous profitons alors enfin d’un long repos bien mérité jusqu’à la prochaine Grande Occasion !
Tout compte fait, en dépit de ce type de désagrément pas si fréquent ma fois, je suis une touilleuse heureuse !
Je pense parfois à nos collègues de la cuisine !
Moins bien lotis que nous, ils doivent se contenter de la douche commune où ils sont lavés sans les douces mains de Maria et où ils sèchent seuls, enfermés jusqu’à ce que des mains secourables se rappellent qu’ils sont là. Parfois, c’est inimaginable pour moi, ils y passent même la nuit !
Ça y est, c’est le tour des membres de la Ménagère en Argent ! En douceur, nous sommes plongés dans la baignoire …
Ahhhh quel délice !  
 

18 mai 2025

Mon ressenti pour l'image N° 49

Au creux de ta main

Au creux de ta main
Petit être humain,
Tu détiens le pouvoir
De prendre et de donner,
De créer, de détruire,
De brûler ou d'éteindre,
De frapper ou d'étreindre,
D'étouffer une vie
Ou d'ouvrir une cage...
Et Si tu ne peux pas
Sauver tous les oiseaux
Guérir tous les enfants,
Donner un bout de pain
A tous les affamés,
Faire tomber la pluie
Sur la terre assoiffée,
Petit humain tu peux
Ouvrir tout grand tes mains
Et plus encor ton cœur
Pour offrir de l'Amour 
A qui en a besoin
Et ça ne coûte rien !


15 mai 2025

Ma liste 102 : Un non définitif

 Liste 102 :  Débarquer, atours, ouverture, indémodable, complètement, masque, sans détour, convier, absurde, glamour 

Un non définitif


- Eh ! Qu'est ce qui te prend de débarquer chez moi sans y avoir été conviée ? Dans tes atours de starlette en plus ! Tu te crois où là ? A Cannes au moins ! Et tu me refais l'ouverture du festival à toi toute seule ! C'est complètement absurde et parfaitement inutile ! Si c'est pour me convaincre de revenir, Je te le dis sans détour, c'est non ! Je ne remettrai plus les pieds sur un plateau de cinéma ! Et moins encore dans ce milieu frelaté où l'on se doit de rester glamour et indémodable sous peine d'être jeté aux oubliettes ! Ce que moi j'ai jeté et définitivement, crois-moi sur parole, c'est mon masque d'acteur éternellement jeune et beau ! J'ai compris ça quand pour la ixième fois de trop, on a voulu me refaire jouer le justicier invincible, sans peur et sans reproche, roi de la cascade et séducteur tout terrain, alors que mon corps fatigué me criait : "Non !"
-Hou la ! Quelle tirade ! Si j'ai remis mon costume de starlette, c'était pour jouer mon dernier rôle, ici et maintenant ! Moi aussi j'ai jeté le masque ! Du coup, si tu veux encore de moi...