Sujet
1 .Heure, tôt, tard, après, surtout,
avant.
Sujet
2. Certaine, pourquoi, dans, autre, fois,
selon.
Sujet
3. Texte avec mots commençants par ""
ou "" :
***
Cold
cases
Il
y a un dicton populaire que Philomène Larivière s'est totalement
approprié : «L'heure,
c'est l'heure ! Avant l'heure, c'est pas
l'heure, après l'heure, c'est plus
l'heure !». Qu'il fasse froid ou
chaud, que ce soit l'hiver ou l'été, qu'elle ait bien ou mal dormi et surtout quelle que soit l'heure à
laquelle elle s'est couchée, elle se lève chaque matin à 5 heures
tapantes et se met à l'ouvrage. Aujourd'hui
elle est en repos mais pas question de déroger à ses sacro-saintes
habitudes. Un à
un, elle ouvre les dossiers des affaires
non élucidées, dans l'ordre exact où
elle les a rangés la veille, chaque fois
le même : du plus ancien au plus récent. Tous ces crimes qu'elle
n'a pas encore résolus, sont des oursins
dans le caviar de sa vie, des outrages à
sa perspicacité reconnue autant par ses pairs que par ses ouailles,
comme elle se plaît à nommer Xavier et Agathe.
«Allez
ouste,
au boulot !»
Se
dit-elle en saisissant résolument le premier dossier de la pile. Elle est
certaine
que dans
les pages
rassemblées elle trouvera tôt ou tard un indice, un détail qu'elle aurait oublié et qui lui
permettrait de ré ouvrir l'enquête. Elle n'a pas l'outrecuidance
de penser qu'elle est la seule capable de résoudre ces maudits cold
cases,
ce serait comme croire qu'elle peut vaincre seule un
ouragan
!
Voilà
pourquoi,
régulièrement elle fait appel à l'un ou à l'autre
de ses fidèles
lieutenants, selon
leur disponibilité, pour l'aider dans sa recherche de la vérité.
Jamais elle n'outrepasse
les limites en profitant de sa position de cheffe incontestée pour
les déranger à tout
propos hors de leurs
heures de service.
Agathe et Xavier ne sont pour elle ni des ouvriers
à sa
disposition, ni des outils
utilisables à volonté. Elle les considère plutôt comme
d'excellents collègues de travail qu'elle respecte pour leur
efficacité et pour leur pugnacité. Eux non plus ne renoncent pas
facilement ! Mais il viennent de se marier et sont en voyage de noce
à Ouarzazate.
Si c'est
moins loin que
les montagnes de l'Oural
où ils rêvaient
de se rendre, c'est encore trop loin pour Philomène qui s'avoue
qu'elle poussera un ouf
de soulagement quand les tourtereaux rentreront ! En attendant, elle
doit se débrouiller sans eux !
Ouille
! Déjà 10
heures du mat' ! Il faut qu'elle se glisse dans ses
draps blancs ourlés
à la main, par sa défunte mère. Cinq
heures de taf sans interruption, soutenue par des
litres de café
décaféiné, puis 3 heures de repos. Un repas sur le pouce
à 13 heures et hop,
elle se remettra au boulot
jusqu'à 20 heures. Elle mangera vite fait avant
de se replonger dans ses
affaires classées
jusqu'à minuit au mieux, jusqu'à 2 heures du mat' dernier carat !
C'est le rythme d'enfer qu'elle s'impose quand elle est en repos
depuis....
«A
l'ouest rien de nouveau, demain il fera
jour !» Se dit-elle en refermant le
mince dossier étiqueté: « Meurtre de
Marc Demolin-28 septembre 2015» dont
l'auteur n'a jamais été retrouvé. D'un pas pesant, recrue de
fatigue et rejointe par ses souvenirs, la commissaire Philomène
Larivière, veuve Demolin, monte dans sa chambre et s'allonge sans
même se déshabiller, dans le lit froid où depuis 10 ans, plus
personne ne l'attend.
Elle a de la volonté côté profession, les affaires ne manquent pas, même si certaines ne sont jamais élucidées... repos mérité, amitiés, jill
RépondreSupprimerQuelle femme !!! Magnifique participation à relever le défi, Anne-Marie !!! Bravo ! Bon samedi. Gros bisous
RépondreSupprimerBonjour ma Copine !
RépondreSupprimerUne sacrée femme de caractère ta Philomène. Mais il y en a des comme ça ! Je vais mettre en favori ce début d'histoire pour le relire quand j'aurais le cerveau plus aérée car là ce covid me laisse dans une enveloppe de mal être terrible. Pas de gout ni odorat, une fatigue insurmontable ! Chaque pas me semble peser si lourd !!
Merci ma Copine. Ecris moi Anne Marie.
C'est le meurtre de son mari si j'ai bien compris.
RépondreSupprimerJe comprends qu'elle soit assidue au travail.
Bon week-end, en espérant que ça aille mieux chez toi.
Bises
Quelle chute ! Nouvelle rondement menée en hommage au défi de Ghyzou. Je comprends que la commissaire se soit jetée dans le travail. Bisous lumineux 💕
RépondreSupprimerC'était Emma ci-dessus.
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