15 mai 2025

Liste 102

Liste N°102
Tirée du magazine Diverto

Débarquer, atours, ouverture, indémodable, complètement, masque, sans détour, convier, absurde, glamour

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"Le tapis rouge" De Ghislaine
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et  "Souffle d'un détour" Chez Marie-Sylvie
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"La fifty " Chez Jill Bill
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"Une belle déconvenue" Chez Annick Lotus
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"Le scénario" Chez Claudie
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"Porter  un masque" De Rose-Golondrina 63 
(postée en commentaire sous ma participation. je vous la joins telle quelle) :

"Ce printemps, le glamour a débarqué une fois de plus sur la Croisette, pour l’ouverture très attendue du Festival de Cannes. Stars et cinéastes se sont présentés dans leurs plus beaux atours, foulant le tapis rouge avec une élégance indémodable.
Mais cette année, derrière les projecteurs, une polémique a éclaté : faut-il encore porter un masque dans les salles ? La question, bien que jugée absurde par certains, relance le débat sur la santé publique. Le comité n’a pas hésité à convier les médias à une conférence, abordant le sujet sans détour.
Et si le cinéma est le miroir de notre époque, alors Cannes reflète complètement ses contradictions — entre tradition et modernité, paillettes et prise de conscience."


14 mai 2025

Proposition N°104 de Nanou.

- Phrases : décrochage scolaire - formes souples et molles - chemise de nuit - militant écologiste - pendule énorme - chien de chasse - une mort instantanée.
- Mots ou expressions : sapé comme un milord – bouche – sandwich – couleur – grelotter.
- et/ou Thème : Animaux

Les souvenirs d'Éric

Depuis son algarade avec son père, Éric patauge dans la boue de ses souvenirs. Ils remontrent, tousde ce marécage nauséabond où il les avait jetésformes souples et molles, noires, puantes. C'est tellement douloureux qu'il en arrive à souhaiter une mort instantanée à celui qui lui a fait vivre cette enfance si peu enviable pour un gosse de riche, soit disant né avec une petite cuiller d'argent dans la bouche. Il revoit la pendule énorme qui trônait dans le salon. Une Comtoise en chêne, tellement grande qu'à 6 ans, il aurait presque pu se cacher dedans sans le balancier en cuivre. Il faut dire qu'il était plutôt de l'espèce des gringalets, au grand dam de son père qui ne cessait de lui répéter à quel point il avait rêvé d'un fils qui lui ressemble, grand et costaud comme lui ! Pas de cette espèce de fillette maladive qu'avait pondu sa femme ! Il la revoit, elle, sa mère, qui n'élevait jamais la voix contre le tyran mais venait en cachette le consoler dans son lit, le soir, quand il avait été envoyé grelotter pendant des heures en plein hiver dans la remise à outils du jardinier. «Juste histoire qu'il s'endurcisse un peu ce pleurnichard !» Prétextait le paternel. Il sent encore la délicate odeur de violette de sa chemise de nuit, quand elle le prenait dans ses bras et lui murmurait des : «Chutttt ! Ça va aller mon Ricou !» Jusqu'à ce qu'il s'apaise et cesse de trembler. Il se rappelle avec dégoût l'amour immodéré de son père pour les animaux. Morts de préférence et sous forme d'horribles trophées empaillés accrochés dans son salon particulier. Des têtes de sangliers, de cerfs, de chevreuils dont il avait une peur terrible. Le seul autre être vivant que cet homme acariâtre aimait plus que tout, c'était Octave, son chien de chasse. Lui avait droit à des caresses, pas le mioche qu'il avait pourtant engendré. Du moins le croyait il encore à l'époque. Éric lui, ce qu'il aimait c'était les animaux vivants, tous les animaux, avec une préférence pour les chats. Il rêvait d'en avoir un mais la présence détestable d'Octave l'interdisait. C'était une bête vicieuse qui ne perdait jamais une occasion de le mordre et de lui aboyer dessus, ce qui faisait rire son père. D'autres souvenirs le happent et le blessent. Il se rappelle l'école où il se rendait, sapé comme un milord, engoncé dans son costume de bourge de couleur bleu-marine stricte qui suscitait les quolibets de ses camarades de classe. Lesquels arboraient des tenues plus conformes à leur âge : jeans, sweat, baskets. Il les enviait, tout comme il enviait leur sandwich bien garni et dégoulinant de mayonnaise lors des sorties scolaires. Lui devait trimballer un panier pique-nique avec assiette, verre et couverts en bonne et due forme !
Tout cela ajouté au harcèlement que subissent souvent les premiers de la classe, lui fit perdre la motivation. Ses notes chutèrent ! Ce décrochage scolaire inadmissible déclencha la fureur de son père qui l'exila dans une pension très sévère loin de chez lui. Loin de sa mère qui ne s'en remit pas. C'est à cette époque-là, face au chagrin de sa femme, que cet homme fier et froid se mit en tête de lui faire un autre enfant pour la consoler. N'y parvenant pas, il fit des examens dont les résultats sans appel furent un énorme camouflet pour son orgueil de mâle dominant : il était stérile. Éric n'était donc pas de lui ! Pire, sa femme qu'il croyait loyale, soumise et dévouée, l'avait odieusement trompé ! Une seule fois, avoua-telle sous la contrainte, avec l'un de ses amis, militant écologiste de renom, de passage dans la région pour une série de conférences sur les méfaits de la pollution industrielle sur l'environnement. Il fit face, soucieux de l'opinion et continua à élever le bâtard avec une sévérité et une cruauté accrue. Quand Éric atteignit la majorité, l'homme bafoué cracha la vérité et le jeta dehors sans ménagement. Sa mère avait le cœur fragile. Elle en mourut ! Il trouva refuge chez les parents de son père biologique qui avait péri au cours d'une mission en Afrique. Auprès d'eux, entouré d'une tendresse qu'il n'avais jamais vraiment connue jusqu'alors, il finit par oublier celui qui l'avait tant fait souffrir. Jusqu'à ce qu'il l'appelle pour lui annoncer qu'il faisait de lui l'héritier de ses biens et de sa fortune.
Pas question ! Se répète-t-il ! Il est heureux avec Camille et leurs deux adorables garçons, plus leurs deux chiens et leurs trois chats ! Bientôt, il va fêter ses 40 ans au sein de sa famille, sa vraie, sa seule famille. Les parents de son véritable père seront présents. Et ceux de sa chère Camille. Loïc et Cédric s'en font une joie !
L'amour sera au rendez-vous.
 

