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14 octobre 2025
06 octobre 2025
Poésie . des vers libres aux règles établies
Dans mon dernier billet j'ai évoqué la poésie du cœur, libérée des contraintes académiques mais la musique des mots peut prendre toutes les formes sans perdre cette vibration unique que l'inspiration du moment lui donne.
Je poétise comme ça me vient comme je le sens et si ça sort en alexandrins, tant mieux ou tant pis. Il m'arrive aussi parfois de composer à la demande comme je l'ai fait dans certains forums où les règles étaient imposées. J'ai ainsi pratiqué le sonnet ou le pantoum en essayant de respecter la forme sans sacrifier le fond qui m'est propre. Je . crois que la rivière poétique peut couler tout droit sans jamais déborder des berges, ou être plus libre de ses mouvements, capricieuse et serpentine, tout en émanant de la même source, le cœur.
****
Dérision poétique
(27/09/2010)
Jeu poème
Tu poètes
Il poète,
Pouêt !
Jeu ? Peut-être
Tu peux être
Un poète,
Pouêt !
Nous aimons
Nous semons
Des maux doux,
Des mots fous
Des mots beaux
Des bobos
Des mots bof !
Car nous Hommes,
Nous sommes
Tous poètes,
Pouêt !
***
Poète moi ?
Je ne suis jamais qu’une
Enfileuse de mots,
De perles que la lune
Glisse sous mon stylo.
Je suis une fileuse
Et la soie de mes vers
Me vient des nébuleuses
Du fond de l’univers.
Je suis une semeuse
D’adjectifs, de sujets,
Une simple brodeuse
De verbes réguliers.
Est-ce ma faute si
Les mots tissent leur toile
Au plafond de mes nuits
Où brillent les étoiles ?
Poète moi ? Sans doute
Chaque fois que là-haut
La lune qui m’envoûte
Efface un peu mes maux.
***
Hiver (5
/03/2010)
(Pantoum)
Le froid mordant transit les
plaines.
Tremblent glacés les arbres nus
Le givre a recouvert mes peines,
L’eau de mes yeux ne coule plus.
Tremblent glacés les arbres nus.
Le gel a figé la fontaine
L’eau de mes yeux ne coule plus
Si tristement mon pas se traîne…
Le gel a figé la fontaine
Le ruisseau court au ralenti
Si tristement mon pas se traîne
Et moi je traîne mon ennui
Le ruisseau court au ralenti
La neige étale ses flocons
Et moi je traîne mon ennui
Aux blancs confins de l’horizon.
La neige étale ses flocons…
L’hiver va-t-il durer toujours ?
Aux blancs confins de l’horizon
J’attends le retour des beaux
jours
L’hiver va-t-il durer toujours ?
Souffle le vent à perdre haleine
J’attends le retour des beaux
jours
Le froid mordant transit mes peines.
***
CHIFFONS (10/05/2015)(Acrostiche)
Chiffons de femmes aux troublants
parfums
Houle d’écume où se plongent les
mains
Îlots secrets si riches de
promesses
Froufrous soyeux propices aux
caresses
Falbalas, fanfreluches de satin
Ou de soie. Océan où le marin
Naviguant au jugé pour atteindre la
rive
Se prend aux doux filets traînant à
la dérive.
***
Native (7 /01/2014)
(Alexandrins)
Je suis née de la mer, d’une mère bretonne
Mais aussi du bocage, d’un père normand,
De l’océan je sais la houle qui moutonne,
De la verte prairie, je sais les pommiers blancs.
Chaque fois que j’entends les vagues mugissantes
Qui viennent en grondant fracasser les rochers,
Je vibre et je frissonne sous la déferlante.
C’est la voix de ma mère que j’entends chanter.
Chaque fois que je vois la neige printanière
S’envoler, parfumée, des branches des vergers,
Je repars les yeux clos des années en arrière
Et la voix de mon père en moi vient résonner.
De ces deux-là je tiens mes racines profondes.
Même si j’ai posé mon cœur en Picardie,
Vers le souvenir d’eux, mon âme vagabonde
S’échappe et fait revivre les années enfuies.
Alors allez savoir pourquoi de la montagne
Je me sens la payse tout pareillement.
Devant les hautes cimes l’émotion me gagne,
Minuscule caillou à l’ombre d’un géant.
Si je n’y suis pas née, j’aimerais tant y vivre
Aux sentiers rocailleux, promener mes pas lents
Puis m’envoler parfois, tel un grand oiseau ivre
Vers mes pommiers fleuris et mes flots rugissants.
***
Nocturne
20-01-2020
Là-bas,
Vers le
clair d'ouest
Se lève
un vent de lune...
Gracieux
L'oiseau
de chine
Dans
l'encre de nuit
S'envole.
