Extrait de mon recueil de nouvelles :"Mes histoires farfadesques" qui sera peut-être publié un jour...
Il faut appeler un chat, un chat
Sa vie était un enfer ! Ce n’était pas vraiment ce qu’il avait
attendu de son mariage avec Marguerite trente ans plus tôt ! Le
temps des fiançailles avait été tout rose, les épousailles
joyeuses et les deux ou trois premiers mois, idylliques. Juste le
temps pour lui de s’éprendre encore d’avantage de cette belle
jeune femme qui avait jeté son dévolu sur le garçon simple et sans
prétention, presque ordinaire, qu’il était à l’époque, alors
même que les plus magnifiques mâles de la ville rêvaient de la
conquérir.
Puis il avait très vite déchanté et s’était aperçu qu’en
fait, il avait épousé la pire des viragos.
À croire que
Marguerite avait été adjudant- chef dans une vie antérieure !La mâtine avait
bien caché son jeu pour sûr !
Au temps
merveilleux de leur rencontre, elle était montrée douce à souhait,
réservée, câline, très amoureuse, respectueuse de l’homme
qu’elle avait choisi pour partager sa vie, pleine d’admiration
disait-elle, pour ses qualités d’âme, sa probité, la gentillesse
dont il faisait preuve envers autrui. Sa générosité naturelle, sa
sagesse, son calme rassurant, l’avaient séduite, tout comme les
attentions délicates dont il l’entourait. Elle n’aimait pas,
affirmait-elle – il n’avait compris que trop tard pourquoi –
ces machos aux gros muscles et à la petite cervelle qui lui
couraient après, pas plus que ces golden boys prétentieux qui
croyaient que leur argent leur donnait tous les droits sur elle. En
somme, il n’avait eu aucun mal à voir en elle la femme idéale, en
tout point digne de faire une épouse adorable que lui envieraient
ses amis et dont le féliciteraient ses parents. Jamais alors, il
n’avait remarqué les regards circonspects que ces derniers avaient
jetés à l’élue de son cœur lorsqu’il la leur avait présentée
comme sa future femme. Des regards qui disaient : «
trop gentille, trop jolie, trop parfaite, trop polie pour être
honnête ! ». Et s’ils avaient dit tout haut ce qu’ils
pensaient tout bas, il ne les eût pas écoutés, déjà trop
profondément sous l’emprise de sa belle, une perle rare, comme il
le leur chantait à tout propos et sur tous les tons !
Qui mieux qu’eux, rendus clairvoyants par l’amour qu’ils
portaient à leur fils unique, aurait pu soupçonner que cette jeune
fille élégante, ravissante et si « gentille », cachait sous
cette parfaite apparence, une mégère impitoyable ?
Marguerite était une maniaque de l’ordre, du rangement, de la
propreté, de l’organisation domestique, de la planification en
tous genres.
Elle avait calculé le nombre de leurs enfants et programmé leur
conception. Selon son bon vouloir, ils avaient eu le premier un an
après leur mariage, le deuxième deux ans plus tard et le dernier
encore deux ans après. Elle était allée jusqu’à en choisir le
sexe et le hasard parfaitement secondé par les spermatozoïdes
particulièrement obéissants de son mari, s’était plié à sa loi
: un fils, une fille et encore un fils, après quoi elle s’était
fait ligaturer les trompes, prétextant des problèmes gynécologiques
antérieurs à sa vie de femme mariée et fort opportunément
réapparus après sa dernière grossesse.
Il avait dû s’incliner et renoncer à de futures paternités. Lui
qui rêvait d’une famille nombreuse pour compenser ses longues
années solitaires d’enfant unique, il avait rengainé ses rêves
sans mot dire pour ne pas lui déplaire. Il l’aimait et pour lui,
cet amour inconditionnel avait force de loi.