12 mai 2025

Mon blog création

 Comme vous le savez, afin d'éviter un trop plein de fouillis dans ce blog que je souhaite consacrer essentiellement à l'écriture et aux ateliers d'écriture, j'ai rebâti un blog de créations pour mes tubes, mes images persos hors défis et les défis de créations d'image dont  mes participations à l'atelier de Séverine que je posterai désormais dans ce blog

Je viens de le repeindre en bleu !

Voici sa nouvelle bannière :


et son adresse si récupérer des tubes pour vos propres créations vous intéresse puisque ce que je propose est à votre disposition

Allez y voir e servez-vous si le cœur vous en dit
Bisous à vous qui passez par ici
Anne-Marie

06 mai 2025

Mon ressenti pour l'image N°48


La fillette sage

Au milieu de l'image
Une fillette sage
Peint une rivière bleue.
 
Puis avec son pinceau
Dans le ciel tout là-haut
Elle peindra des nuages.
 
Dans un coin du dessin
Pour finir, avec soin,
Elle peindra le soleil.
 
Il sera éclatant
Jaune et très souriant
Avec d’immenses rayons.
-
Dans ses pots de couleur
Il y a tout son cœur
Et de l’enfance les rêves.
 
Fasse qu’à tout jamais
Elle garde en secret
En elle la fillette sage.
 
06/05/2025
©A-M Lejeune

 

05 mai 2025

Mon 306 pour les Croqueurs de môts

 

N°306

Jazzy nous propose le thème des métiers imaginaires.

Ce jeu d’écriture consiste à inventer un métier qui n’existe pas. Il peut être le plus proche de la réalité possible, ou même totalement loufoque. L’important est surtout de laisser libre cours à son imagination.
***
Le tisseur de rêves

    Ambroise Chamouillard est tisseur de rêves. Sans trêve il travaille, seul dans son petit atelier sous les toits. A l'ère du numérique, du prêt à porter , du prêt à cuire, du prêt à consommer pas cher mais pas très bon et autres productions à la chaîne, lui fabrique les rêves à la main de manière totalement artisanale, avec patience et méticulosité. Pour lui, vite fait bien fait, c'est une hérésie. Ce serait comme d'acheter un costume dans une de ces grandes surfaces de l'habillage où tous les vêtements se ressemblent. De loin,, ça fait peut-être illusion mais en y regardant de plus près, on a tôt fait de remarquer les défauts et le manque de finition. Lui se fournit chez un petit tailleur qui assemble encore ses costumes à l'ancienne. Un ouvrage remarquable qu'il n'effectue que pour une poignée de fidèles clients. Ambroise est de la même espèce, il ne tisse qu'à la demande, pour celles et ceux qui savent apprécier à sa juste valeur la perfection d'un rêve tissé main ! Nulle part ailleurs que chez ce Maître en la matière, on ne trouve de songes d'aussi bonne facture. Beaux, légers, colorés, bien finis, faciles à rêver. Pour les tisser, il utilise les fils les plus précieux : la soie des cocons des plus magnifiques papillons, celle des toiles d'araignée les plus parfaites, de préférence emperlées de rosée, les....
    -Chutttt ! Me fait-il l'index sur les lèvres.
    Il a raison, je ne vais pas dévoiler tous ses secrets de fabrication ! Mais sachez que si vous désirez faire de beaux rêves, il vous faudra entrer dans le cercle très fermé des clients d'Ambroise Chamouillard. En revanche, gardez vous bien de passer la porte de la boutique d'Esiorb Machouillard, le tisseur de cauchemars, sauf si vous êtes un amateur de frissons de peur  et d'angoisse !