Sous
l'édredon du logis
La fée
de plumes
S'endort
Et dehors
Dans le
ciel s'allument
Les
étoiles de sable
Du
marchand d'or.
***
Rigueurs d’hiver
Rigueurs d’hiver
(Sonnet)
Voici venir l’hiver habillé de froidure,
La neige a recouvert la plaine, le coteau.
La nature est sublime sous ce blanc manteau
Mais pour les sans abri, la vie sera plus dure.
Voici venir l’hiver habillé de froidure,
La neige a recouvert la plaine, le coteau.
La nature est sublime sous ce blanc manteau
Mais pour les sans abri, la vie sera plus dure.
Aussi belle que soit l’immaculée parure
Faisant d’humbles prairies de somptueux tableaux
Pour tous les pauvres hères sous leurs oripeaux
Elle devient cruelle et froide sépulture.
Si le givre et le gel aux fastes éclatants
Qui cisèlent joyaux, perles et diamants
Procurent à l’esthète des frissons d’ivresse,
Est-il consolateur pour celui qui meurt seul
Ultime et dérisoire preuve de richesse
D’avoir un si unique et si parfait linceul ?
01 octobre 2025
Poésie
En 2005, lors d'un salon du livre auquel je participais avec quelques un de mes ouvrages, je me suis retrouvée face à un charmant jeune homme, féru de poésie classique qui m'a tenu le crachoir pendant un bon quart d'heure sur ce sujet épineux des règles de la poésie. Il avait feuilleté l'un de mes recueils et manifestement, ça l'interrogeait sur ma façon de composer, assez anarchique à ses yeux. J'avais un stylo pour les dédicaces et à tout hasard du papier pour occuper les temps creux, je lui ai donc répondu par écrit directement sur mon stand, ce jour-là :
Je ne sais pas si je l'ai convaincu mais il est reparti avec le recueil qu'il venait de parcourir et entre ses pages il a glissé la dédicace circonstanciée que j'avais pris soin de recopier pour mon usage personnel.
Poème (2005)
Tu me parles de mots,
Je te parle du cœur,
Tu me parles de rimes
Je te parle d’amour.
Je te parle d’eau claire
Jaillissant de la source,
Du doux chant de la pluie
Sur le feuillage dru.
Je te parle du vent
Qui murmure parfois
De si grisants secrets,
Du cri de l’océan
Fracassant les rochers,
De la vague mourant
Sur le sable mouillé.
Tu me parles de mots,
Je te parle de rires
De soupirs et de larmes.
Je te parle des rêves
Que l’on fait éveillé,
De ces joies qui transcendent,
Des chagrins qui étouffent.
Tu me parles de mots,
De vers, de rimes riches,
De quatrains, de sonnets,
D’exercices de style !
Lorsque j’écris des mots,
Je veux qu’ils soient musique,
Qu’ils deviennent torrents,
Rivières serpentines
Ou ruisseaux bondissants !
Tu me parles de mots,
Je veux que mes mots parlent,
Qu’ils chantent, qu’ils
frémissent,
Qu’ils explosent en moi
Tels des feux d’artifice,
Qu’ils s’écoulent au rythme
De ce sang bouillonnant
Qui fait battre mon cœur.
Tu me parles de mots,
Je veux que mes mots soient
Comme soie sur ta peau,
Caresses et poèmes,
Frissons que ta peau aime.
©Anne-Marie Lejeune
(extrait du recueil : "De la source à la mer")
Que vous en composiez ou que simplement vous aimiez en lire, la poésie, c'est quoi pour vous ?
26 septembre 2025
Atelier N°258 de Ghislaine
Sujet
1 .Heure, tôt, tard, après, surtout,
avant.
Sujet
2. Certaine, pourquoi, dans, autre, fois,
selon.
Sujet
3. Texte avec mots commençants par ""
ou "" :
***
Cold
cases
Il
y a un dicton populaire que Philomène Larivière s'est totalement
approprié : «L'heure,
c'est l'heure ! Avant l'heure, c'est pas
l'heure, après l'heure, c'est plus
l'heure !». Qu'il fasse froid ou
chaud, que ce soit l'hiver ou l'été, qu'elle ait bien ou mal dormi et surtout quelle que soit l'heure à
laquelle elle s'est couchée, elle se lève chaque matin à 5 heures
tapantes et se met à l'ouvrage. Aujourd'hui
elle est en repos mais pas question de déroger à ses sacro-saintes
habitudes. Un à
un, elle ouvre les dossiers des affaires
non élucidées, dans l'ordre exact où
elle les a rangés la veille, chaque fois
le même : du plus ancien au plus récent. Tous ces crimes qu'elle
n'a pas encore résolus, sont des oursins
dans le caviar de sa vie, des outrages à
sa perspicacité reconnue autant par ses pairs que par ses ouailles,
comme elle se plaît à nommer Xavier et Agathe.
