15 octobre 2024

Liste 89


A noter, le nouveau logo de mon atelier-listes
Récapitulatif pour la liste 88 : ICI

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Liste N°89  tirée du magazine Diverto
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A l'envers, incertitude, échanger, cynique, retourner, séduit(e), pagaille, quelque chose, temporaire, exposition
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"Le monde de l'incertitude" Chez Ghislaine 

 "Chapeaux" Chez Claudie

 "C'était un escroc" Chez François

"Tourne, tourne..." Chez moi





 

13 octobre 2024

Valse des mots N°6 de Nanou

Valse N°6

Nuage – bien – vérité – courage – ouvrir – rapidement – montagne – découverte.

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Laura

La vie n'est jamais sans nuage ! Cette vérité, Laura l'a rapidement découverte ! C'était il y a bien longtemps mais elle s'en souvient comme si ça datait d'hier. Elle était alors encore une petite fille heureuse, entre deux parents qui s'aimaient. Elle avait 12 ans. Ce dimanche là, tranquille dans sa chambre, elle était en train de recopier de vieilles expressions populaires dans un cahier. "La pluie ne fait pas le beau temps", "Les chiens ne font pas des chats", "Qui vole un œuf vole un bœuf !", l'habit ne fait pas le moine"... Il y en avait des tas, à ses yeux toutes plus amusantes les unes que les autres. Elle s'apprêtait à en noter une nouvelle :"La montagne accouche d'une souris", très drôle aussi celle-là, quand elle entendit du bruit en bas. Des gémissements et deux voix dans le bureau de son père., alors qu'il était à la pêche. La peur l'étreignait, pourtant, n'écoutant que son courage elle se précipita dans l'escalier. Devant la porte du bureau où les gémissements s'intensifiaient, elle n'hésita qu'une seconde.
"Ouvrir la porte, sauver maman !" Voilà tout ce qui lui importait. Elle joignit le geste à la pensée...
Allongée à moitié nue sur le canapé, sa mère s'agitait dans les bras de tonton Pierre. Elle faisait avec lui ce qu'elle n'était censée faire qu'avec papa.
Ce jour là, la vie de Laura s'était écroulée. Un mois après, ses parents divorçaient.


12 octobre 2024

Suppression de blogs

 Deux de mes blogs Eklablog sont définitivement supprimés : Le blog défis et le blog création

Ne reste en ligne pour le moment que le blog d'écriture

Bises à toutes et tous

08 octobre 2024

Atelier N°247 de Ghislaine


Atelier 247

Sujet 1. Tentation, mission, essai, test, obscure, savoir

Sujet 2. Maintenant, pourquoi, hélas, présent, agir, faire.

Sujet 3. Texte avec des mots commençant par "" N ""



Noémie

    Noémie ne pouvait nier l'évidence, elle avait failli à sa mission, hélas ! Allez savoir pour quelle obscure raison elle avait succombé à la tentation ! Qu'allait elle bien pouvoir faire maintenant, pour noyer le poisson devant son supérieur naturellement suspicieux envers les néophytes de son acabit ?
    Elle savait bien pourtant, que cette première filature était un test, qu'elle n'était là qu'à l'essai, juste parce que son père dont la notoriété au sein du service faisait poids, avait fortement appuyé sa candidature. Nulle idée ne naissait dans son cerveau encombré de lourds nuages noirs. Son présent était sombre et son avenir dans la police plus que compromis ! Si elle avait encore eu le pouvoir d'agir, serait-elle revenue en arrière ? Non se disait- elle en attendant le verdict !
    - Pourquoi pauvre nigaude, as-tu laissé notre suspect te filer entre les doigts ? Martelait Norbert furax
    Comment lui avouer sans nuire plus encore à sa triste réputation de nouvelle, qu'en ce fameux suspect, elle avait reconnu Nicolas, son amour d'adolescente ? N'était-elle pas déjà considérée comme une nunuche notoire ? Pas la peine d'en rajouter ! L'excuse était nase, elle en avait conscience alors ne lui restait plus qu'a partir sans accorder la moindre explication à son irascible patron. Il n'aurait pas le plaisir de la virer !

07 octobre 2024

Défi des croqueurs de mots N°294

 

N°294

Pour "Les croqueurs de môts" , proposé par Jeanne Fadosi

Illustrer à votre manière (prose, vers, dessins, images)un monde où le temps serait aboli.
(Celui de l'Histoire ou celui de la météo ou les deux)


Ô temps...

