04 mars 2025

Mon ressenti pour l'image N°45

-Au pays des rêves
Vole  léger le ballon
De mes souvenirs-
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-Un souffle de vent
Et voilà que je m'envole
Vers ma folle enfance-
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-Souffler n'est pas jouer
Notre jeunesse envolée
Ne revient jamais-
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-Je voudrais pouvoir
A deux mains te retenir
Enfance envolée-

Ateliers créations de Séverine N°89


Avec des cadres personnels
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02 mars 2025

La liste 98 générée par IA

 Ici et là, très régulièrement on parle des tricheries en matière d'écriture lorsqu'on se sert d'une IA . C'est tellement facile de jouer à ce jeu-là. 
Une IA peut générer un texte plausible en 30 secondes avec des mots imposés et une courte ligne directrice. Voici deux exemples générés ce matin avec ma liste 98 et avec des titres appropriés s'il vous plait,  sur ce site :   https://www.wrizzle.ai/fr/ai-text-generator, ! Ceci  en moins de temps pour les deux textes, qu'il ne m'en a fallu pour écrire cette introduction !
Je ne peux interdire cette utilisation.de l'intelligence artificielle mais je vous fais confiance pour éviter cette facilité. Merci d'avance.

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**Titre donné par l'IA : Les Ombres du Futur**


Dans un monde où la technologie et l'humanité n'ont jamais été aussi connectées, la jeune Clara se tenait devant le portrait de son père, un homme dont les idéaux avaient façonné ses premières années. Ce tableau avait longtemps été une source d'inspiration, mais aujourd'hui, il était devenu le symbole des mutations profondes de la société.
Clara vivait dans une métropole où chaque instant de vie était enregistré, analysé, et partagé. Une contrainte invisible pesait sur ses épaules, celle de répondre aux attentes d'un monde en constante évolution. Il lui était difficile d'explorer ses propres rêves, tant la pression pour s'adapter à cette réalité était forte. Mais au fond d'elle-même, elle savait qu'elle devait endosser le rôle d'une pionnière.
Ce matin-là, sentant un souffle d'urgence la pousser à agir, Clara décida de quitter son appartement et d'arpenter les rues animées de la ville. Les visages passants, tous absorbés par leurs écrans, reflétaient les enjeux d'une humanité connectée mais isolée. Elle observa les jeunes, rivés sur leur réalité augmentée, perdus dans des mondes virtuels, tandis que les anciens, tels des fantômes d'une époque révolue, regardaient avec mélancolie.
Plongée dans ses pensées, Clara se remémora les paroles de son père : "Accepter ce que nous sommes tout en ayant le courage de changer ce que nous pouvons." C’était un équilibre délicat entre la nécessité de s’adapter et le désir de préserver son essence. À cet instant précis, elle comprit que sa mutation personnelle ne passerait pas par l'intégration des normes imposées, mais par une réinvention de soi.
Elle se mit alors en quête d'un espace, fût-il physique ou mental, où elle pourrait redécouvrir sa voix. Clara entra dans une librairie alternative, un sanctuaire de mots et d'idées, loin du tumulte numérique. Ici, entourée de livres, elle ressentit une connexion authentique avec l'humanité, une pulsation vibrante qui lui rappela pourquoi elle se battait.
Les heures passèrent, et chaque page tournée lui révélait des perspectives nouvelles, des histoires de luttes et de triomphes. Dans cette bibliothèque de souvenirs, elle sut qu'accepter sa condition humaine ne signifiait pas renoncer à ses aspirations. Au contraire, c'était une invitation à explorer l'inconnu et à embrasser les incertitudes.
Finalement, Clara sortit, le cœur léger. Elle savait maintenant que l'être humain d'aujourd'hui était en pleine transformation, tiraillé entre tradition et modernité. Sa mission serait de trouver cet équilibre, de transmettre l’importance de comprendre nos racines tout en avançant vers le futur.
Ainsi, son portrait, à côté de celui de son père, ne serait plus seulement un souvenir, mais une célébration de toutes les métamorphoses possibles. Clara était prête à écrire son propre chapitre dans cette histoire collective d'être humain.
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**Titre donné par l'IA : Portrait d'une Humanité Connectée**
(Ce texte ressemble au mien  pourtant totalement sorti de ma tête)