«Allez
ouste,
au boulot !»
Se
dit-elle en saisissant résolument le premier dossier de la pile. Elle est
certaine
que dans
les pages
rassemblées elle trouvera tôt ou tard un indice, un détail qu'elle aurait oublié et qui lui
permettrait de ré ouvrir l'enquête. Elle n'a pas l'outrecuidance
de penser qu'elle est la seule capable de résoudre ces maudits cold
cases,
ce serait comme croire qu'elle peut vaincre seule un
ouragan
!
Voilà
pourquoi,
régulièrement elle fait appel à l'un ou à l'autre
de ses fidèles
lieutenants, selon
leur disponibilité, pour l'aider dans sa recherche de la vérité.
Jamais elle n'outrepasse
les limites en profitant de sa position de cheffe incontestée pour
les déranger à tout
propos hors de leurs
heures de service.
Agathe et Xavier ne sont pour elle ni des ouvriers
à sa
disposition, ni des outils
utilisables à volonté. Elle les considère plutôt comme
d'excellents collègues de travail qu'elle respecte pour leur
efficacité et pour leur pugnacité. Eux non plus ne renoncent pas
facilement ! Mais il viennent de se marier et sont en voyage de noce
à Ouarzazate.
Si c'est
moins loin que
les montagnes de l'Oural
où ils rêvaient
de se rendre, c'est encore trop loin pour Philomène qui s'avoue
qu'elle poussera un ouf
de soulagement quand les tourtereaux rentreront ! En attendant, elle
doit se débrouiller sans eux !
Ouille
! Déjà 10
heures du mat' ! Il faut qu'elle se glisse dans ses
draps blancs ourlés
à la main, par sa défunte mère. Cinq
heures de taf sans interruption, soutenue par des
litres de café
décaféiné, puis 3 heures de repos. Un repas sur le pouce
à 13 heures et hop,
elle se remettra au boulot
jusqu'à 20 heures. Elle mangera vite fait avant
de se replonger dans ses
affaires classées
jusqu'à minuit au mieux, jusqu'à 2 heures du mat' dernier carat !
C'est le rythme d'enfer qu'elle s'impose quand elle est en repos
depuis....
«A
l'ouest rien de nouveau, demain il fera
jour !» Se dit-elle en refermant le
mince dossier étiqueté: « Meurtre de
Marc Demolin-28 septembre 2015» dont
l'auteur n'a jamais été retrouvé. D'un pas pesant, recrue de
fatigue et rejointe par ses souvenirs, la commissaire Philomène
Larivière, veuve Demolin, monte dans sa chambre et s'allonge sans
même se déshabiller, dans le lit froid où depuis 10 ans, plus
personne ne l'attend.
24 septembre 2025
Clash
Lassitude extrême. Angoisse +++. Grosses crises de larmes et encore plein prêtes à couler. peur, poitrine oppressée... Des mots terribles prononcés par le fils et le père après un clash né de trois fois rien...
Dure journée
22 septembre 2025
N° 311 ces "Croqueurs de môts"
Proposé par Jill Bill
Chatte
sur un vélo de « Alain Séchas »
(Photo JB Bruxelles 2024)
*
Trois mots imposés : Lavoir, l'avoir, la voir
***
Rosa
Rosa sur son vélo
Au lavoir vite alla
Frotter short et maillot,
Tout ça sans tralala
Vous auriez dû la voir
La chatte de gouttière
Qui jouait dans le noir
La jolie lavandière
Elle s'en est allée
Comme elle était venue
Sur la route pavée.
Je sais pour l'avoir vue
Fut immortalisée
L'étrange apparition.
Sur son vélo posée
Elle fait sensation !
21 septembre 2025
Mon ressenti pour l'image N°55
Il
s'envole
Il
s'envole, vole, au Temps qui passe accroché.
Il
s'envole, vole et traverse les nuages.
Il
fut, il est, sera avant d'avoir été
Du
printemps à l'hiver, il n'est que de passage.
Le
Temps bat la mesure au ciel de notre vie
Et
qu'on le veuille ou non, c'est lui qui nous transporte.
C'est
lui qui nous balade entre soleil et pluie
Puis
un jour il nous lâche et se ferme la porte.
Il
n'en fait pas exprès, il file au gré du vent,
Comme
insensible tourne notre vieille Terre.
Le
Temps n'éprouve pas le moindre sentiment
Pour
nous, pauvres humains, ce n'est pas un mystère.
Il
n'est que les poètes pour lui en prêter,
Pour
l'accuser de tout. Il a le mauvais rôle !
Or,
nous le savons bien, il ne fait que passer;
Il
défile tic...tac, tic...tac... Et puis s'envole.