Au nom de cet amour, il acceptait les yeux fermés son impossible
caractère, sa soif de domination, son extrême méticulosité et
cette façon qu’elle avait de tout régenter. Au nom de cet amour
et au nom de la paix qu’il désirait voir régner dans son ménage,
tout comme ses enfants il obéissait aux règles multiples et
incontournables qu’elle affichait quotidiennement sur le tableau
accroché à cet effet, bien en vue, sur le mur de la cuisine le
mieux exposé : heures sacro saintes des repas, liste des courses,
des tours de corvées, consignes drastiques concernant le rangement,
l’hygiène aussi, du lavage des mains au brossage des dents dûment
minutés, du nettoyage du lavabo, de la douche ou de la cuvette des
WC après usage à la réfection des lits chaque matin, et au carré
s’il vous plait ! Les menus étaient établis pour la semaine et
eux aussi inscrits chaque jour, du petit déjeuner au dîner, en
passant par le goûter des gamins et l’on s’y conformait
strictement, quoi qu’il en coûte.
Nulle fantaisie autorisée, nulle dérogation à la planification
maternelle. Elle minutait et contrôlait autant que faire se peut,
l’emploi du temps de chacun, du lever au coucher. Elle proclamait
chaque soir l’extinction des feux à 22 h, comme à l’armée, du
lundi au dimanche et le matin, dès 6 h, il ne lui manquait que le
clairon pour sonner le réveil. Il savait qu’elle enrageait de ne
pouvoir étendre sa mainmise sur eux tous en dehors de la maison et
qu’elle se rattrapait dès le retour de ses troupes avec une
exemplaire férocité.
Jusqu’au chat, farouche et indépendant, qui ployait l’échine devant elle. Elle était la seule
à laquelle il consentît à obéir. Comme lui, il n’avait
pas le choix. C’était d’ailleurs elle qui avait voulu un chat, de préférence à tout autre animal, après le départ des enfants, probablement parce qu'il lui manquait un sujet à plier à sa volonté ! C'était un mâle qu’elle avait fait castrer dès l’âge de six mois
pour qu’il renonce tout de suite à courir les minettes et qu’elle
avait très vite appris à rentrer chaque soir. Pas question qu’il
passe ses nuits dehors ! Elle tolérait déjà très mal qu’il
sorte le jour ! Il était là pour chasser les souris des recoins
sombres de leur grande maison, de la cave au grenier. Point.
Pauvre bête ! Une de ses rares fugues hors des horaires imposés par
la maîtresse de maison, l’avait fait revenir borgne. Une bagarre
avec un autre mâle, pas castré lui, et bien plus affûté qu’il
ne pouvait l’être, et pour cause, aux combats de rue. Lui aussi
subissait la tyrannie de Marguerite et il le faisait manifestement
pour son maître qu’il vénérait.
Tel était le triste constat que faisait Henri, ledit matou couché
en rond sur les genoux, tandis que leur acariâtre maîtresse
finissait de préparer le dîner. Dans la demeure, pas d’autre
bruit que celui des casseroles. Qui se fût permis d’attirer sur
lui les foudres de Marguerite ? Laquelle, lorsqu’elle officiait
devant ses fourneaux, n’avait jamais toléré le moindre
dérangement. Henri se souvenait parfaitement de l’unique fois où
il avait contrevenu à cette règle, et ce parce qu’il ne la
connaissait pas encore. C’était un dimanche, dans les tous
premiers temps de leur mariage. Il s’était permis une petite
incursion du côté de la marmite dont il avait soulevé le
couvercle, pour en goûter du bout du doigt le savoureux contenu.
Prêt à lui en faire compliment, il s’était retourné et retrouvé
face à sa jeune épouse furibarde :
-Ne fais plus jamais cela ! C’est dégoûtant ! Et puis j’aime
autant te prévenir avant que tu ne prennes de mauvaises habitudes,
j’ai une sainte horreur qu’on vienne m’espionner dans ma
cuisine ! Avait-elle fulminé.
- Eh chérie ! Regarde, c’est moi ! Ton petit mari adoré !
Avait-il tenté de plaisanter.