Dans un monde en perpétuelle mutation, le portrait de l'être humain d'aujourd'hui se dessine sous des formes inédites. À l'ère du numérique, chaque individu est connecté non seulement à ses pairs, mais également à une myriade d'informations qui le façonnent et l'influencent. Cette connectivité, bien que porteuse d'opportunités, entraîne également des contraintes importantes sur la manière dont les individus interagissent et perçoivent leur réalité.
Les enjeux de cette époque moderne sont multiples. D'une part, l'accès immédiat à l'information permet d'explorer des connaissances inégalées, d'approfondir des compétences et d'élargir des horizons. Les jeunes générations, souvent qualifiées de "digital natives", se retrouvent baignées dans un univers où chaque souffle d'air semble être drainé par l'angoisse de manquer une notification cruciale ou d'être déconnecté du monde virtuel. Dans ce contexte, l'urgence de maintenir une présence en ligne devient un impératif social.
Cependant, il est important de s'interroger : quel prix l'être humain paye-t-il pour cette connectivité incessante ? Endosser le rôle de participant actif dans cette sphère numérique peut engendrer un état d'épuisement. La nécessité de se conformer aux standards imposés par une société hyperconnectée pèse lourdement sur les épaules d'individus en quête d'authenticité. Accepter cette réalité exige de faire face à des défis psychologiques, parfois insurmontables.
Les réseaux sociaux, par exemple, se présentent comme des outils à double tranchant. Ils favorisent la création de liens et permettent des échanges enrichissants, mais ils peuvent également transformer le rapport à soi et aux autres. La quête de validation à travers des "likes" et des commentaires peut masquer un profond besoin d'acceptation, transformant les interactions humaines en transactions superficielles. Ainsi, qu’advient-il de l’authenticité dans nos relations lorsque chaque interaction est désormais filtrée par un prisme numérique ?
La mutation des comportements humains face à cette nouvelle réalité soulève des interrogations éthiques. Les individus sont-ils encore maîtres de leur destin ou deviennent-ils des marionnettes, manipulées par des algorithmes et des tendances éphémères ? Loin d’être résignée, la société doit apprendre à naviguer entre ces deux extrêmes, en explorant des moyens de rétablir un équilibre entre le virtuel et le réel.
Pour répondre à ces défis, un changement de perspective est nécessaire. Il devient essentiel d’adopter une posture critique face aux outils qui nous entourent. Reconsidérer notre rapport à la technologie ne doit pas signifier renoncer à ses bénéfices, mais plutôt apprendre à l’utiliser de manière judicieuse. En acceptant les enjeux qui naissent de cette transformation, les individus peuvent redécouvrir la beauté des interactions humaines dans leur forme la plus pure.
Ainsi, le portrait de l’être humain contemporain se construit dans cet espace complexe, où chaque mutation apporte son lot de promesses et de périls. En fin de compte, il appartient à chacun de définir sa place dans ce tableau mouvant, d’endosser la responsabilité de son existence numérique tout en préservant le souffle d’humanité qui nous lie les uns aux autres. Ce défi, bien que redoutable, est également une invitation à redéfinir ce que signifie véritablement être humain à l'ère de la connectivité.


Image N°45

Image N°45
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01 mars 2025

Ma liste 98

 


Être humain aujourd'hui


Si les enjeux des sociologues étaient de dresser le portrait de l'‘être humain’ d'aujourd'hui, force leur serait d'accepter de regarder en face une réalité inquiétante. En pleine mutation, il est hyper connecté et passe plus de temps à explorer les univers artificiels ou à surfer sur la vague des réseaux sociaux, qu'à sortir et à s'enivrer du souffle de la brise sur sa peau. Sentir une fleur, guetter le retour des hirondelles, goûter la pomme ramassée au pied du pommier, aller par les bois et les champs faire provision de noix ou de noisettes quand en vient la saison.... Combien savent encore faire ces choses-là ? Combien ont adhéré à la journée sans portable qui vient d'avoir lieu ? Regardez les gens dans la rue et pas seulement les jeunes hein ! Penchés sur leur smartphone, liés à ce petit objet par la contrainte de ne manquer aucun message, il ne voient rien, n'entendent rien, pas même le vrai bonjour que vous leur lancez au passage.
Sans se rendre vraiment compte à quel point ils sont inféodés à ces moyens de communication si faciles, sauraient-ils encore avoir une conversation réelle avec leurs amis(es) ? Il faut bien l'avouer, toutes et toutes, à des degrés divers, nous tombons dans ce piège. Alors oui, je le reconnais, c'est bien utile pour garder le contact avec ceux qui vivent loin de nous, ou pour continuer à apprendre ou à s'informer mais à mon sens, il y a urgence à rétablir une vraie communication entre nous et à nous reconnecter à notre environnement. Nous sommes passés de l'ère de l'Homo sapiens à celle de l'homo "connecticus" ! Restons humains avant que les IA et autres robots sophistiqués ne prennent notre place.