©A-M Lejeune
20 septembre 2025
Participation au ujet N°153 de Mil et une suite :" Les flots de l'amer"
Sujet 153 - semaine du 13 au 20 septembre
Les
flots de l'amer
J'ai souvent navigué
Sur les flots de l'amer
Mon esquif malmené
En a beaucoup souffert.
Le souffle des grands vents
L'a tant fragilisé
Que sa coque se fend,
Que son mât est brisé
Et sa voile autrefois
Si joliment gonflée,
Giflée par le noroît,
S'affale, déchirée.
Sur la toile les mots
Par les embruns trempés,
S'effaceront bientôt
Ou seront oubliés.
A l'angoisse enchaînée
Comme au banc de galère
Je rame fatiguée
Sur les vagues amères.
An'Maï
***
Ce poème, tristement d'actualité, fait écho à un autre, écrit en 2007
Les années se suivent et finissent toujours par se ressembler
Vague à l’âme
Je me sens mal,
Je vague à l’âme.
Je vogue triste
Sous les embruns
De mes larmes.
L’amer me griffe,
Mon cœur, fragile
Et frêle esquif
Craque et chavire.
Sa voile blanche
Que le vent déchire
En lambeaux sales,
S’affale.
Je coule,
La houle
M’avale…
16 septembre 2025
Logorallye N°3 de Ghislaine
Ma chère Gigi, ne pas faire un de tes ateliers, ce serait comme te faire faux bond alors que tu as toujours été là pour moi, du coup je m'y suis mise pour te faire plaisir même si mon histoire est aussi noire que mes pensées.
Bisous à toi ma copine.
***
L'assassin
de la Saint -Jean
Subtile et sagace, telle est Philomène Larivière, chacun s'accorde à le dire. A cela, on peut ajouter tenace et dotée d'une patience à toute épreuve pour dénouer les fils d'une enquête difficile. Ces qualités conjuguées à la sagesse avec laquelle elle sait maintenir la cohésion dans son équipe, font d'elle une adversaire redoutable pour les voleurs, violeurs et assassins de tous poils qui ont le malheur de se retrouver un jour entre ses griffes acérées. L'auteur du crime sauvage qui venait d'être commis dans la petite station balnéaire ou elle se reposait d'une année difficile, ne savait pas encore que sa pire ennemie était dans la place, alors il dormait heureux son horrible forfait accompli.
Il n'en était pas à son premier meurtre et comme pour les quatre autres femmes qu'il avait déjà froidement trucidées, il s'était montré très habile. Il ne tuait jamais sur un coup de tête. Sans honte ni aucun état d'âme qui puisse le gêner aux entournures, il choisissait méthodiquement sa proie puis, aussi méthodiquement, il programmait sa mise à mort, à la Saint Jean, jour de la foire annuelle qui rassemblait une cohorte de colporteurs susceptibles de diriger sur eux les soupçons de la police. A dessein, il ne s'attachait pas à un style particulier, ni à une tranche d'âge définie. De la jeune fille à peine nubile à la mamie au dos voûté, de la très belle à la très moche, pourvu que ce soit une femme, il décidait qui serait sa prochaine victime et il s'en tenait là ! Premier magistrat de la commune, il n'avait pas besoin de se cacher pour les observer à loisir tout en échafaudant le plan machiavélique qui lui permettrait de commettre son crime en toute impunité. Paul Baraton était un quinquagénaire sympathique, pas mal de sa personne, liant, très aimé de ses administrés parce que toujours à l'écoute de leurs difficultés. Voilà quinze ans qu'il était marié à Jeannine Montout, la fille unique de l'ancien maire auquel il avait succédé. Ils avaient quatre enfants très bien élevés, deux garçons et deux filles qui faisaient leur fierté de parents. Il avait tout pour être heureux alors pourquoi le besoin de tuer des femmes sans aucun mobile apparent, s'était il emparé de lui sans crier gare cinq ans auparavant ?
Quand il s'est fait arrêter pour le meurtre de Mélanie Durieux, célibataire de 40 ans et secrétaire de la mairie, au terme des investigations poussées de Philomène et de son équipe, le lieutenant Xavier Baudry et sa coéquipière Agathe Clermont, il a été incapable de répondre à cette question. Pour le reste, son avocat a bien tenté de lui conseiller de se taire, il a tout déballé d'un coup comme on vomit un flot de bile : les quatre premiers féminicides et celui là, le dernier de la série, élucidé par une femme qui plus est. Un comble pour lui.
Quand
les gendarmes l'ont emmené pour le conduire en détention, il hurlait des
injures ordurières à faire rougir la plus coriace des
commissaires.
Durant
son procès, la défense a plaidé la folie. Les jurés ne l'ont pas
suivi. Paul Baraton a écopé de la perpétuité.
15 septembre 2025
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