- Je ne veux personne dans mes pattes pendant que je fais à manger !
Ni toi ni le pape ni ma mère ni les gosses plus tard ! C’est clair
? La cuisine, c’est mon domaine strictement réservé ! Et pendant
que j’en suis aux mises au point, si tu pouvais éviter la télé
pendant que je cuisine, ce serait sympa. Je ne vois pas mais
j’entends, alors ça me distrait et je me mélange. Mais après
tout, si tu veux manger sucré au lieu de salé. Ou trop poivré…Libre
à toi !
- Bien sûr que non ma chérie ! Je comprends ! Je ne te dérangerai
plus, promis ! Avait-il accepté penaud.
Et il avait quitté la cuisine. De retour dans le salon, il avait
éteint la télé et s’était absorbé dans la lecture de son
journal sportif en attendant de passer à table. Après tout, il
n’allait pas se plaindre d’être traité comme un pacha ! Il
était prêt à bien des concessions pour que leur mariage soit
heureux et celle-là était vraiment petite !
Année après année, la « petite » concession était devenue
énorme et la règle du silence pendant que Marguerite cuisinait,
était devenue terrible oukase et pesant boulet.
Pas de musique, pas de télé, pas de chahut ou de chamailleries. Ni
rires ni larmes ni conversations oiseuses sur la météo ou quelque
autre sujet que ce soit. Et bien entendu, pas de miaulements
intempestifs de monsieur Chat pour réclamer sa gamelle. Nul
autrefois, pas même les enfants au demeurant normalement turbulents
à l’école, ne se fût risqué à rompre cette règle du silence
qu’elle imposait à tous. Dès leur retour, les gamins montaient
faire leurs devoirs dans leurs chambres respectives. Lui s’installait
dans son fauteuil pour lire le journal, le chat pelotonné sur les
genoux. Et chacun se taisait religieusement jusqu’à ce que madame
se décide à battre le rappel de ses troupes à 19h30 précises.
Trente ans de bagne pour lui. Un peu moins pour les enfants qui avaient quitté la maison sitôt qu’ils avaient pu. Le
premier avait choisi la vie monastique, faite de silence et de
contemplation. Il était prêt à prononcer ses vœux de pauvreté,
de chasteté et d’obéissance. Pour ce dernier sacrifice, il
n’aurait aucun mal, il avait été à bonne école ! La seconde
était jeune mariée et déjà en passe de divorcer d’un mari trop
autoritaire.
Le troisième enfin, que l’abusive domination maternelle avait
brisé, ne supportait pas l’idée de vivre avec une femme, le
risque était trop grand de tomber sur une « Marie j’ordonne »
comme sa mère. Il était gay et assumait au mieux ce que Marguerite
appelait sa perversion alors que lui, le père, ne comprenait que
trop bien ce choix de son petit dernier…
Lui seul demeurait donc, qui perpétuait le rituel vespéral devenu
insupportable au fil du temps, tout en remuant mais en silence bien
sûr, de sombres et tumultueuses pensées, ponctuées par les
ronronnements discrets de son ami félin, endormi comme chaque soir
sur ses genoux. Un bon moyen pour la petite bête de tromper sa faim
jusqu’à 19h30.
Oh oui ! D’année en année, sa vie était devenue un enfer !
La hargne de Marguerite, ses perpétuelles tracasseries, avaient peu
à peu atténué puis tué l’amour qu’il lui portait et l’avaient
remplacé par de l’amertume, de la désillusion et un tas de
rancœurs inexprimées, d’autant plus douloureuses qu’il
s’obligeait encore à les taire, par habitude, par lassitude, juste
pour préserver le peu de paix qu’elle consentait à lui laisser.
Il enviait l’animal devenu son seul ami, son
confident. Il lui parlait doucement, lui racontait sa peine ses
déboires, ses colères rentrées, ses désirs de vengeance réprimés.