Les couleurs du Monde

 

Image générée par IA selon mes indications sur ce site :https://fr.123rf.com/ai-image-generator/
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Et Dieu créa le Monde. Et il vit que cela était triste.
Alors il le peignit et pour ce faire, il inventa les couleurs.
Il fit le bleu pour le ciel et pour la mer dans laquelle il se reflète. Et aussi le bleu-vert, pour l'océan.
Il fit le gris pour les jours de pluie, car sans la pluie, pas d'arc-en-ciel.
Il fit le bleu-nuit, qui n'a rien à voir avec le noir. Il y peignit l'argent et l'opale pour la lune, et l'or pour les étoiles...
Il fit un jaune si éblouissant pour le soleil, que même Lui ne pouvait le regarder en face sans brûler ses yeux divins.
Puis il fit le rouge flamboyant pour le soleil couchant. Cette couleur-là irait très bien aussi pour les volcans en éruption les coulées de lave, les flammes et les forêts d'automne. Il y ajouta des touches d'orange, de cuivre, de rouille...
Il fit toutes les sortes de nuances de vert qui se puisse imaginer, pour les feuilles des arbres, l'herbe, les mousses et les fougères, les tiges des fleurs, les milliards de plantes que son esprit immensément créatif avait fait pousser sur la planète.
Il composa une palette extraordinaire pour peindre les pétales des millions d'espèces de fleurs qu'il avait créées, pour habiller les millions d'espèces animales.
Pour la terre nourricière de toutes ces espèces, il fit des tons riches et chauds d'ocre, de bruns et de noirs.
Il fit le blond pour les blés murs, et les multiples tons de sable, pour les plages et les déserts de dunes.
Il fit le blanc pur et scintillant pour la neige, le givre et la glace, le blanc-bleuté pour la banquise.
Il fit le transparent pour l'eau...
Le monde minéral eut droit de sa divine part, à la même attention. Rochers, cailloux, pierres précieuses ou non, furent parés de mille couleurs.
Dieu débordait d'imagination. Et il avait le temps, tout le temps ! L'éternité !
Chaque jour il trempait son pinceau magique dans la palette irisée de l'arc-en-ciel et il inventait de nouvelles couleurs puis de nouvelles nuances à chacune d'elles. Et il peignait, peignait sans jamais se lasser...
Il mettait tant de cœur à l'ouvrage, que bientôt ce fut fini.
Lorsqu'il eut mis la dernière touche de couleur, il admira son tableau et vit que cela était beau !
Alors il créa les spectateurs de son œuvre magistrale, les Hommes.
A eux aussi il donna des couleurs différentes, mais pas trop ! Juste ce qu'il fallait pour qu'ils puissent se distinguer de leur décor multicolore… Il fit donc des blancs plus ou moins blancs, des noirs plus ou moins noirs, des rouges plus cuivrés que rouge au demeurant, des bronzés plus ou moins bronzés et des jaunes plus ou moins jaunes. C'était à son sens déjà pas mal ! De toute façon, il leur octroyait en plus une couleur invisible à l'œil nu : l'intelligence !
Quand ce fut fini, il se dit que l'ensemble de sa Création était bien belle et qu'il pouvait à présent se reposer.
Le problème, c'est qu'il se reposa tant et si longtemps, qu'il en oublia son tableau dans un coin de la Voie Lactée.
Quand il se réveilla enfin, les Humains, ses derniers coups de pinceau, avaient repeint le Monde à leur façon : rouge sang, couleur de guerre et de massacre, gris fumée, couleur de béton et de pollution, terre brûlée, noir de suie, couleur de forêts dévastées, de mort, de misère, de famine, de désespoir...
Il regarda et vit que cela était triste !
Où étaient ses merveilleuses couleurs ?
Alors il prit un gros chiffon, de l'essence térébenthine et il effaça à grands coups rageurs, les affreux barbouillages de ces sales gamins d'Hommes, et eux avec pendant qu'il y était !
Peut-être allait-il repeindre un nouveau Monde ?
Ailleurs...