04 mai 2025

Anagramme N°9 de Nanou


Anagramme n°9 : Superficie
Trouver au moins 10 mots et les intégrer dans un texte, un poème etc

Refus

-Je refuse
-Comment ça, tu refuses ? C'est une offre super que je ne te ferai pas deux fois !
- Hola ! Ne crie pas et ne me fais pas une crise ! Je n'ai pas peur de toi ni de ta face cireuse ! Tu n'as plus aucune prise sur moi ! Tu fripes et tu pues la mort cher père ! Tu peux faire scier ton cercueil pendant qu'on creuse ta tombe, je ne veux pas de ton fric !
- S'il te plaît Éric , ne me plante pas un pieu dans le cœur, accepte, en mémoire de feue ta mère !
-C'est bien de toi ça ! Tu as l'art de retourner le fer dans la plaie ! Tu as toujours utilisé la ruse pour parvenir à tes fins et ça l'a tuée ma mère ! Le sucre et le miel un jour, la furie le lendemain ! Un jour tu donnes puis tu reprends tout ! Je te connais, tes intentions ne sont jamais pures ! La fourberie fuse de toi comme le pus d'une blessure infectée.
- Tu es mon fils, mon seul enfant ! Je n'ai plus que toi ! Pardonne moi, je t'en supplie et accepte ce qui te revient de droit !
- Tu m'as jeté à la rue père ! Tes trémolos, je n'en ai cure ! Je ne suis plus chez moi depuis longtemps ici ! Si j'ai cru un jour que tu m'aimais, tu m'as vite fait comprendre que je me trompais ! Le pire, c'est que tu penses encore pouvoir m'acheter ! Je me fiche de la superficie de ce château, des terres qui l'entourent, de tout l'argent que tu as entassé. Je n'en veux pas ! Je ne veux rien de toi que ce que tu m'as déjà donné en me bannissant de ta vie, juste parce que tu croyais que je n'étais pas de toi : la liberté ! Et ça tu vois, ça n'a pas de prix !
-J'ai reconnu mon erreur Éric ! Je veux pouvoir mourir en sachant que tous mes biens resteront dans la famille. Et tu es ma famille !
-Tu n'as plus de famille. Je porte légalement le nom de jeune fille de ma mère. C'est celui que portent aussi ma femme et mes deux fils. Adieu père !
 

03 mai 2025

Ma liste 101-Marie-Belle et Norbert

Liste 101 : Concurrence, sceptique, dépassement, s'envoler,  nuance, fondamental, chouette, souligner, détective, tradition.

 
Marie-Belle et Norbert
 
Marie-Belle est une optimiste née !  Elle  se  définit même comme la visionnaire d’un futur idéal, clair et joyeux où la concurrence forcenée entre les gens n’aura plus cours, où chaque être humain n’aura plus à se battre pour gagner sa place au soleil, où  ni le poids de la tradition ni les critères d’une société formatée, n’écraseront plus personne. Dans ce monde vers lequel son esprit s’envole déjà, elle est certaine qu’on prêchera plus le dépassement de soi que la course à la réussite qui est la règle d’or d’aujourd’hui, comme c’est la règle de se comparer au autres tout en se regardant le nombril. Un jour, affirme-t-elle, le besoin fondamental du « Paraître », s’effacera au profit de la grande richesse de « l’Être ».
-Ce sera tellement chouette souligne-t-elle avec ardeur,  de ne plus être jugé sur son sexe, son âge, sa taille, son poids, sa couleur de peau, son niveau social, son instruction, sa croyance, sa nuance politique et j’en passe !
Il faut dire pour sa défense, que Marie-Belle est hôtesse de l’air et accessoirement, poète à ses heures, alors s’envoler, elle ne connaît que ça !
-Tu n’as vraiment pas les pieds sur terre, lui répète souvent Norbert. Je ne vois pas  le monde changer à ce point là, que ce soit dans cinquante ou cent ans ! Je pense même qu’au train où vont les choses, ça risque d’empirer !
Lui, fait partie de la race des sceptiques. Détective privé, il est trop souvent confronté aux turpitudes humaines pour croire que ce qui est bleu aujourd’hui, le sera encore demain. La seule chose dont il soit sûr ou à peu près, c’est qu’en dépit de leurs points de vue diamétralement opposés, il aime Marie-Belle et qu’elle le lui rend bien !
Pourvu que ça dure !

01 mai 2025

Bon premier mai

 Plein de bonheur pour vous et ceux que vous aimez

Liste 101

Liste 101
Tirée du magazine TV Diverto

 Concurrence, sceptique, dépassement, s'envoler,  nuance, fondamental, chouette, souligner, détective, tradition.
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"Le dernier masque" Chez Ghislaine
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"Les ailes du dépassement" Chez Marie-Sylvie
"Epicier tout" Chez Jill Bill
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"Vol sous tension" Chez Annick Lotus