Il avait toujours été pacifiste, ennemi des querelles stériles et
des joutes verbales où le ton monte, monte jusqu’à l’explosion
finale et meurtrière. Il était avant tout un amoureux
inconditionnel de la tranquillité, voilà pourquoi il avait toujours
renoncé à se battre contre le despotisme de sa femme. Pour ça et
par amour. Un amour imbécile et lâche, jamais vraiment payé de
retour.
Ce qu’elle avait aimé en lui, c’était le compagnon fidèle, le
procréateur de ses enfants, le toutou obéissant. Et voilà
qu’aujourd’hui, la manipulation de sa marionnette favorite ne lui
suffisait plus. Elle voulait un adversaire digne d’elle. Ce
misérable et trop malléable fantoche – c’est ainsi qu’elle en
était venue à le considérer – l’ennuyait à mourir. Elle
désirait encore son obéissance, certes, mais elle eût voulu qu’en
prime, il se rebiffât désormais, pour faire de sa soumission une
victoire chèrement acquise. Car bien sûr, elle ne doutait pas de la
victoire finale. En somme, elle avait fini par comprendre ce dicton :
« À vaincre sans péril, on
triomphe sans gloire. », Alors elle l’asticotait sans
relâche, pour des riens, espérant contre toute attente le faire
sortir de ses gonds, enfin ! Le voir en colère, rebelle, résistant
de l’impossible puis, au terme de la lutte, se l’asservir plus
encore !
Il résistait pourtant ! Mais pas comme elle le souhaitait. En
silence, profil bas, tandis que dans son cœur, la haine enflait en
même temps que le désir de la détruire, de la déchirer, de
lacérer ce beau visage qui jamais plus ne lui souriait comme
autrefois, dans un passé lointain et révolu, lorsqu’elle l’avait
séduit. Et il se taisait, ravalait son exaspération, ne prenant
même plus la peine de lever les yeux de son journal lorsqu’elle
l’agressait, lui assénant à l’envie les éternels poncifs dont
elle l’avait toujours abreuvé et qu’il avait subis sans broncher
des années durant tels :
« Le temps, c’est de l’argent ! », « Qui perd son temps
perd sa vie ! », « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent
tôt ! », « L’heure, c’est l’heure ! Avant l’heure etc… »,
« Qui n’avance pas recule ! », « Il vaut mieux être une
heure en avance qu’une minute en retard ! »…
Et ainsi de suite. Elle en avait toute une collection dont sa
préférée qu’elle ne cessait de répéter à qui voulait
l’entendre alors qu’il était bien le seul à l’écouter encore
:
- J’aime que les choses soient claires ! Il n’y a pas à tourner
autour du pot, il faut appeler un chat, un chat !
« Appeler un chat, un chat.
». Elle adorait ce cliché et l’utilisait pour un oui pour
un non, sans raison et sans discernement. C’est ce constat plus que
tout autre qui mettait un comble à l’amertume d’Henri et à sa
désillusion. Il avait cru épouser une femme intelligente et fine
d’esprit alors qu’elle s’était révélée, à l’usage, plus
bête que son chat justement !
Marguerite était pleine de préjugés d’un autre âge et la tête
farcie d’un fatras d’idées toutes faites auxquelles elle se
raccrochait, n’ayant rien d’autre à quoi le faire. Des idées
derrière lesquelles elle s’abritait et grâce auxquelles elle
avait réussi à masquer, pour un temps du moins, sa bêtise et son
inculture.
Sans faire preuve de vaillance –il reconnaissait n’en avoir pas
une once – il avait tout supporté par amour, pour la paix, pour
ses enfants. Il l’avait fait naturellement car il était dans son
caractère d’être complaisant, voire débonnaire mais c’était
fini, bien fini ! Il n’en pouvait vraiment plus ! Il avait atteint
un point de saturation de Marguerite tel qu’il aurait volontiers
échangé sa place avec le chat pour n’avoir plus à la subir. Il
lui eût alors suffi ou de s’éclipser discrètement, ainsi que le
faisait le matou lorsque la maîtresse était particulièrement de
mauvais poil, ou comme l’animal le faisait en cet instant précis,
de se mettre en boule sur les genoux du patron en attendant sa pâtée
du soir, sans se soucier des habituelles récriminations de la
harpie. Laquelle, tout en ronchonnant, s’activait dans la cuisine
à grands bruits de poêles et de casseroles.