©A-M Lejeune

Liste 98

Liste 98
Tirée du magazine Diverto
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Portrait, mutation, connecté, contrainte, souffle, endosser, urgence, accepter, explorer, enjeux
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"Mutation sauvage" Chez Marie-Sylvie
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"Trois croix" Chez Claudie
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"Le squatteur" Chez Jill Bill
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Homonyme n°7 de Nanou


Chaud-chaux-show – chaut (3ème personne du singulier de l’indicatif présent de chaloir)
et/ou
Si je vous dis Chaudron vous pensez à quoi. Écrire un texte avec ce mot et ceux qui vous sont venus à l’esprit.
et/ou
Acrosticher le mot Chaudron

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Fédora

Dans sa chaumière blanchie à la chaux, Fédora s'active. Dans la cheminée brûle un feu d'enfer. Il fait chaud, très chaud dans la cuisine mais peu lui chaut. Elle ne transpire même pas. Au dessus des flammes bouillonne un grand chaudron d'où s'échappe un fumet peu ragoûtant dont l'odeur ferait probablement fuir un promeneur égaré. Et si par hasard ,au lieu de fuir, ce promeneur se montrait un peu curieux voire même carrément téméraire et osait regarder à travers les vitres de la fenêtre, il verrait une femme étrange et magnifique se livrer à une espèce de show incompréhensible pour tout être humain normal. Mais nul promeneur ne s'aventure en ce lieu, comme s'il était protégé des intrus par un invisible bouclier. C'est donc tout à fait tranquillement que Fédora peut pratiquer l'ancestrale magie. Autour de la table où sont alignés pots et fioles, elle exécute sa danse rituelle avant de choisir l'un des récipients et d'aller en vider le contenu dans la marmite fumante. Puis elle touille soigneusement avec sa baguette en prononçant les formules consacrées. Elle ajoute une pincée de ci, trois pincées de ça dans le bouillon. Contrairement à tout cuisinier qui se respecte, elle ne goûte pas, même du bout des lèvres. Encore quatre gouttes, pas une de plus, d'une potion dont elle seule a le secret, un dernier tour de baguette avant de couvrir et de laisser mijoter. Enfin, elle va pouvoir se reposer. Couché à ses pieds, je la regarde avec adoration. Je sais moi que ce n'est pas un ragoût qui est en train de cuire dans le chaudron magique de Fédora. Demain, je boirai le philtre censé me redonner forme humaine. Je croise les pattes ! Alors ma bien aimée et moi, nous irons punir la sorcière noire qui par jalousie, m'a jeté cet horrible sort. Wouaffff !

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CHAUDRON

Chaudron magique
Humons , goûtons
Avec prudence !
Une odeur .. Mais...
De quoi , de quoi ?
Ragoût, bouillon
Ou bien potion ?
Nul ne le sait.

28 février 2025

24 février 2025

N°302-pour les Croqueurs de môts

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N°302 proposé par Dimdamdom

Que vous souhaitiez écrire un message fictif, adresser un mot à un proche, ou même exprimer vos pensées à une personnalité politique ... tout est permis ! Laissez libre cours à votre imagination et à votre plume.

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Coucou toi ! Où es tu passée ?
Ça fait bien longtemps que tu es partie maintenant ! Au fil des années, j'ai perdu ta trace et ça me peine parce que je t'aimais bien tu sais ! Je te garde en ma mémoire, petite fille blonde aux yeux bleus comme le ciel. .J'aimerais tant te retrouver et vivre encore ce temps où nous ne faisions qu'une. Partager avec toi notre aujourd'hui comme nous avons partagé nos hier. Partager tes rêves, tes espoirs, rire à toutes tes joies, pleurer à tous tes chagrins...
Avec toi je voudrais pouvoir encore jouer à la marelle et sauter, case après case, de la terre jusqu'au ciel. Avec toi, je voudrais pouvoir encore imaginer l'avenir et dire "Quand je serai grande..."
J'ai grandi et si je ne t'ai pas oubliée, je t'ai quand même perdue en route. Il m'arrive de penser que je pourrais te retrouver même si je sais que ce n'est qu'une illusion.
Un peu de toi subsiste en moi. Si je pars, partiras tu avec moi ?
Coucou toi ! Où es tu passée ?

©A-M Lejeune