Assise en haut de la dune, Julia regardait les vagues lécher paresseusement la grève. Une brise légère et iodée courbait doucement les oyats. Quelques rares promeneurs arpentaient encore la plage abandonnée par les baigneurs. Des escadrilles de mouettes criardes survolaient les derniers bateaux de pêche. L'océan turquoise commençait à se teinter de rouge et d'or. Le soleil entamait sa descente à l'horizon. Julia ne se lassait pas de ce spectacle somptueux. Elle allait en contempler chaque minute, jusqu'à l'ultime instant, quand l'astre éteindrait ses derniers feux dans le flot miroitant. Tandis qu'elle laissait glisser une poignée de sable entre ses doigts, quelque chose l'interpella. Plusieurs même à dire vrai. Les promeneurs en contrebas, paraissaient figés dans leur marche tranquille. Là-bas, à la limite des vagues, le jogger avait été stoppé en plein élan. La paisible rumeur de la marée descendante s'était tue et le mouvement du ressac avait cessé, tout comme s'était tu le criaillement des mouettes arrêtées en plein vol. Le soleil flamboyant avait d'un seul coup interrompu sa course au ras des flots. Au loin, les bateaux qui rentraient au port, ne voguaient plus. A présent, dans le scintillement désormais figé de l'océan rougeoyant, leur sillage écumant semblait peint.. Sur la dune, le vent ne soulevait plus le sable dont les dernières envolées étaient comme suspendues dans l'air immobile. Les oyats ployés ne relevaient plus la tête. Même ses longs cheveux blonds dénoués, ne voletaient plus autour de son visage Le plus étrange était qu'entre ses doigts, les grains dorés ne s'écoulaient plus, bloqués entre sa main et le sol. Inquiète, elle tenta de se lever sans y parvenir. De la même stupéfiante façon que tout le reste autour d'elle, elle était figée dans le tableau d'un sublime soleil couchant. Prisonnière, condamnée à l'immobilité éternelle. Le temps s'était arrêté. Seul son cerveau fonctionnait encore à plein régime. Alors elle se souvint que juste avant que ne débute l'étrange phénomène, les vers d'un poème de Lamartine appris au collège, avaient résonné dans sa tête :"Ô temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours ! "
Vite, vite, retourner en arrière et effacer ces mots de son esprit avant que ses pensées elles aussi ne se figent !
Autour d'elle, le tableau s'anima, la vie reprit son cours et le temps sa course folle. Ouf ! Il était moins une !


Jeux mensuel de Cricket d'octobre

 

Homonymes : Otant, au temps, autant -autan

Mot : Valeur

Ce qu'il m'a inspiré : or argent, richesse, courage, force, amour

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Le vent d'autan



Autant en emporte le vent

Au temps du vent d'autan

Qui souffle de la mer.

Son haleine salée

Puis frôle le rivage

Et soulève en sifflant

Le sable de la plage.


Autant en emporte le vent

Au temps du vent d'autan

Qui effleure les fleurs

Et les arbres effeuille

Ôtant au paysage

La valeur estivale

De ses mille couleurs.


Autant en emporte le vent

Au temps du vent d'autan...



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La vraie valeur

A mes yeux, la richesse ne tient ni à l'or ni à l'argent qu'on amasse , même si ceux qui en remplissent leur coffre fort, croient posséder le pouvoir. Non ! La plus grande des richesses, c'est celle du cœur. Un coffre chaud et vivant rempli de courage, de sensibilité, de tolérance, d'amour...Voilà ce qui fait la vraie valeur et la force de chacune et chacun d'entre nous

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Vole et va le vent

Au temps du vent d'autan

Libre il vole et va

Emportant avec lui

Une à une les feuilles.

Roule et va le temps...



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NB : L'autan est un vent du sud-est de la France qui vient de la mer Méditerranée et sévit généralement jusque dans le Midi toulousain. Il tire son origine du mot latin altanus qui signifie "vent de la haute mer".