La loi du silence, c’était pour les autres !
Bercé par ces réconfortantes pensées, une main caressante posée
sur l’échine du chat, Henri finit par s’assoupir… Il rêvait,
bienheureux, lorsque la voix aigre de sa bien- aimée le tira
brutalement de sa béatitude.
La salope ! Il était si bien ! Marre de cette bonne femme ! Il
ouvrit les yeux, s’étira… Mince !
Il était bien au chaud sur…les genoux de…de qui ? Une main douce
sur son dos, le caressait… Il en…ronronna d’aise.
Une voix dans sa tête lui susurrait :
« Allez mon vieux Henri !
Vas-y ! C’est le moment où jamais
! »
Il frotta sa tête contre le pull de laine de…mais de qui bon sang
de bonsoir ? S’étira une fois encore, creusant l’échine,
griffant légèrement le velours côtelé du pantalon de… de son
pantalon !
« Vas mon pote ! Cours et
te venge ! » Reprit la voix.
Il miaula un merci, sauta lestement sur le sol - fini les douloureux
rhumatismes - se faufila dans la cuisine…
Un hurlement strident retentit. La mégère échevelée apparut, le
visage en sang lacéré de cruelles griffures.
- Henri ! Fous- moi cette sale bête dehors ! Hurla-t-elle,
décomposée et pâle de fureur.
Lequel Henri, bien dans sa nouvelle peau ma fois, réapparut le poil
hérissé, comme il se doit pour un chat énervé et vint se réfugier
près de l’homme qui s’était levé.
Son remplaçant dans sa peau de mari de Marguerite, se baissa, le
prit dans ses bras et lui murmura : « Bravo Henri ! » En le
grattant derrière l’oreille. « Rrrrrrr ! » C’était rudement
agréable ! – puis se rassit posément dans leur fauteuil, Henri le
chat rassuré sur les genoux.
- Pas question ! répondit-il sans sourciller, c’est mon chat ! Tu
as sûrement fait quelque chose qui lui a déplu. Il s’est vengé,
c’est normal ! Après tout, c’est un chat !
- Henri ! Vitupéra-t-elle.
- Stop ma chère ! Il n’y a plus d’Henri qui compte ! Comme tu le
dis si bien, moi aussi j’aime que les choses soient claires, il
faut appeler un chat, un chat et j’ajouterais, il faut appeler un
homme un homme. Je suis cet homme, c’est mon chat et il n’ira
nulle part sans moi, c’est bien compris ?
À partir de maintenant, cette garce de Marguerite qui leur avait
pourri la vie, allait payer.
Elle avait enfin trouvé son maître !
Vive le chat et vive son maître qui se révolte enfin.
RépondreSupprimerBonne journée.
J'ai eu un peu de mal a lire ce qui était en petit dans l'histoire mais j'ai mis le nez sur l'écran et c'est bon mdr !
RépondreSupprimerDis donc j'espère qu'il n'y en pas beaucoup de ronchons garde a vous comme ta Margueritte. Non mais quelle sale bonne femme ! Je n'au rais jamais été patiente comme ça ! Un coup de pieds au luc oui !!!
Les pauvres gosses !! Mais le pire c'est le père qui subit et ne dit rien ! Pfffffffffffffff.......
Ohh ! Excuse moi ma Gigi ! Je n'ai pas fait attention ! Tu as été bien courageuse de lire quand même Lol !. J'ai rectifié ! Des "Marguerite" qu'on n'a pas envie d'effeuiller comme celle là, je pense qu'il en existe plein ! Henri subit mais en devenant chat à la place de son chat, quelque part il se venge. Enfin le chat devenu "Henri", venge son maître. Bisous
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