06 octobre 2024

Homonyme N°3 de nanou

 

Homonyme n°3

Écrire un texte avec les homonymes : lai, lais, laid, lait, laie, laye

et/ou Si je vous dis Laideur vous pensez à quoi. Écrire un texte avec ce mot et ceux qui vous sont venus à l’esprit : .âme corps; pensées, beauté, subjective, regard, voir, intérieur

et/ou Acrosticher le mot Laideur

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Baptiste

Comme la beauté, la laideur est subjective. Les deux sont liées au regard que chacun porte sur le monde qui l'entoure. En vérité donc, la laideur, comme la beauté, est dans les yeux de celui ou de celle qui regarde. Dans l'être humain, ce qui est beau ou laid, ce n'est pas uniquement le corps qui se voit, mais l'âme ou les pensées qui elles, ne se voient pas. Ainsi, Baptiste, frère lai de son état, n'avait point reçu la beauté physique en lais. Au regard de tout quidam qui ne sait voir que la surface des choses, il était laid. Son corps, comme taillé à coups de laye, était difforme,. Des jambes courtes et tordues, de longs bras terminés par de larges mains elles aussi déformées par l'arthrose. Un visage dissymétrique à la peau plus blanche que le lait où des yeux noirs surmontés de sourcils roux broussailleux, tranchaient de façon étrange, presque effrayante. Mais cette enveloppe de laideur apparente cachait une âme belle et pure et une bonté naturelle qui attiraient à lui la faune craintive des jardins du couvent dont il assurait l'entretien. Ainsi le quidam qui ne sait voir que la surface des choses, aurait il pu découvrir une scène des plus émouvantes derrière le de hauts ifs qui entourent ce jardin : une laie -mère farouche pourtant -et ses marcassins, se laissant caresser sans crainte aucune par cet homme si laid dehors, si beau à l'intérieur.

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Laisse-moi te regarder
Autrement qu'avec les yeux !
Il y a tant de beauté
Dans ton âme ! Et tant de bleus
Enfouis que tu me tais
Un jour, je les effacerai
Rien qu'avec mon amour.

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A savoir :

Le lai est un petit poème narratif du Moyen-Âge

Ou : frère lai, sœur laiereligieux non prêtre, religieuse non admise aux vœux solennels et qui assuraient des services matériels dans les couvents.

Le lais est le mot ancien pour legs

La laie est la femelle du sanglier bien sûr

Une laye  ou laie, est  une sorte de hache à un ou deux tranchants finement dentelés, servant à dresser la pierre tendre.

04 octobre 2024

Mon ressenti image 35

Les allumeurs d'étoiles


En chaque enfant sommeille

Un monde de merveilles.

Ils cueillent des lucioles

Qu'ils mettent en bouteille.

Petites girandoles

Jusqu'au soir enfermées

Elles sont libérées

Lorsque revient le soir.

Ne vous faites pas voir

Mais ouvrez grand les yeux

Alors après la lune

Vous verrez les étoiles

S'allumer une à une

Sous la voûte sans voile.

Si vous faites un vœu

Vous serez cet enfant,

Ce rêveur éternel,

Cet allumeur d'étoiles

Au cœur du firmament.

04/10/2024

©A-M Lejeune

03 octobre 2024

Ma liste 88


Maillon, grinçant, disponible, composer, drôlement, timidité, fraîche, mensonges, résister, beaucoup
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Les mensonges d'Oscar

"Vous êtes le maillon faible ! Vous êtes viré" Lance froidement le directeur. Oscar croirait entendre le ton grinçant de l'animatrice de l'émission du même nom lorsqu'elle signifie son élimination du jeu à un candidat malchanceux. Il l'imite drôlement bien monsieur Michel ! Sauf que lui, ce n'est pas la malchance qui cause son renvoi  de chez  "Michel & Co".
Trop de mensonges pour justifier ses nombreuses absences et ses perpétuels retards. Et surtout, beaucoup trop d'erreurs sur son poste de travail ! Ses colis mal emballés lui ont valu le triste Oscar du pire préparateur de commandes de l'année !
- Monsieur, j'ai besoin de ce boulot ! J'ai une femme et trois gosses à nourrir ! Je vous promets d'être plus disponible à l'avenir ! Geint il, jouant à merveille une timidité qu'il est loin d'éprouver.
Face à ce parangon de l'ordre et de l'exactitude, il est prêt à résister et même à composer avec sa naturelle fainéantise pour garder sa place.
La réponse du directeur est fraîche et sans appel :
-Je vous ai laissé plus d'une chance que vous n'avez pas saisies. Ce matin était la dernière. Cherchez vous un emploi à la hauteur de votre incapacité ! Dehors Oscar ! Au fait, bien le bonjour à votre femme et à vos trois gosses, ! Lance-t-il avec un demi-sourire glacial qui en dit long sur ce qu'il sait de la véritable situation familiale de son employé pas modèle.
Oscar doit bien se l'avouer, de tous ses mensonges celui-là était le plus gros !